Le signal numérique est il robuste ?

[mélaudiophile]

(08-13-2018, 04:11 PM)r11bordo a écrit : Ouais, et il y aurait quoi à part le numérique ? Le quantique ? Parce que l'analogique, en terme de robustesse (et de transparence j'ai envie de dire), cela me semble un chouia en retrait du numérique tout de même ... Hein, Germaine !?

je ne suis pas germaine mais je dis : affirmatif !

Il suffit de faire une copie d'une copie d'une copie..etc.... 50 fois avec un magnéto et la même chose en digital de disque dur en disque dur pour voir quel est le robuste...

Si l'on fait un peu d'histoire , en simplifiant les dates et en considérant que les supports se chevauchent un temps:

--microsillon = 1950 (premier en 1949)
--CD = 1984 (même si lancé en 82.

Nous sommes en 2018, le vinyle a donc duré 34 ans, le CD est là depuis 34 ans et donc le digital (bien qu'utilisé auparavant pour graver certains disques vinyles), donc autant de temps.......

Si on considère qu'un ado achète son premier album à 14 ans, tous les gens qui ont moins de 48 ans n'ont jamais connu le vinyle (sauf par choix ou indisponibilité de certains albums en CD au début - bien que la transition ait été très rapide, tout le monde en avait marre du vinyle....).

Le "vrai " analogique, de l'enregistrement à la gravure, c'est terminé depuis les années 80 (sauf exceptions), les vinyles qui sortent actuellement sont à 99% des masters numériques, j'appelle cela des "CDs qui s'usent" (expression dont je revendique la paternité et popularisée sur le vert par mon pote pp_65).

Le retour au vinyle est une escroquerie lancée intelligemment par les majors avec le secours de revues complices, de fans sincères ayant déjà de belles collections et d'idiots utiles qui braillent "le vinyle c'est mieux" alors qu'ils en possèdent une dizaine écoutés sur un tourne disque à 90 € acheté chez boulanger ou autre.
Le vinyle reste le seul support incopiable, si l'on veut un vinyle, que l'on est obligé d'acheter.
Mon premier CD a été acheté en 1985, de ce moment je n'ai plus acheté un seul vinyle, ma collection est totalement analogique.
Comme la réalité est plus complexe, il arrive que le master de certains vinyles (antérieurs au CD) est bien meilleur que celui qui a été fait pour la réédition en CD ou démat, après la question ne se pose plus, y en a plus.

La question de Pascal est intéressante car elle pose le problème de transporter et de ne pas dégrader le signal digital, mais robuste ou pas le digital est notre monde maintenant, et coup de chance il est extrêmement robuste.

jean