01-01-2023, 05:05 PM
(Modification du message : 01-01-2023, 09:35 PM par Steph44200.)
J’ai enfin trouvé l’opportunité d’aller écouter le nouveau système de pda0 basé sur l’ensemble « Kii ».
Il y a quelques années, ce système m’avait déjà surpris lors d’un salon hifi, pourtant dans des conditions carrément difficiles.
Son intérêt majeur est une nouvelle approche de l’adaptation de l’enceinte au local, basé sur l’usage de nombreux haut-parleurs disposés sur plusieurs faces de l’enceinte auxquels sont envoyés des messages différents pour compenser les premières réflexions sur les murs de la pièce d’écoute.
L’enceinte est une usine à gaz électronique et la première question que l’on se pose est de savoir si cette cuisine technologique intensive apporte plus au résultat musical qu’elle ne mange en spontanéïté, en résolution et en naturel.
Les problèmes acoustiques posés par les salles d’écoute sont connus depuis longtemps et il est impossible de les négliger si l’on veut atteindre un niveau de reproduction musicale très satisfaisant.
Bien loin d’être une généralité, plusieurs constructeurs d’enceintes se sont déjà penchés sur la question, et depuis longtemps, et lorsque l’on voit des boomers au raz du sol, ou des évents à l’arrière des enceintes, ce sont déjà des approches qui tiennent compte de la présence du local, surtout sol, murs et parfois les angles des pièces.
Les Wilson Benesch de Demetrios écoutées récemment sont un bon exemple de cette démarche poussée déjà très loin sur le plan acoustique.
Steinway-Lyngdorf va encore plus loin en associant l’acoustique et les ressources électroniques, systèmes basées sur des caissons de graves séparés.
Kii se contente des deux enceintes stéréo traditionnelles en émission, en colonnes même si elles sont en deux parties, la base dévolue au grave « BXT » complète les « Kii Three » qui ont une capacité quasi large bande si on veut les utiliser seuls.
Le problème de la pièce est plus difficile à résoudre que des enceintes et caissons collés aux murs qui évitent les retours arrières.
C’est là où la conception des Kii fait fort et mérite une écoute attentive.
De plus, la batterie de réglages des filtres permet une capacité d’adaptation plus grande aux différentes situations, ce qui est quand même plus laborieux lorsqu’on ne joue que sur les variables acoustiques.
Je ne suis pas resté très longtemps mais j’ai pu entendre une vingtaine de mes morceaux de tests de référence variés.
Le système de pda0 avec les Vivid Giya ne déméritait nullement et la barre était haute pour obtenir une amélioration significative.
Sur le plan résolution par exemple, surtout au dessus de 1000 hz approximativement, les Kii ne donnent pas plus de détails ou de transparence que les Giya.
La bosse à 37 hz est moins perceptible et on a l’impression d’un grave qui descend plus bas, et en tout cas mieux modulé et varié.
Il reste une petite bosse vers 80 hz due à la pièce mais elle ne se ressent que sur certains messages.
Le grand changement est dans une répartition de l’énergie sur le spectre plus homogène qui donne sur le piano par exemple des transitoires bien réalistes et consistants avec une meilleure impression de dynamique.
Globalement, tous les timbres sont plus « charnus » et la présence des instruments plus évidente et c’est très plaisant.
Ceci sans dégradation de l’image en précision et profondeur.
J’ai pu suivre de nombreuses étapes du système de pda0, dans sa salle du sous-sol où ce n’était pas gagné d’avance, ce qui nous a permis d’apprécier sa démarche remarquable pour transformer ce local peu propice en un auditorium de qualité tout-à-fait respectable, sans défaut significativement perceptible au final.
C’est en soi une remarquable performance.
Selon les moments et les électroniques associées et les réglages de convolution, le système est passé de niveaux de qualité globale variés, conformes à la qualité des éléments en présence, mais avec des moments de meilleure réussite que d’autres.
Très bon avec les Devialet et une convolution « du jour » à un de mes passages, mais avec des équilibres qui me plaisait moins avec Roon que je n’ai jamais vraiment apprécié pour son effet un peu « loudness » de creusement du médium haut, ou avec le DAC Tambaqui qui réduisait beaucoup l’image sonore en profondeur.
Le système actuel toujours utilisé avec Roon ne montre plus la signature du logiciel.
C’est très homogène et les timbres sont parfaitement réalistes.
Les voix sont bien présentes et cohérentes.
La dynamique est au dessus de la moyenne des systèmes entendus dans cette tournée des popotes.
Cela donne l’impression que l’on est proche du maximum de ce que l’on peut obtenir de HPs classiques (cônes, dôme), dans une salle de volume relativement réduit.
