Pour les fleurs, je suis d’accord, je n’ai pas trouvé le végétal le plus adéquat, mais là encore les goûts et les couleurs !
Pour les amplis, je n’ai pas grand chose à rajouter. Bien d’accord avec Nico pour dire que la différence entre 24 et 25 est moins perceptible avec le Marantz qui ne tire pas la quintescence des 24. 25 + Marantz = petit budget mais grand compromis. Mettre un D800 sur les 25 montre leur capacité dynamique et leur capacité en niveau assez énorme. J’ai passé un moment un solo de batterie à fort niveau et je pense que les auditeurs présents étaient à ce moment convaincus qu’on allait ramasser les membranes dans les coins de la pièce. Mais non, elles fonctionnaient toujours sans problème après cette épreuve qu’elles ont surmonté sans distordre un tant soit peu. Pour les nuances, la précision, la délicatesse, la transparence, il est illusoire de penser qu’un 17 à membrane conique associé à un tweeter à 15€ puisse rivaliser avec un AMT entre 1000 et 20000 hz. Il existe des choses sympathiques, avec des équilibres subtils et charmants, mais cela ne court pas dans la même catégorie. Physiquement, mathématiquement, il y a pas photo. Après, on en revient à l’équilibre des timbres, essentiel mais c’est comme la grande cuisine, d’abord, il faut chercher d’excellents produits, ensuite vous composez votre plat en dosant au mieux. On ne fait pas une grande enceinte si ses composants ne sont pas d’abord dynamiques et précis. Ensuite, il faut les choisir pour pouvoir doser à sa guise, ce n’est pas ce qu’il y a de plus évident. Au final, ces enceintes sont « réglables », à peu près comme si on disposait d’un égaliseur. Lors de la première écoute des 25, il y avait sur l’aigu un condensateur papier huilé Leclanché, cru 1950, plein de douceur et de fluidité. Mais pour une enceinte « économique », il fallait trouver quelque chose de plus disponible. Cette fois-ci, il y avait un Mundorf Mcap Supreme, décrit comme ayant une technique d’enroulement sans inductance, et donc favorisant l’extrême aigu un peu atténué avec ce tweeter. Il n’était peut-être pas assez rodé, ou bien une valeur un peu plus faible aurait redonné une liaison médium-aigu plus proche des précédents. Toujours est-il que l’équilibre peut se finaliser dans les conditions acoustiques du local de destination en jouant sur les composants du filtre et les évents, sachant que l’équilibre de départ avec un ensemble de HPs compatibles en rendement est déjà correct. Le grave avait aussi été modifié par rapport à la première écoute où il avait une certaine tendance à l’embonpoint. 12mH ont calmé les deux 17 inférieurs se chargeant de l’extrême grave, et les évents ont été rallongés. Plus besoin d’un Bryston pour assécher le grave. Personnellement, sur des morceaux de choeurs où on a une belle répartition des voix en largeur comme en profondeur, comme « Sa qui turo » de Cristina Pluhar, ou le Monteverdi d’Alessandrini, comme bien d’autres disques, les trois systèmes sont capables de rendre l’image sonore avec précision, largeur et profondeur, et surtout avec une variabilité qui répond à ce qui est enregistré, et non pas à une « fabrication artificielle et systématique » d’une ambiance peu conforme aux réalités du concert.
Question dosage de l’équilibre, à partir du moment où on en a la possibilité, on en vient à chercher ce qui convient à soi-même. Nicoben parle de neutralité à trouver entre quelque chose de trop beau et quelque chose de trop « terne ». Je réduirais le réglage et le « graal » entre le « beau » et le « vrai ». Le « terne » me paraît encore dans le domaine de l’échec. Je fais un choix qui me « plait » et qui est issu non pas d’une après midi mais de centaines de morceaux et de mois et d’années d’écoute. Cela ne m’empêche pas de le remettre en cause et de chercher à l’améliorer. La variabilité des enregistrement devient supérieure à un certain niveau aux réglages aisément applicables. Certains morceaux sont « chauds », trop chauds, d’autres froids, ou ternes. On cherche une moyenne qui puisse faire vrai, qui soit crédible, réaliste. Un son chaleureux devient lourd pour peu que l’enregistrement en rajoute. Et puis les 24 ou les pavillons atteignent un tel degré de transparence que même avec des courbes assez franchement descendantes ils peuvent facilement paraître « légers », voire parfois désincarnés. Pourtant, on a toutes les informations de matière, de résonances, mais elles constituent une réalité un peu inhabituelle en hifi où par goût, on voudrait avoir le timbre d’un instrument pris à un mètre avec une perspective acoustique prise à 10 mètres. Cela fait beau mais ce n’est pas « vrai ». Mais on a le droit de préférer ce qui fait beau même si cela ne fait pas vrai. Où l’inverse. A chacun son plaisir.
