Hello,
Que demande-t-on à une alim, et pourquoi faire ?
Ici le sujet, c'est la million, une clock à pas cher qui est super bonne après tweaks relativement à son prix.
Elle demande peu de courant, 1,5 A suffisent pour une tension d'environ 6 à 7 V.
Elle n'a pas besoin d'une régulation en béton, sa charge étant quasi-constante, variant seulement, tout doucement, le temps de monter en température. Elle dispose d'une bonne régulation en interne, même sans tweaks, du fait de supercaps sur l'ocxo et de double filtrage LC sur la conversion du signal sinusoïdal en carré. On n'a donc pas nécessairement besoin d'une alimentation à très faible impédance interne.
Bien sûr, comme on l'a vu, tout cela peut être amélioré, tout particulièrement en agissant sur les condensateurs internes, en premier lieu, et sur les régulateurs, en second lieu.
Alors, qu'est-ce qui va la perturber le plus au niveau de son alimentation ?
Ce sont les bruits de mode commun qui, par leur nature, échappent à la régulation, celle-ci n'étant efficiente que sur les perturbations différentielles.
Les principale sources de ces bruits (on ne parlera pas ici des alimentations à découpage) sont d'une part, les commutations des diodes, d'autre part les fuites du transfo. Il y en a d'autres, notamment les leds et les régulateurs eux-mêmes avec leurs transistors. (On peut négliger les autres bruits électroniques à ce stade, grenaille, thermiques etc.)
La meilleure façon de les éviter c'est bien sûr d'utiliser des diodes à faible bruit (schottky ou redressement à transistors mosfet) des transfos à faibles fuites (r-core ou toroïdes à écran électrostatique ) et des régulateurs linéaires silencieux.
Mais, pour une alim donnée que l'on a méticuleusement choisie pour ses caractéristiques, les meilleures améliorations que l'on puisse apporter me paraissent les suivantes (pour la million) :
- self de mode commun avant redressement, pour minimiser les fuites du transfo et éviter la remontée des bruits de commutation dans le transfo
- snubbers encadrant le pont de diodes pour amortir le bruit de commutation
- ajout d'une petite résistance (0,5 Ohm 3 W) pour réaliser un filtre RC qui ira toujours plus loin qu'un filtre LC dans les hautes fréquences, et qui va adoucir le ripple après redressement, préservant ainsi les gros condensateurs de filtrage
- selfs à air couplées à des supercaps bien découplées, donc coupant très bas, pour transformer les résidus de mode commun en mode différentiel que les régulateurs sauront traiter. L'avantage d'une self à air parcourue par un courant continue est qu'elle ne sature pas et se révèle ainsi beaucoup plus efficace qu'une self à noyau pour ce cas d'utilisation
Si vous le souhaitez, je peux revenir parler plus en détail du choix des composants et de leur mise en oeuvre
Que demande-t-on à une alim, et pourquoi faire ?
Ici le sujet, c'est la million, une clock à pas cher qui est super bonne après tweaks relativement à son prix.
Elle demande peu de courant, 1,5 A suffisent pour une tension d'environ 6 à 7 V.
Elle n'a pas besoin d'une régulation en béton, sa charge étant quasi-constante, variant seulement, tout doucement, le temps de monter en température. Elle dispose d'une bonne régulation en interne, même sans tweaks, du fait de supercaps sur l'ocxo et de double filtrage LC sur la conversion du signal sinusoïdal en carré. On n'a donc pas nécessairement besoin d'une alimentation à très faible impédance interne.
Bien sûr, comme on l'a vu, tout cela peut être amélioré, tout particulièrement en agissant sur les condensateurs internes, en premier lieu, et sur les régulateurs, en second lieu.
Alors, qu'est-ce qui va la perturber le plus au niveau de son alimentation ?
Ce sont les bruits de mode commun qui, par leur nature, échappent à la régulation, celle-ci n'étant efficiente que sur les perturbations différentielles.
Les principale sources de ces bruits (on ne parlera pas ici des alimentations à découpage) sont d'une part, les commutations des diodes, d'autre part les fuites du transfo. Il y en a d'autres, notamment les leds et les régulateurs eux-mêmes avec leurs transistors. (On peut négliger les autres bruits électroniques à ce stade, grenaille, thermiques etc.)
La meilleure façon de les éviter c'est bien sûr d'utiliser des diodes à faible bruit (schottky ou redressement à transistors mosfet) des transfos à faibles fuites (r-core ou toroïdes à écran électrostatique ) et des régulateurs linéaires silencieux.
Mais, pour une alim donnée que l'on a méticuleusement choisie pour ses caractéristiques, les meilleures améliorations que l'on puisse apporter me paraissent les suivantes (pour la million) :
- self de mode commun avant redressement, pour minimiser les fuites du transfo et éviter la remontée des bruits de commutation dans le transfo
- snubbers encadrant le pont de diodes pour amortir le bruit de commutation
- ajout d'une petite résistance (0,5 Ohm 3 W) pour réaliser un filtre RC qui ira toujours plus loin qu'un filtre LC dans les hautes fréquences, et qui va adoucir le ripple après redressement, préservant ainsi les gros condensateurs de filtrage
- selfs à air couplées à des supercaps bien découplées, donc coupant très bas, pour transformer les résidus de mode commun en mode différentiel que les régulateurs sauront traiter. L'avantage d'une self à air parcourue par un courant continue est qu'elle ne sature pas et se révèle ainsi beaucoup plus efficace qu'une self à noyau pour ce cas d'utilisation
Si vous le souhaitez, je peux revenir parler plus en détail du choix des composants et de leur mise en oeuvre
Pluie du matin n'arrête pas le sous-marin

