[Image: banniereforumhifi.jpg] (September 11) x

Note de ce sujet :
  • Moyenne : 0 (0 vote(s))
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
Comment les faux groupes générés par IA déferlent sur les plateformes
#21
Moi j'ai réservé le futur album "Caruso chante Maître Gim's". Trés prometteur!
Plus sérieusement, ces pseudo-compositions me font penser aux musiques d'ascensceurs et d'ambiances produites par la Muzac dès 1945 aux USA. Des productions etudiées pour orienter les clients des hypermarchés à la surconsommation. Là, on gagne du temps, c'est tout. Mais c'est toujours autàt sinistre...
Répondre
#22
"Caruso chante Maître Gim's", hahaha, j'adore !!
BARETTE JSV-Audio signature + câble signature
DRIVE: CDT 8 pro + câble MPC source mark 4 / toslink Pangea premier SE
DAC: Hegel HD25 + câble Atlas eos  DD / câbles RCA Esprit kappa
AMPLI: Exposure 3010S2D  + câble Atlas eos DD
COLONNES: câbles Atlas Z 3.5 hyper achromatic / JMR cantabile jubile

Et aussi dessinateur de BD  Joker
Répondre
#23
(08-23-2025, 01:52 PM)coolsound a écrit : J'ai entendu qq créations musicales d'IA en country, pop rock et hard et c'est aussi fade que la production moyenne de pleins de musiciens [...]
j'avais entendu une création par IA d'un air "à la Vivaldi". Excusez mon langage, mais: c’était puissamment emmerdant.
De même qu'un désodorisant "senteur Lila" pour cabinet de toilette n'est pas sans vaguement évoquer le parfum de la fleur, de même cette "chose" produite par IA, je l'admets, n'était pas sans vaguement rappeler un lointain parfum de Vivaldi. Mais sous un mode atrocement soporifique, façon sous-musique d'ascenseur pour centre commercial.

Une interprétation: cette médiocrité doit tenir au volume, en l'occurrence trop réduit, des données disponibles (= toutes les partitions de Vivaldi) avec lesquelles il faut entraîner ces algorithmes. Quelle que soit la fécondité du compositeur, un homme a en effet toujours beaucoup trop peu vécu, et produit, pour engendrer les gigantesques ensemble de données nécessaires pour entraîner correctement une IA.
Dans cette hypothèse, la musique classique serait ainsi plus ou moins "à l'abri" de la concurrence d'une production par IA d’œuvres fictives, écrites "à la manière de".
(j'espère que cette hypothèse est vraie)
Lecteur YBA 1 Delta double alimentation - Platine à bras tangentiel sur air Pre-Audio DE1800NG, Ortofon 2M Black - PréPhono Pro-Ject RS2 - Préamplificateur Heart Aries Cerat Incito - Amplificateur YBA Signature Classic stéréo - Panneaux Analysis Audio Epsilon - Câblage modulation, YBA Diamond - HP, Nordost Flatline - Acoustique 4 panneaux diffuseurs SMT S-wing - Secteur ligne dédiée
Répondre
#24
Du nouveau: 
"Spotify a dévoilé, jeudi 25 septembre, plusieurs mesures pour encourager artistes et éditeurs à se montrer plus transparents quant à l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA), ainsi que pour limiter certaines dérives. La plateforme suédoise recommande aux musiciens et producteurs de se conformer à un nouveau standard développé par l'organisation professionnelle DDEX, qui quantifie le recours à l'IA.

Depuis le début de l'année, DDEX permet de faire figurer dans le descriptif d'un morceau s'il a été entièrement, partiellement ou pas du tout fabriqué avec de l'IA. Une fois ces métadonnées (renseignements complémentaires aux informations de base) intégrées, "nous commencerons à les afficher dans l'application", a promis Sam Duboff, responsable du marketing pour la musique au sein du site de streaming audio.

Le système fonctionne sur la base du volontariat et Spotify n'impose pas à ceux qui téléchargent du contenu sur sa plateforme de faire état du rôle de l'IA dans leur production. "Au départ, les gens avaient une vision binaire : c'est de l'IA ou ça n'en est pas", a expliqué, lors d'une présentation, Charlie Hellman, responsable de la musique sur Spotify. "Mais en réalité", a-t-il poursuivi, "nous voyons qu'elle est utilisée de nombreuses façons différentes, à toutes les étapes du processus."

Spotify ne veut pas "punir les artistes qui se servent de l'IA de façon authentique et responsable", a dit Charlie Hellman. Selon Sam Duboff, "plus de 15 labels et distributeurs" se sont déjà engagés auprès de la plateforme à se conformer à la nomenclature DDEX.

Deezer est, à ce jour, la seule plateforme audio majeure à signaler systématiquement les titres entièrement générés par l'intelligence artificielle. En juin, la popularité soudaine d'un groupe IA, The Velvet Sundown, a mis en avant le sujet, leur chanson la plus populaire dépassant les trois millions d'écoutes sur Spotify.

