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01-12-2018, 06:47 PM
(Modification du message : 01-12-2018, 07:14 PM par turuk.)
@ Joël
Les Vienna ont très bonne réputation, sinon qu'avec le FX , tel que rapporté , ce n'est pas optimal en termes de puissance et/ou de rendement , donc mieux vaut aller voir ailleurs question enceintes si il y a volonté de garder le FX.
@Nicoben
Plusieurs personnes m'ont rapporté qu'effectivement , le Nad est parmi les meilleurs ampli. numériques, sinon qu'il propose une restitution un peu ... numerique.
Quant aux Martens, il leur faut de la puissance pour qu'elles consentent à chanter.
Oui Nico, je suis d'accord, le tube n'est pas une fin en soi, mais on peut difficilement s'en passer pour restituer toute l'humanite de la musique, Joël ne semble pas prêt pour se séparer de son pré.
@Rogers
Le Lector est le client idéal pour aller avec un FX, très chaud comme restitution, mais il y a d'autres lecteurs CD à tubes ( je persiste à dire que c'est ce qui manque aux FDA ) plus abordables ...
Un Cayin 17 tweake par exemple ...
Et d'une façon générale, je reste persuadé qu'un système bien mis en œuvre, malgré nos différences culturelles ( un japonais n'entend pas comme un allemand, ou un italien, car nous sommes des mille feuilles d'affects, d'éducation, de formatage, ... ) peut faire l'unanimité !
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01-12-2018, 07:06 PM
(Modification du message : 01-12-2018, 07:23 PM par rogers.)
Oh mais ça va vite ! J'avais un peu perdu l'habitude des forums et j'ai manqué les interventions de Joël C et de Nicoben qui complètent ce que j'ai pu écrire ! Vive la perplexité, le doute fécond, la diversité des attentes et des perceptions, et l'expérimentation !
@ Lazar Les masses orchestrales, c'est ce que j'écoute en priorité, plus encore que le piano. Et à niveau fort élevé. En général le 802 s'en tire fort bien, avec une lisibilité que je n' ai pas obtenue avec d'autres amplis. Essayez donc cette 5ème de Mahler par Haitink / Berlin ( Philips ) , le début, redoutable. Sur quel système écoutez-vous ? Sans préjuger des qualités de ce système * , ne pas oublier que certaines chaînes peuvent faire passer plus facilement un message en le simplifiant. Une restitution peut paraître plus confuse ou affectée de distorsion simplement parce qu'elle est plus documentée. "C'est quoi ce truc bizarre que j'entends là ? d'où ça sort ? Que me fait donc cet ampli ? " Eh bien c'est tout bêtement le nasillement d'un hautbois qu'un autre ampli n'avait pas perçu, perdu dans la masse. Le genre de choses qui arrive...
* bon, j'ai vu: " une paire de BW802 de 1981 strictement d'origine ". Cela doit permettre d'identifier la distorsion sans erreur. Perplexité nouvelle...
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01-12-2018, 07:48 PM
(Modification du message : 01-12-2018, 07:52 PM par bbill.)
(01-12-2018, 05:54 PM)Nicoben a écrit : l’entrée numérique du FDA rendait très bien la restitution d’une platine vinyle avec son artillerie lourde de préamplification qualitative. Cela n’empêchait pas le QA100 de se prendre une fessée par le Nad M2 en terme de dynamique, fluidité, variété, même si capable de rendre la différence sans souci entre deux sources differentes
j'ai apprécié le FX802 de cette filière puis plus encore le QA100 mais c'est, en effet, ton NAD M2 qui m'a donné l'envie d'aller plus loin !
quant à la platine LP, le résultat est bluffant sur un FDA si l'étage A/D est performant.. si le LP a été bien enregistré.. si la musique est de qualité..
(01-12-2018, 07:06 PM)rogers a écrit : Les masses orchestrales, c'est ce que j'écoute en priorité, plus encore que le piano. Et à niveau fort élevé. En général le 802 s'en tire fort bien, avec une lisibilité que je n' ai pas obtenue avec d'autres amplis. Essayez donc cette 5ème de Mahler par Haitink / Berlin ( Philips ) , le début, redoutable.
tu devrais essayer cette fameuse 5° de Mahler avec le M2 ou un équivalent..
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@rogers, excellentes enceintes que ces BW ! Encombrantes mais efficaces. Je les utilise toujours de temps en temps.
Le fxaudio802c est un petit appareil de "service" grâce a ses possibilités de connexions , mais sonne comme un bas de gamme des années 70/80.
Pour Malher, je vais de ce pas ressortir cette 5ème et l'écouter sur des 66.
Bonne journée.
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(01-13-2018, 09:57 AM)Lazar a écrit : @rogers, excellentes enceintes que ces BW ! Encombrantes mais efficaces. Je les utilise toujours de temps en temps.
