Hello,
N’ayant pas d’USB dans mon système, je ne m'y suis pas intéressé jusque là et vos échanges m’y ont incité (on ne sait jamais...).
Comme je n’ai pas lu tout le fil, je ne vais peut-être rien vous apprendre. Mais perso, je me coucherai moins ignorant sur l'USB. Ça m’a rajeuni de presque 40 ans à l’époque où je jouais avec différents types de codages (NRZ, NRZI, Manchester…).
Dans le protocole USB, le flux numérique est codé en NRZI complété de 2 mécaniques pour le rendre plus robuste à la désynchronisation du récepteur : bit stuffing et séquences 'SYNC'.
En NRZI, le signal ne contient en effet pas l’horloge proprement dite, mais le codage permet au récepteur de rester synchronisé avec l’émetteur.
Partant de là, et sauf à dire que le simple ajout du mot de synchronisation dans le flux est suffisant au regard de la sensibilité des puces de conversion, on peut faire l’hypothèse que tout ce qui va perturber la chaîne et en particulier le récepteur (par rayonnement ou par conduction) aurait un impact sur le signal qui va être converti.
Et que la stabilité à court terme (bruit de phase) de l’horloge du récepteur est importante pour maintenir la bonne synchro avec l’émetteur (celle à long terme n'est pas utile ici).
Ressources :
"Ce code a de nombreux avantages :
- le signal de sortie n’est jamais nul (0 Volt), ce qui permet la détection de la présence ou non du signal
- il utilise un courant de transmission faible
- il diminue les changements d’états et par conséquent le taux d’erreurs.
Néanmoins, il n’élimine pas les longues suites de 0 ou de 1, gênant la synchronisation du signal. Pour ne plus qu’il y ait de déphasage entre l’horloge récupérée par le récepteur et l’horloge utilisée pour coder les informations, l’idée était de provoquer une transition pour chaque état (0 et 1), le code Manchester est né."
Edit : comparaison avec l'interface S/PDIF
Dans ma lancée, j'ai regardé d'un peu plus près le codage utilisé par le S/PDIF. C'est intéressant car il est codé en Manchester (ou biphase) qui lui, à la différence du NRZI utilisé par l'USB, incorpore l'horloge.
Ceci peut-il expliquer le surcroit de précautions à prendre pour avoir une liaison USB qualitative ?
Voir le paragraphe 1.1 de ce document : https://www.st.com/content/ccc/resource/...431633.pdf
https://fr.wikipedia.org/wiki/Codage_Manchester
http://christianweissweb.fr/elecperso/So..._SPDIF.pdf
N’ayant pas d’USB dans mon système, je ne m'y suis pas intéressé jusque là et vos échanges m’y ont incité (on ne sait jamais...).
Comme je n’ai pas lu tout le fil, je ne vais peut-être rien vous apprendre. Mais perso, je me coucherai moins ignorant sur l'USB. Ça m’a rajeuni de presque 40 ans à l’époque où je jouais avec différents types de codages (NRZ, NRZI, Manchester…).
Dans le protocole USB, le flux numérique est codé en NRZI complété de 2 mécaniques pour le rendre plus robuste à la désynchronisation du récepteur : bit stuffing et séquences 'SYNC'.
En NRZI, le signal ne contient en effet pas l’horloge proprement dite, mais le codage permet au récepteur de rester synchronisé avec l’émetteur.
Partant de là, et sauf à dire que le simple ajout du mot de synchronisation dans le flux est suffisant au regard de la sensibilité des puces de conversion, on peut faire l’hypothèse que tout ce qui va perturber la chaîne et en particulier le récepteur (par rayonnement ou par conduction) aurait un impact sur le signal qui va être converti.
Et que la stabilité à court terme (bruit de phase) de l’horloge du récepteur est importante pour maintenir la bonne synchro avec l’émetteur (celle à long terme n'est pas utile ici).
Ressources :
- simplifiée et illustrée : http://arsene.perez-mas.pagesperso-orang...geNRZI.htm
- plus complètes : https://efreidoc.fr/L3/Communications%20...comnum.pdf et https://www.engineersgarage.com/signal-a...-part-5-6/
"Ce code a de nombreux avantages :
- le signal de sortie n’est jamais nul (0 Volt), ce qui permet la détection de la présence ou non du signal
- il utilise un courant de transmission faible
- il diminue les changements d’états et par conséquent le taux d’erreurs.
Néanmoins, il n’élimine pas les longues suites de 0 ou de 1, gênant la synchronisation du signal. Pour ne plus qu’il y ait de déphasage entre l’horloge récupérée par le récepteur et l’horloge utilisée pour coder les informations, l’idée était de provoquer une transition pour chaque état (0 et 1), le code Manchester est né."
Edit : comparaison avec l'interface S/PDIF
Dans ma lancée, j'ai regardé d'un peu plus près le codage utilisé par le S/PDIF. C'est intéressant car il est codé en Manchester (ou biphase) qui lui, à la différence du NRZI utilisé par l'USB, incorpore l'horloge.
Ceci peut-il expliquer le surcroit de précautions à prendre pour avoir une liaison USB qualitative ?
Voir le paragraphe 1.1 de ce document : https://www.st.com/content/ccc/resource/...431633.pdf
https://fr.wikipedia.org/wiki/Codage_Manchester
http://christianweissweb.fr/elecperso/So..._SPDIF.pdf
S1 : Teac UD701N > Brinkmann Intégré > PeLéon Caprice
S2 : En construction pour fin 2025 (source démat à définir > Audio Analogue Verdi Cento+ > PeLéon Trilogue+)
S3 : En construction pour fin 2025 : source démat + ampli à définir > PeLéon AT1+
A vendre : 3 tubes 6B4G black bottle, 2 paires de 6SN7, tuner Sansui TU-717
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