Concernant les morceaux identifiés par Spotify comme entièrement créés grâce à l'IA générative, "leur audience est minime", a indiqué Sam Duboff. "C'est vraiment un petit pourcentage d'écoutes." "En général", a-t-il fait valoir, "quand la musique ne demande pas beaucoup d'efforts à créer, elle tend à être de mauvaise qualité et ne trouve pas de public." Toujours sur le front de l'IA, Spotify dit vouloir s'attaquer aux "acteurs malveillants", selon Sam Duboff, qui utilisent cette technologie pour mettre en avant leur contenu sur l'application, grâce notamment à la manipulation des algorithmes de recherche et de recommandation.

La plateforme a également annoncé jeudi avoir mis à jour son règlement pour "rendre plus clair le fait que l'utilisation d'IA non autorisée, (...) de "deepfakes" ou d'autres répliques ou imitation (sans accord) n'est pas permise" et que les contenus concernés "seront retirés de Spotify", selon Sam Duboff."
"Les vinyles neufs qui sortent actuellement sont fait à 99,99% avec les mêmes fichiers numérique que ceux qui sont diffusés en streaming, gravés sur CD ou les fichiers eux-mêmes, vendu tel quel, par les maisons de disques ... et n'ont donc aucun intérêt ..."

Répondre
#25
Il y a beaucoup de musique nulle produite par "l'intelligence naturelle", pourquoi n'y aurait-il pas de bonne musique produite par l'intelligence artificielle ?

(Ah, ça c'est un bon sujet pour le bac ce philo, pas vrai ? Je relève les copies dans deux heures.)  Rolleyes Perplexe
Répondre
#26
dito (mais ne vaut, peut-être, que pour la musique classique):
(08-26-2025, 05:31 PM)orfeo_monteverdi a écrit : Une interprétation: cette médiocrité doit tenir au volume, en l'occurrence trop réduit, des données disponibles (= toutes les partitions de Vivaldi) avec lesquelles il faut entraîner ces algorithmes modèles. Quelle que soit la fécondité du compositeur, un homme a en effet toujours beaucoup trop peu vécu, et produit, pour engendrer les gigantesques ensemble de données nécessaires pour entraîner correctement une IA.
Dans cette hypothèse, la musique classique serait ainsi plus ou moins "à l'abri" de la concurrence d'une production par IA d’œuvres fictives, écrites "à la manière de".
(j'espère que cette hypothèse est vraie)

En IA, les volumes de données nécessaires pour entraîner valablement un modèle sont proprement astronomiques.
Répondre
#27
(10-04-2025, 01:01 AM)Fidel Costar a écrit : Il y a beaucoup de musique nulle produite par "l'intelligence naturelle", pourquoi n'y aurait-il pas de bonne musique produite par l'intelligence artificielle ?
(...)

Voilà un point de vue de consommateur. Confused

Si on arrive à se placer en tant que citoyen d'une civilisation, en allant plus loin dans la réflexion sur les implications du modèle économique induit par ce déferlement, il est probable d'arriver à une conclusion moins... euh... "hâtive" Dodgy (?)

Cf. quelques vidéos bien senties d'un compositeur (Piano Jazz Concept), notamment : L'ultime danger de l'IA — synthèse et prédictions
Non-croyant pratiquant
Répondre
#28
(10-04-2025, 01:01 AM)Fidel Costar a écrit : Il y a beaucoup de musique nulle produite par "l'intelligence naturelle", pourquoi n'y aurait-il pas de bonne musique produite par l'intelligence artificielle ?
La première (beaucoup de musique nulle) servant du reste à entraîner la seconde (l'IA), on a alors: shit IN => shit OUT...

Ceci, rapporte Benoît Frenay, chercheur lauréat du Prix scientifique pour l'informatique d'IBM Belgium, a d'ailleurs déjà fait l'objet de modélisations - et dès lors que des IA absorbent pour leur entraînement ce que d'autres recrachent sur le Net, on a du souci à se faire pour la qualité des contenus, qui risque de partir progressivement en spirale descendante...
Sans compter que les humains aujourd'hui produisent beaucoup moins de contenu (ils font du frottis digital compulsif à leur stupidophone)
Vous avez dit...problème de civilisation? (voir ci-dessous, article d'un auteur du Times)



The Dawn of the Post-Literate Society (Substack)
(L'aube de la société post-alphabétisée)

VERSION ORIGINALE  (traduction Google ci-dessous)

The world of print is orderly, logical and rational. In books, knowledge is classified, comprehended, connected and put in its place. Books make arguments, propose theses, develop ideas. "To engage with the written word," the media theorist Neil Postman wrote, "means to follow a line of thought, which requires considerable powers of classifying, inference-making and reasoning."

