09-28-2025, 11:27 PM
(Modification du message : 09-29-2025, 12:16 AM par Steph44200.)
Tournée dans le Bugey (très belle région), en passant par la Bourgogne et le Genevois.
J’ai commencé par visiter Hughes à Beaune, pour ses enceintes FH en marbre. C’est du lourd, ça vibre pas, ça sonne pas. Vaut mieux pas chercher le bon emplacement pendant 5 ans.
Question écoute, il faut partir d’une donnée de départ. Hughes a fait un métier utilisant des instruments bruyants, qui lui ont laissé quelques séquelles et il ne supporte plus les sons forts. Il ne dépasse pas les 70 db de niveau sonore en écoute musicale. Et manifestement, son système est optimisé pour une bonne prestation musicale à relativement faible niveau.
La première impression est celle d’une dynamique relativement réduite pour entendre les sons enregistrés faibles sans que les forts ne dépasse la limite voulue. Cela aurait pu donner un son mou, poussif, confu. C’est là où on voit que Hughes a joué avec la composition de son système de telle façon que la musique soit quand même bien lisible.
Le premier point est la qualité du grave qui reste bien articulé, modulé, sans traînage, sans résonances détectable, et qui descend assez bas. Tout cela est bien aidé par les coffrets en marbre très inertes. L’enceinte est une deux voies avec un AUDAX hm21 z12 en grave et un tweeter Esotar t330d., filtre à 6 db coupant vers 3300 hz. Aucune résonance du grave ne vient masquer les autres registres.
![[Image: NWsFlT.jpg]](https://imagizer.imageshack.com/v2/800x600q70/924/NWsFlT.jpg)
Ensuite, les 300b Audionote apportent une finesse et une expressivité à tous les niveaux pour un rendement moyen de 92db, suffisant pour une écoute qui reste donc habituellement à niveau modéré, dans les capacités des 7 watts des 300B habituelles.
La source dématérialisée passe par un SOTM sms200 puis un DAC Lampizator qui font le job dans le même esprit. Les timbres sont cohérents, les voix sont naturelles, il n’y a pas de son « numérique », les applaudissements ne sont pas des crépitements, c’est pas tous les jours !
Donc pour capter suffisamment les nuances musicales, Hughes a fait des choix qui limitait la gamme dynamique tout en gardant un bon niveau de résolution et de transparence. C’est judicieux. Hughes exprime bien les raisons de ses choix, de ses critères privilégiés, qui ne sont pas d’obtenir des niveaux réalistes sur du piano, des percussions ou de l’orchestre, mais de trouver une écoute confortable, plaisante mais cohérente et suffisamment analytique.
C’est un bon exemple pour montrer qu’en hifi, il n’y a pas qu’une vérité, et quand on aime la musique, on adapte son système à l’écoute qui nous convient en propre et pour ses propres oreilles. C’est le cas pour tous les amateurs, à des degrés divers et par des moyens encore plus divers.
Dans l’esprit de ce système, pour aller un peu plus loin dans la transparence et la propreté du signal, en particulier dans la zone de transition entre boomer et tweeter qui présente quelques irrégularités, il serait possible de suggérer un essai pour améliorer la phase « mécanique » en fixant le tweeter par l’intérieur de l’enceinte pour le recaler par rapport au boomer, et de garnir le bord du trou d’un anneau de feutre. On peut aussi améliorer la phase électrique en ajoutant des circuits régulateurs d’impédance en parallèle aux HPs. Enfin, un tube béton-sable collé à l’aimant du boomer éviterait de transmettre au coffret les fréquences médium, car si le marbre avec sa rigidité permet au grave d’atteindre une bonne résolution, il a du mal à amortir les fréquences élevées qui peuvent le parcourir pendant un temps prolongé et revenir aux oreilles.
Mais bon, ça marche déjà très bien comme cela.
Je remercie Hughes et Madame de leur accueil et du très bon Bourgogne blanc testé pour l’occasion.
J’ai commencé par visiter Hughes à Beaune, pour ses enceintes FH en marbre. C’est du lourd, ça vibre pas, ça sonne pas. Vaut mieux pas chercher le bon emplacement pendant 5 ans.
Question écoute, il faut partir d’une donnée de départ. Hughes a fait un métier utilisant des instruments bruyants, qui lui ont laissé quelques séquelles et il ne supporte plus les sons forts. Il ne dépasse pas les 70 db de niveau sonore en écoute musicale. Et manifestement, son système est optimisé pour une bonne prestation musicale à relativement faible niveau.
La première impression est celle d’une dynamique relativement réduite pour entendre les sons enregistrés faibles sans que les forts ne dépasse la limite voulue. Cela aurait pu donner un son mou, poussif, confu. C’est là où on voit que Hughes a joué avec la composition de son système de telle façon que la musique soit quand même bien lisible.
Le premier point est la qualité du grave qui reste bien articulé, modulé, sans traînage, sans résonances détectable, et qui descend assez bas. Tout cela est bien aidé par les coffrets en marbre très inertes. L’enceinte est une deux voies avec un AUDAX hm21 z12 en grave et un tweeter Esotar t330d., filtre à 6 db coupant vers 3300 hz. Aucune résonance du grave ne vient masquer les autres registres.
![[Image: NWsFlT.jpg]](https://imagizer.imageshack.com/v2/800x600q70/924/NWsFlT.jpg)
Ensuite, les 300b Audionote apportent une finesse et une expressivité à tous les niveaux pour un rendement moyen de 92db, suffisant pour une écoute qui reste donc habituellement à niveau modéré, dans les capacités des 7 watts des 300B habituelles.
La source dématérialisée passe par un SOTM sms200 puis un DAC Lampizator qui font le job dans le même esprit. Les timbres sont cohérents, les voix sont naturelles, il n’y a pas de son « numérique », les applaudissements ne sont pas des crépitements, c’est pas tous les jours !
Donc pour capter suffisamment les nuances musicales, Hughes a fait des choix qui limitait la gamme dynamique tout en gardant un bon niveau de résolution et de transparence. C’est judicieux. Hughes exprime bien les raisons de ses choix, de ses critères privilégiés, qui ne sont pas d’obtenir des niveaux réalistes sur du piano, des percussions ou de l’orchestre, mais de trouver une écoute confortable, plaisante mais cohérente et suffisamment analytique.
C’est un bon exemple pour montrer qu’en hifi, il n’y a pas qu’une vérité, et quand on aime la musique, on adapte son système à l’écoute qui nous convient en propre et pour ses propres oreilles. C’est le cas pour tous les amateurs, à des degrés divers et par des moyens encore plus divers.
Dans l’esprit de ce système, pour aller un peu plus loin dans la transparence et la propreté du signal, en particulier dans la zone de transition entre boomer et tweeter qui présente quelques irrégularités, il serait possible de suggérer un essai pour améliorer la phase « mécanique » en fixant le tweeter par l’intérieur de l’enceinte pour le recaler par rapport au boomer, et de garnir le bord du trou d’un anneau de feutre. On peut aussi améliorer la phase électrique en ajoutant des circuits régulateurs d’impédance en parallèle aux HPs. Enfin, un tube béton-sable collé à l’aimant du boomer éviterait de transmettre au coffret les fréquences médium, car si le marbre avec sa rigidité permet au grave d’atteindre une bonne résolution, il a du mal à amortir les fréquences élevées qui peuvent le parcourir pendant un temps prolongé et revenir aux oreilles.
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La rencontre : http://forum-hifi.fr/thread-12918.html
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