Je n'ai pas trouvé Enoch mais j'avais bien Currentzis au milieu de beaucoup (trop) de versions.
(Une vingtaine de sussmayr et encore quelques autres de différents "finisseurs")
J'ai aimé beaucoup de choses dans la version de Currentzis.
Notamment son travail sur l'orchestre qui effectivement détonne au milieu des autres versions.
Dès l'introitus, on sent tout le parti pris de cette version, c'est super ar-ti-cu-lé et certains pupitres se détachent bien ce qui permet d'entendre de "nouvelles" choses un peu enfouies ailleurs.
J'aime bien le Kyrie, enlevé qui débouche sur un Dies qui réveille
J'aime beaucoup cette effet déferlant, de vagues successives grâce à l'accentuation peu commune.
A vrai dire dans toutes les parties puissantes, il y va franco avec ensuite le confutatis, rex, etc.
Bref, j'ai bien aimé.
J'ai écouté les "passages phares" d'autres versions, je mets dans l'ordre croissant de mon goût :
De Sabata, Walter, qualité trop mauvaise, et une autre version que j'ai oubliée, enregistrée dans les toilettes.
Celibidache... bizarre
bohm, Savall, beh c'est mou
Dunedin consort, bof
Neumann, Thielemann, Gardiner : très correctes, mais je n'en abuserais pas
Marriner, Herreweghe, Bernstein : différentes, je me laisse aller dedans
Currentzis - Christie
Je ne jette pas encore la version de Christie.
En fait, j'aimerais bien une version Currentzis-Christie, je les trouve très complémentaires.
La version de Currentzis ressort vraiment pour l'orchestre, celle de Christie pour le chant (même si l'interprétation me plait et que l'orchestre n'est pas déméritant)
Mais je trouve que ce qui fait la force de la version Currentzis me fait aussi un peu décrocher.
C'est pour moi un peu trop ar-ti-culé-par moment.
Quand j'écoute de la musique, je ne vois pas de couleurs, mais je vois des formes. (chacun son truc )
Pour moi la version de Christie est une spirale, un tourbillon qui nous happe. Ca ne s'arrête pas.
Dès l'introitus, on est tiré comme avec une corde, par des accentuations bien placées.
Et ça continue, le kyrie très enlevé nous envoie très haut, avant la tempête du dies.
Le tuba mirum est magnifique, le lacrimosa à pleurer, les confutatis, rex, sanctus puissants.
J'en ai profité que ma femme soit à l'orchestre (justement en préparation d'une messe, pour faire plaisir à Melo, en 415, archet et montage baroque) pour écouter tout ça, elle ne peut plus blairer le requiem
Avant de partir, elle m'a fait des petits passages des concertos de beethoven et tchaiko avec ce montage et diapason, c'est fou comme ça change tout. Par contre dans la chaconne...
(Une vingtaine de sussmayr et encore quelques autres de différents "finisseurs")
J'ai aimé beaucoup de choses dans la version de Currentzis.
Notamment son travail sur l'orchestre qui effectivement détonne au milieu des autres versions.
Dès l'introitus, on sent tout le parti pris de cette version, c'est super ar-ti-cu-lé et certains pupitres se détachent bien ce qui permet d'entendre de "nouvelles" choses un peu enfouies ailleurs.
J'aime bien le Kyrie, enlevé qui débouche sur un Dies qui réveille
J'aime beaucoup cette effet déferlant, de vagues successives grâce à l'accentuation peu commune.
A vrai dire dans toutes les parties puissantes, il y va franco avec ensuite le confutatis, rex, etc.
Bref, j'ai bien aimé.
J'ai écouté les "passages phares" d'autres versions, je mets dans l'ordre croissant de mon goût :
De Sabata, Walter, qualité trop mauvaise, et une autre version que j'ai oubliée, enregistrée dans les toilettes.
Celibidache... bizarre
bohm, Savall, beh c'est mou
Dunedin consort, bof
Neumann, Thielemann, Gardiner : très correctes, mais je n'en abuserais pas
Marriner, Herreweghe, Bernstein : différentes, je me laisse aller dedans
Currentzis - Christie
Je ne jette pas encore la version de Christie.
En fait, j'aimerais bien une version Currentzis-Christie, je les trouve très complémentaires.
La version de Currentzis ressort vraiment pour l'orchestre, celle de Christie pour le chant (même si l'interprétation me plait et que l'orchestre n'est pas déméritant)
Mais je trouve que ce qui fait la force de la version Currentzis me fait aussi un peu décrocher.
C'est pour moi un peu trop ar-ti-culé-par moment.
Quand j'écoute de la musique, je ne vois pas de couleurs, mais je vois des formes. (chacun son truc )
Pour moi la version de Christie est une spirale, un tourbillon qui nous happe. Ca ne s'arrête pas.
Dès l'introitus, on est tiré comme avec une corde, par des accentuations bien placées.
Et ça continue, le kyrie très enlevé nous envoie très haut, avant la tempête du dies.
Le tuba mirum est magnifique, le lacrimosa à pleurer, les confutatis, rex, sanctus puissants.
J'en ai profité que ma femme soit à l'orchestre (justement en préparation d'une messe, pour faire plaisir à Melo, en 415, archet et montage baroque) pour écouter tout ça, elle ne peut plus blairer le requiem
Avant de partir, elle m'a fait des petits passages des concertos de beethoven et tchaiko avec ce montage et diapason, c'est fou comme ça change tout. Par contre dans la chaconne...