Bientôt...
Strauss - Don Juan
Ca tricote sévère
Ce dont on parlait l'autre jour...
Karajan & le genre de départs où il faut faire confiance à son violon solo...
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L'autre jour je me suis marré dans Carmina Burana... c'était dirigé par un chef de chœur.
J'ai repensé au traité de Berlioz et le passage sur les chefs de chœur :
Le chef donne un départ aux violons. Eux, violon sur le genou : "Qu'est ce qu'il nous veut lui ?"
Il se retourne après quelques mesures vers les altos, heureusement ils avaient bien démarré comme des grands
C'était par ailleurs très sympa, un chœur de 100 jeunes chanteurs, tous avec les différents costumes de leurs écoles, on se serait cru à Poudlard...
Strauss - Don Juan
Ca tricote sévère
Ce dont on parlait l'autre jour...
Karajan & le genre de départs où il faut faire confiance à son violon solo...

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L'autre jour je me suis marré dans Carmina Burana... c'était dirigé par un chef de chœur.
J'ai repensé au traité de Berlioz et le passage sur les chefs de chœur :
Le chef donne un départ aux violons. Eux, violon sur le genou : "Qu'est ce qu'il nous veut lui ?"
Il se retourne après quelques mesures vers les altos, heureusement ils avaient bien démarré comme des grands

Berlioz a écrit :Je n’ai pas tout dit encore sur ces dangereux auxiliaires qu’on nomme directeurs de chœurs. Il y en a très peu d’assez réellement aptes à conduire une exécution musicale pour que le chef d’orchestre puisse compter sur eux. Il ne saurait donc les surveiller d’assez près, quand il est obligé de subir leur collaboration. Les plus redoutables sont ceux que l’âge a dépourvus d’agilité et d’énergie. Le maintien de tout mouvement un peu vif leur est impossible. Quel que soit le degré de rapidité imprimé au début d’un morceau dont la direction leur est confiée, peu à peu ils en ralentissent l’allure, jusqu’à ce que le rhythme soit réduit à une certaine lenteur moyenne qui semble être en harmonie avec le mouvement de leur sang et l’affaiblissement général de leur organisme. Il est vrai d’ajouter que les vieillards ne sont pas les seuls qui fassent courir ce danger aux compositeurs. Il y a des hommes dans la force de l’âge, d’un tempérament lymphatique, dont le sang paraît circuler Moderato. S’il leur arrive de diriger un Allegro assai ils le ralentiront graduellement jusqu’au Moderato; si au contraire c’est un Largo ou un Andante sostenuto, pour peu que le morceau se prolonge, ils arriveront par une animation progressive longtemps avant la fin au mouvement Moderato. Le Moderato est leur mouvement naturel, et ils y reviennent aussi infailliblement que reviendrait au sien un pendule dont on aurait un instant pressé ou ralenti les oscillations.
Ces gens là sont les ennemis nés de toute musique caractérisée et les plus grands aplatisseurs de style. Que le chef d’orchestre se préserve à tout prix de leurs concours!
C'était par ailleurs très sympa, un chœur de 100 jeunes chanteurs, tous avec les différents costumes de leurs écoles, on se serait cru à Poudlard...