Il est temps pour pda0 de profiter sans se poser de question sur le matériel.
Merci pour l’accueil toujours aussi amical.
Il y a quelques années, ce système m’avait déjà surpris lors d’un salon hifi, pourtant dans des conditions carrément difficiles.
Son intérêt majeur est une nouvelle approche de l’adaptation de l’enceinte au local, basé sur l’usage de nombreux haut-parleurs disposés sur plusieurs faces de l’enceinte auxquels sont envoyés des messages différents pour compenser les premières réflexions sur les murs de la pièce d’écoute.
L’enceinte est une usine à gaz électronique et la première question que l’on se pose est de savoir si cette cuisine technologique intensive apporte plus au résultat musical qu’elle ne mange en spontanéïté, en résolution et en naturel.
Les problèmes acoustiques posés par les salles d’écoute sont connus depuis longtemps et il est impossible de les négliger si l’on veut atteindre un niveau de reproduction musicale très satisfaisant.
Bien loin d’être une généralité, plusieurs constructeurs d’enceintes se sont déjà penchés sur la question, et depuis longtemps, et lorsque l’on voit des boomers au raz du sol, ou des évents à l’arrière des enceintes, ce sont déjà des approches qui tiennent compte de la présence du local, surtout sol, murs et parfois les angles des pièces.
Les Wilson Benesch de Demetrios écoutées récemment sont un bon exemple de cette démarche poussée déjà très loin sur le plan acoustique.
Steinway-Lyngdorf va encore plus loin en associant l’acoustique et les ressources électroniques, systèmes basées sur des caissons de graves séparés.
Kii se contente des deux enceintes stéréo traditionnelles en émission, en colonnes même si elles sont en deux parties, la base dévolue au grave « BXT » complète les « Kii Three » qui ont une capacité quasi large bande si on veut les utiliser seuls.
Le problème de la pièce est plus difficile à résoudre que des enceintes et caissons collés aux murs qui évitent les retours arrières.
C’est là où la conception des Kii fait fort et mérite une écoute attentive.
De plus, la batterie de réglages des filtres permet une capacité d’adaptation plus grande aux différentes situations, ce qui est quand même plus laborieux lorsqu’on ne joue que sur les variables acoustiques.
Je ne suis pas resté très longtemps mais j’ai pu entendre une vingtaine de mes morceaux de tests de référence variés.
Le système de pda0 avec les Vivid Giya ne déméritait nullement et la barre était haute pour obtenir une amélioration significative.
Sur le plan résolution par exemple, surtout au dessus de 1000 hz approximativement, les Kii ne donnent pas plus de détails ou de transparence que les Giya.
La bosse à 37 hz est moins perceptible et on a l’impression d’un grave qui descend plus bas, et en tout cas mieux modulé et varié.
Il reste une petite bosse vers 80 hz due à la pièce mais elle ne se ressent que sur certains messages.
Le grand changement est dans une répartition de l’énergie sur le spectre plus homogène qui donne sur le piano par exemple des transitoires bien réalistes et consistants avec une meilleure impression de dynamique.
Globalement, tous les timbres sont plus « charnus » et la présence des instruments plus évidente et c’est très plaisant.
Ceci sans dégradation de l’image en précision et profondeur.
J’ai pu suivre de nombreuses étapes du système de pda0, dans sa salle du sous-sol où ce n’était pas gagné d’avance, ce qui nous a permis d’apprécier sa démarche remarquable pour transformer ce local peu propice en un auditorium de qualité tout-à-fait respectable, sans défaut significativement perceptible au final.
C’est en soi une remarquable performance.
Selon les moments et les électroniques associées et les réglages de convolution, le système est passé de niveaux de qualité globale variés, conformes à la qualité des éléments en présence, mais avec des moments de meilleure réussite que d’autres.
Très bon avec les Devialet et une convolution « du jour » à un de mes passages, mais avec des équilibres qui me plaisait moins avec Roon que je n’ai jamais vraiment apprécié pour son effet un peu « loudness » de creusement du médium haut, ou avec le DAC Tambaqui qui réduisait beaucoup l’image sonore en profondeur.
Le système actuel toujours utilisé avec Roon ne montre plus la signature du logiciel.
C’est très homogène et les timbres sont parfaitement réalistes.
Les voix sont bien présentes et cohérentes.
La dynamique est au dessus de la moyenne des systèmes entendus dans cette tournée des popotes.
Cela donne l’impression que l’on est proche du maximum de ce que l’on peut obtenir de HPs classiques (cônes, dôme), dans une salle de volume relativement réduit.
Il est temps pour pda0 de profiter sans se poser de question sur le matériel.
Merci pour l’accueil toujours aussi amical.
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