Selon la définition généralement reconnue, la musique de chambre suppose un dialogue entre au moins deux instruments.
Les sonates pour violon de Mozart par Grumiaux et Klien.
Ce n’est pas une intégrale. Seules les 15 « grandes sonates » ont été enregistrées. L’enregistrement est superbe avec un parfait équilibre entre le violon et le piano. Quant à l’interprétation, Grumiaux était, avec Suk, un des plus grands spécialistes de Mozart.
C’est un enregistrement datant du début de l’ère digitale. Le coffret de 5 vinyles est assez confidentiel mais le coffret de 4 CD est très recommandable. A écouter sans modération. Pour une intégrale plus récente, la version sur violon ancien et piano forter Rachel Podger et Gary Cooper chez Channel Classics (disponible en DSD et SACD) est d’une très belle facture.
Et ensuite un chef d’oeuvre absolu: les quatuors pour piano de Mozart par le Quatuor Melos et Georg Solti au piano.
Les quatuors pour piano sont plutôt rares. Généralement, le quintette est plus approprié pour cet exercice. La Truite de Schubert est certainement l’exemple le plus connu.
Pour la période classique, seuls Mozart et Beethoven en ont composés. Les quatuors pour piano de Beethoven sont des oeuvres de jeunesse. La composition de Mozart représente l’apogée de son talent.
Alors que le trio pour piano met généralement le piano en avant par rapport au violon et au violoncelle, le quatuor est un véritable dialogue entre les instruments où le piano remplace le premier violon.
A écouter sans modération.
Finalement, les trios pour piano de Haydn par le Beaux Arts Trio.
Ici le piano est roi avec le violon et le violoncelle qui l'accompagnent de manière élégante. Ce ne sont pas des oeuvres "cérébrales" comme les quatuors elles sont néanmoins incontournables. L'interprétation est magistrale et l'enregistrement est superbe. Du pur bonheur.