Le fxaudio802c est un petit appareil de "service" grâce a ses possibilités de connexions , mais sonne comme un bas de gamme des années 70/80.
Pour Malher, je vais de ce pas ressortir cette 5ème et l'écouter sur des 66.
Bonne journée.
Alors bonne écoute ! Les 66 ( je viens de revendre les miennes ) apprécieront.
C'est l'occasion de recommander une fois de plus le coffret DG réunissant les enregistrements ( exclusivement live ) , de Bernstein des années 80 pour constituer une intégrale, sublime, de sens et de son. J'avais encore les 66 quand je l'ai acheté: elles ont bien fait honneur à ce coffret.
Les amateurs de Mahler auront bien sûr d'autres versions de chacune de ces symphonies. Entre autres celle que j'ai signalée, cette " fameuse " 5 ème Haitink / Berlin, si difficile à " passer ". Infiniment plus intéressante à écouter que celle de Chailly avec Amsterdam, invraisemblablement fastueuse, mais qui me laisse toujours un peu sur ma faim, trop "parfaite ".
D' autre part, l'enregistrement d'Haitink, en dépit de la difficulté à lui rendre justice par le matériel, est un des rares à faire entrevoir la toute puissance de l'orchestre de Berlin. Même maladroitement reproduit par nos systèmes (ceux que j'ai pu utiliser en tout cas ) il parvient à nous faire approcher de ce qu'on ressent au concert: on croit être au maximum de la puissance quand on franchit encore un cran, puis un autre encore , quand enfin c'est la salle tout entière qui entre en lévitation. Et cela ... sans la moindre distorsion ! Quand j'ai acheté ce disque j' avais à l'époque des PEL MIV : ça envoyait ! Dommage qu' Haitink n' ait pas pu mener à terme l'intégrale commencée avec Berlin !
Dommage aussi que la popularité de Mahler ait été si tardive: les labels de l'âge d'or de l'enregistrement symphonique , fin des années 50, début 60, " Mercury Living Presence ", " RCA Living Stereo " ne nous offrent, à ma connaissance, pas la moindre page de Mahler !
La reconnaissance de Mahler se développe plus tard avec le développement généralisé de la stéréophonie, début des années 70 , incontournable atout pour un symphonisme aussi foisonnant, et surtout, exploitant souvent les effets d'espace et d'écho. Le film de Visconti " Mort à Venise " a largement contribué, également, à cette reconnaissance. A noter que Visconti, pourtant fin mélomane, prestigieux metteur en scène d'opéra, n'avait découvert la musique de Mahler qu'assez peu de temps avant la réalisation de son film. Mahler avait dit, devant l' insuccès de ses oeuvres: " mon heure viendra ! ". Ce dernier détail dit à quel point il lui aura fallu attendre !
Pour ce qu'elles doivent à l'audiophilie, pour ce que l'audiophilie leur doit, ces symphonies de Mahler me paraissent devoir être des oeuvres de chevet pour tout amateur de musique et de son !
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@rogers concernant Malher :
Ne possédant pas les 2 interprétations que vous citez, j'en ai écouté 3 autres.
Haitink dirigeant le Concertgebouw en 1970.
Václav Neumann et la Philharmonie Tchèque dans les années 70 également .
Karajan et l'orchestre de Berlin .
3 manières d'aborder une même oeuvre , le plus abouti me semblant être Haitink, dont l'orchestre possèderait la tradition la plus authentique dans cette musique.
Il faut évidemment le matériel et le local adéquat pour faire sonner comme il se doit, ce type de musique.
Bonne journée.
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(01-16-2018, 10:03 AM)Lazar a écrit : Haitink dirigeant le Concertgebouw en 1970.
Václav Neumann et la Philharmonie Tchèque dans les années 70 également .
Karajan et l'orchestre de Berlin .
3 manières d'aborder une même oeuvre , le plus abouti me semblant être Haitink, dont l'orchestre possèderait la tradition la plus authentique dans cette musique.
Bonne journée.
C'est exact, l'intégrale Haitink / Concertgebouw d' Amsterdam est magnifique, et splendidement (équilibre parfait rondeur, éclat, timbres, espace ) enregistrée. J' en possède plusieurs volets ( mais pas la 5ème !) en vinyle, notamment la 3ème, peut-être la plus réussie.
Pour une bouchée de pain on peut s'offrir le coffret Klemperer ( 2, 4, 7, 9 + " Chant de la terre " ) offrant des prises de son d'une grande puissance et d'un grand naturel, admirablement remastérisées et qui tiennent tête aux versions vinyle déjà extraordinaires. Plusieurs pages de ce coffret sont pour l'île déserte.
Bref, les amateurs de Mahler sont aujourd'hui comblés tant est grande l'offre aussi bien chez les anciens (Walter, Adler , Horenstein, Klemperer... ) les promoteurs historiques de l'oeuvre, que chez les modernes (notamment Boulez, qui, comme Karajan y est venu tardivement ), sans oublier Bernstein dont la passion pour Mahler a été constante, et quelques russes inspirés ( Svetlanov, Kondrashin...)
