06-29-2017, 01:01 AM
Hier donc première écoute stéréo des 26 pendant trois heures. C’est toujours une grande émotion d’entendre les premiers balbutiements de n’importe quelle création, surtout quand on sort assez franchement des méthodes traditionnelles. Même si j’ai pu constater rapidement que les différents registres sortaient proprement, l’équilibre a du être retravaillé et j’ai ajusté plusieurs fois les valeurs du filtre avant de me convaincre qu’il fallait filtrer séparément les deux 125mm inférieurs des deux supérieurs comme les 24 en fait. Cela aurait été un miracle que la 26 n’ai pas eu besoin de réglages avant de donner quelque chose d’à peu près neutre. À partir de ce moment là, on peut commencer à écouter ses morceaux de référence, d’abord à partir d’un serveur Totaldac sur un 802. Le micro-ampli n’a aucun mal à driver les 26 dont le rendement déjà conséquent lui facilite la tâche jusqu’à des niveaux acoustiques que l’on évite d’atteindre en général dans son sweet home. Pour trouver quand même un peu les limites, j’ai monté le Devialet D1000. Si on évalue par registre et par voie, le haut-médium et l’aigu pris en charge à partir d’environ 1300hz par l’AMT Mundorf 25D1.1 font preuve d’un niveau de résolution, d’une finesse et d’une « élégance » absolument remarquable. Ce HP n’a peut-être pas la capacité dynamique dans le médium de l’AMT d’ESS, mais à part sur une caisse claire à niveau « réaliste » ou un éclat de trompette ou une soprano en délire, l’AMT Mundorf assure magnifiquement la reproduction du haut du spectre avec une musicalité évidente. Sur des violons par exemple, les timbres sont reproduits avec une précision, une transparence et une absence de distorsion et de dureté exemplaire. Je n’ai pas comparé avec et sans pavillons, mais en tout cas, même en le faisant travailler avec, on ne se pose pas de question et en tout cas pas celle qui ferai se demander si on doit changer quelque chose à ce niveau.
Passons au grave. C’est là où c’est quelque peu tiré par les cheveux. En fait, c’est le même principe de fonctionnement que mes pavillons de grave. Des HPs pas vraiment faits pour descendre très bas mais qui vont se trouver chargés de façon telle que toute leur énergie sera utilisée de façon la plus efficace possible sans gaspillage par une liaison acoustique entre l’enceinte et la pièce irrationnelle. Ce principe que j’essaie d’appliquer au mieux dans toutes mes réalisations acoustiques devient d’un effet plus évident parce que l’enceinte est d’un volume réduit. Le pavillon interne débouche dans l’angle du plancher et du mur derrière les enceintes, auquel elles doivent être « collées », angle qui prolonge le pavillon et permet aux ondes graves de s’épanouir dans la pièce avec un minimum de réflexions sur les parois. Ça, c’est la théorie et on se demande si la pratique va suivre. Donc on est encore impatient d’écouter des contre-basses, des percussions, de l’orgue, etc.. La 26 assure là aussi comme une grande et grosse. Le grave est très libre, expressif, dynamique et sans trainage. Il rend parfaitement les matières et les couleurs des instruments. Et si on balance un solo de batterie à fort niveau, il y a de quoi halluciner par le résultat pas du tout en rapport avec la petite taille des colonnes qui émettent.
Il n’y a pas que des qualités. Cela chute raide en dessous de 40 hz à l’écoute, mais il faut des morceaux qui descendent vraiment pour s’en rendre compte. Le médium, bien que déjà d’un niveau très correct, montre encore quelques résonances et exubérances ponctuelles et il va falloir re-démonter la face avant amovible pour modifier l’amortissement interne. Ça va venir.
Passons au grave. C’est là où c’est quelque peu tiré par les cheveux. En fait, c’est le même principe de fonctionnement que mes pavillons de grave. Des HPs pas vraiment faits pour descendre très bas mais qui vont se trouver chargés de façon telle que toute leur énergie sera utilisée de façon la plus efficace possible sans gaspillage par une liaison acoustique entre l’enceinte et la pièce irrationnelle. Ce principe que j’essaie d’appliquer au mieux dans toutes mes réalisations acoustiques devient d’un effet plus évident parce que l’enceinte est d’un volume réduit. Le pavillon interne débouche dans l’angle du plancher et du mur derrière les enceintes, auquel elles doivent être « collées », angle qui prolonge le pavillon et permet aux ondes graves de s’épanouir dans la pièce avec un minimum de réflexions sur les parois. Ça, c’est la théorie et on se demande si la pratique va suivre. Donc on est encore impatient d’écouter des contre-basses, des percussions, de l’orgue, etc.. La 26 assure là aussi comme une grande et grosse. Le grave est très libre, expressif, dynamique et sans trainage. Il rend parfaitement les matières et les couleurs des instruments. Et si on balance un solo de batterie à fort niveau, il y a de quoi halluciner par le résultat pas du tout en rapport avec la petite taille des colonnes qui émettent.
Il n’y a pas que des qualités. Cela chute raide en dessous de 40 hz à l’écoute, mais il faut des morceaux qui descendent vraiment pour s’en rendre compte. Le médium, bien que déjà d’un niveau très correct, montre encore quelques résonances et exubérances ponctuelles et il va falloir re-démonter la face avant amovible pour modifier l’amortissement interne. Ça va venir.