Pour les amplis, je n’ai pas grand chose à rajouter. Bien d’accord avec Nico pour dire que la différence entre 24 et 25 est moins perceptible avec le Marantz qui ne tire pas la quintescence des 24. 25 + Marantz = petit budget mais grand compromis. Mettre un D800 sur les 25 montre leur capacité dynamique et leur capacité en niveau assez énorme. J’ai passé un moment un solo de batterie à fort niveau et je pense que les auditeurs présents étaient à ce moment convaincus qu’on allait ramasser les membranes dans les coins de la pièce. Mais non, elles fonctionnaient toujours sans problème après cette épreuve qu’elles ont surmonté sans distordre un tant soit peu. Pour les nuances, la précision, la délicatesse, la transparence, il est illusoire de penser qu’un 17 à membrane conique associé à un tweeter à 15€ puisse rivaliser avec un AMT entre 1000 et 20000 hz. Il existe des choses sympathiques, avec des équilibres subtils et charmants, mais cela ne court pas dans la même catégorie. Physiquement, mathématiquement, il y a pas photo. Après, on en revient à l’équilibre des timbres, essentiel mais c’est comme la grande cuisine, d’abord, il faut chercher d’excellents produits, ensuite vous composez votre plat en dosant au mieux. On ne fait pas une grande enceinte si ses composants ne sont pas d’abord dynamiques et précis. Ensuite, il faut les choisir pour pouvoir doser à sa guise, ce n’est pas ce qu’il y a de plus évident. Au final, ces enceintes sont « réglables », à peu près comme si on disposait d’un égaliseur. Lors de la première écoute des 25, il y avait sur l’aigu un condensateur papier huilé Leclanché, cru 1950, plein de douceur et de fluidité. Mais pour une enceinte « économique », il fallait trouver quelque chose de plus disponible. Cette fois-ci, il y avait un Mundorf Mcap Supreme, décrit comme ayant une technique d’enroulement sans inductance, et donc favorisant l’extrême aigu un peu atténué avec ce tweeter. Il n’était peut-être pas assez rodé, ou bien une valeur un peu plus faible aurait redonné une liaison médium-aigu plus proche des précédents. Toujours est-il que l’équilibre peut se finaliser dans les conditions acoustiques du local de destination en jouant sur les composants du filtre et les évents, sachant que l’équilibre de départ avec un ensemble de HPs compatibles en rendement est déjà correct. Le grave avait aussi été modifié par rapport à la première écoute où il avait une certaine tendance à l’embonpoint. 12mH ont calmé les deux 17 inférieurs se chargeant de l’extrême grave, et les évents ont été rallongés. Plus besoin d’un Bryston pour assécher le grave. Personnellement, sur des morceaux de choeurs où on a une belle répartition des voix en largeur comme en profondeur, comme « Sa qui turo » de Cristina Pluhar, ou le Monteverdi d’Alessandrini, comme bien d’autres disques, les trois systèmes sont capables de rendre l’image sonore avec précision, largeur et profondeur, et surtout avec une variabilité qui répond à ce qui est enregistré, et non pas à une « fabrication artificielle et systématique » d’une ambiance peu conforme aux réalités du concert.
Question dosage de l’équilibre, à partir du moment où on en a la possibilité, on en vient à chercher ce qui convient à soi-même. Nicoben parle de neutralité à trouver entre quelque chose de trop beau et quelque chose de trop « terne ». Je réduirais le réglage et le « graal » entre le « beau » et le « vrai ». Le « terne » me paraît encore dans le domaine de l’échec. Je fais un choix qui me « plait » et qui est issu non pas d’une après midi mais de centaines de morceaux et de mois et d’années d’écoute. Cela ne m’empêche pas de le remettre en cause et de chercher à l’améliorer. La variabilité des enregistrement devient supérieure à un certain niveau aux réglages aisément applicables. Certains morceaux sont « chauds », trop chauds, d’autres froids, ou ternes. On cherche une moyenne qui puisse faire vrai, qui soit crédible, réaliste. Un son chaleureux devient lourd pour peu que l’enregistrement en rajoute. Et puis les 24 ou les pavillons atteignent un tel degré de transparence que même avec des courbes assez franchement descendantes ils peuvent facilement paraître « légers », voire parfois désincarnés. Pourtant, on a toutes les informations de matière, de résonances, mais elles constituent une réalité un peu inhabituelle en hifi où par goût, on voudrait avoir le timbre d’un instrument pris à un mètre avec une perspective acoustique prise à 10 mètres. Cela fait beau mais ce n’est pas « vrai ». Mais on a le droit de préférer ce qui fait beau même si cela ne fait pas vrai. Où l’inverse. A chacun son plaisir.