A propos de la 5ème Haitink / Berlin dont le début est si difficile à " passer ", j' étais allé l'écouter chez un ami équipé d'un système à 50000 euros, au bas mot, pour constater que finalement, "c 'était bien la peine " ( système néanmoins admirable sur plein d'autres disques attention ! il ne s'agit pas ici du discours habituel sur les systèmes haut de gamme qui ne seraient pas capables en fin de compte d'offrir le minimum d'émotion attendu.) Pour l' anecdote ( et pour la rubrique "accessoires " ), l'ami possesseur de ce système s'était équipé d'un démagnétiseur, une petite machine qui faisait tourner le CD à toute vitesse.
Une fois le CD soumis à ce petit vertige, on pouvait constater une légère décrispation sur les tutti les plus sévères. Mais ce n'était pas encore vraiment ça.
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01-19-2018, 12:45 PM
(Modification du message : 01-19-2018, 12:46 PM par Joël C..)
De toute façon, pour les grandes masses orchestrales et les enregistrements compliqués, le maillon le plus discriminant reste à mon avis l’enceinte acoustique (et aussi la pièce d’écoute).
Chez moi, je n’ai aucun soucis avec la cinquième de Mahler, même à niveau SPL très élevé.
Les petits formats restent dans l’ensemble limitants.
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01-20-2018, 03:31 PM
(Modification du message : 01-20-2018, 03:35 PM par Lazar.)
(01-19-2018, 11:32 AM)rogers a écrit : (01-16-2018, 10:03 AM)Lazar a écrit : Haitink dirigeant le Concertgebouw en 1970.
Václav Neumann et la Philharmonie Tchèque dans les années 70 également .
Karajan et l'orchestre de Berlin .
3 manières d'aborder une même oeuvre , le plus abouti me semblant être Haitink, dont l'orchestre possèderait la tradition la plus authentique dans cette musique.
Bonne journée.
C'est exact, l'intégrale Haitink / Concertgebouw d' Amsterdam est magnifique, et splendidement (équilibre parfait rondeur, éclat, timbres, espace ) enregistrée. J' en possède plusieurs volets ( mais pas la 5ème !) en vinyle, notamment la 3ème, peut-être la plus réussie.
Pour une bouchée de pain on peut s'offrir le coffret Klemperer ( 2, 4, 7, 9 + " Chant de la terre " ) offrant des prises de son d'une grande puissance et d'un grand naturel, admirablement remastérisées et qui tiennent tête aux versions vinyle déjà extraordinaires. Plusieurs pages de ce coffret sont pour l'île déserte.
Bref, les amateurs de Mahler sont aujourd'hui comblés tant est grande l'offre aussi bien chez les anciens (Walter, Adler , Horenstein, Klemperer... ) les promoteurs historiques de l'oeuvre, que chez les modernes (notamment Boulez, qui, comme Karajan y est venu tardivement ), sans oublier Bernstein dont la passion pour Mahler a été constante, et quelques russes inspirés ( Svetlanov, Kondrashin...)
A propos de la 5ème Haitink / Berlin dont le début est si difficile à " passer ", j' étais allé l'écouter chez un ami équipé d'un système à 50000 euros, au bas mot, pour constater que finalement, "c 'était bien la peine " ( système néanmoins admirable sur plein d'autres disques attention ! il ne s'agit pas ici du discours habituel sur les systèmes haut de gamme qui ne seraient pas capables en fin de compte d'offrir le minimum d'émotion attendu.) Pour l' anecdote ( et pour la rubrique "accessoires " ), l'ami possesseur de ce système s'était équipé d'un démagnétiseur, une petite machine qui faisait tourner le CD à toute vitesse.
Une fois le CD soumis à ce petit vertige, on pouvait constater une légère décrispation sur les tutti les plus sévères. Mais ce n'était pas encore vraiment ça.
Bruno Walter est à mon sens celui qui a le mieux traduit l'esprit de Malher dans ses interprétations
Les prises anciennes passent bien en numérique.
Écoutez la 5 de 1948 !
Un ami m'a prêté la version de Haitink dont vous me dîtes beaucoup de bien et je vais l'écouter à haut niveau.
Bonne journée.
(01-19-2018, 12:45 PM)Joël C. a écrit : De toute façon, pour les grandes masses orchestrales et les enregistrements compliqués, le maillon le plus discriminant reste à mon avis l’enceinte acoustique (et aussi la pièce d’écoute).
Chez moi, je n’ai aucun soucis avec la cinquième de Mahler, même à niveau SPL très élevé.
Les petits formats restent dans l’ensemble limitants.
Surtout la reproduction d'un transitoire violent sans dégât pour l'enceinte.
Certains disques Denon sont dangereux pour le matériel trop léger.
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