As Postman pointed out, it is no accident, that the growth of print culture in the eighteenth century was associated with the growing prestige of reason, hostility to superstition, the birth of capitalism, and the rapid development of science. Other historians have linked the eighteenth century explosion of literacy to the Enlightenment, the birth of human rights, the arrival of democracy and even the beginnings of the industrial revolution. The world as we know it was forged in the reading revolution.

Now, we are living through the counter-revolution. More than three hundred years after the reading revolution ushered in a new era of human knowledge, books are dying. Numerous studies show that reading is in free-fall. Even the most pessimistic twentieth-century critics of the screen-age would have struggled to predict the scale of the present crisis. In America, reading for pleasure has fallen by forty per cent in the last twenty years. In the UK, more than a third of adults say they have given up reading. The National Literacy Trust reports "shocking and dispiriting" falls in children's reading, which is now at its lowest level on record. The publishing industry is in crisis: as the author Alexander Larman writes, "books that once would have sold in the tens, even hundreds, of thousands are now lucky to sell in the mid-four figures."

[...] What happened was the smartphone, which was widely adopted in developed countries in the mid-2010s. Those years will be remembered as a watershed in human history. Never before has there been a technology like the smartphone. Where previous entertainment technologies like cinema or television were intended to capture their audience's attention for a period, the smartphone demands your entire life. Phones are designed to be hyper-addictive, hooking users on a diet of pointless notifications, inane short-form videos and social media rage bait.




TRADUCTION FRANÇAISE (traduction Google)

Le monde de l'imprimé est ordonné, logique et rationnel. Dans les livres, le savoir est classé, compris, relié et mis à sa place. Les livres argumentent, proposent des thèses et développent des idées. « S'intéresser à l'écrit », écrivait le théoricien des médias Neil Postman, « implique de suivre une ligne de pensée, ce qui requiert des capacités considérables de classification, d'inférence et de raisonnement.»

Comme l'a souligné Postman, ce n'est pas un hasard si l'essor de la culture de l'imprimé au XVIIIe siècle a été associé au prestige croissant de la raison, à l'hostilité à la superstition, à la naissance du capitalisme et au développement rapide de la science. D'autres historiens ont lié l'explosion de l'alphabétisation au XVIIIe siècle aux Lumières, à la naissance des droits de l'homme, à l'avènement de la démocratie et même aux débuts de la révolution industrielle. Le monde tel que nous le connaissons a été forgé par la révolution de la lecture.

Nous vivons aujourd'hui la contre-révolution. Plus de trois cents ans après que la révolution de la lecture a inauguré une nouvelle ère du savoir humain, le livre est en train de mourir. De nombreuses études montrent que la lecture est en chute libre. Même les critiques les plus pessimistes du XXe siècle sur l'ère du grand écran auraient eu du mal à prédire l'ampleur de la crise actuelle. Aux États-Unis, la lecture pour le plaisir a chuté de 40 % au cours des vingt dernières années. Au Royaume-Uni, plus d'un tiers des adultes déclarent avoir abandonné la lecture. Le National Literacy Trust signale une baisse « choquante et décourageante » de la lecture chez les enfants, qui atteint désormais son plus bas niveau historique. Le secteur de l'édition est en crise : comme l'écrit l'auteur Alexander Larman, « des livres qui se vendaient autrefois par dizaines, voire centaines de milliers d'exemplaires, ont désormais la chance de se vendre à des prix à quatre chiffres.»

[…] Ce qui est arrivé, c'est le smartphone, largement adopté dans les pays développés au milieu des années 2010. Ces années resteront dans les mémoires comme un tournant dans l'histoire de l'humanité. Jamais une technologie n'avait existé comme le smartphone. Alors que les technologies de divertissement précédentes, comme le cinéma ou la télévision, étaient censées captiver l'attention du public pendant un temps, le smartphone vous accapare toute votre vie. Les téléphones sont conçus pour être hyper addictifs, accrochant les utilisateurs à un régime de notifications inutiles, de courtes vidéos insensées et d'appâts à rage sur les réseaux sociaux.
Répondre


Sujets apparemment similaires…
Sujet Auteur Réponses Affichages Dernier message
  Plateformes de streaming et différences de rendu sonore… Olivier 44 61 14,223 05-19-2025, 10:27 AM
Dernier message: Le dom
  Discogs : Comment constituer sa Collection quand on ne peut plus compter ses albums ? BlackNapkins 12 3,446 12-04-2024, 01:22 PM
Dernier message: yanamar
  Comment composez-vous votre discothèque? Anthrax 27 34,109 03-30-2024, 10:24 PM
Dernier message: marlène
  comment la musique rencontra l'informatique Vacuum 2 1,998 05-06-2023, 10:03 PM
Dernier message: Vacuum
  Comment tester le matériel en magasin Fidofidel 11 5,082 02-28-2023, 07:21 PM
Dernier message: coolsound

Atteindre :


Utilisateur(s) parcourant ce sujet : 1 visiteur(s)