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Vivid Audio Giya G3, puis Kii3+BXT, puis Magico S3 mkII dans une pièce dédiée
HS ON
At Thierry NK :
Donc, le CD qui me permet de supporter la "boite à clous" : http://www.amazon.fr/gp/product/B00NU9VC...ge_o00_s00
Il est vrai que SEUL, le clavecin est quelque peu insupportable...
HS OFF
Ce n'est pas toi qui aimes la Musique... Mais la Musique qui te fait aimer... Thierry.
Mon contexte : http://www.living-leedh.com/?page_id=528
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(03-15-2016, 02:26 AM)jalucine a écrit :
(03-12-2016, 10:08 AM)tonton flingueur a écrit :
(03-12-2016, 01:37 AM)jalucine a écrit : Boudiou, ça plane sévère sur ce fil. J'adore.

Il me semble qu'à l'état naturel, dans la nature quoi, au milieu des bêtes, notre ouïe a une capacité étonnante à localiser tout bruit dans l'espace en direction et en distance, et pour ce qui est de la direction, malgré que l'on ne possède QUE DEUX "MICROS", on parvient quand même à ressentir aussi la dimension verticale, ce qui en soit reste surprenant.


Emmanuel Piat dit sur HCFR en répondant à cette phrase:

"Si je reprend ton exemple de l'oiseau dans un autre post, ce n'est pas la source ni sa position dans l'espace qui crée la perception mais notre cerveau."


"oui et non. Les HRTF, ça existe scientifiquement et c'est très utilisé et c'est cela que j'illustrais dans mon exemple de l'oiseau. Le chgt de tonalité qui n'est pas mineur du tout est lié à la HRTF (head related tranfer function). De même que la perte de ponctualité de la source. Par contre, tu as tout à fait raison de dire que le cerveau va aider pour la localisation. On entend les oiseaux en l'air parce qu'on sait aussi que les oiseaux sont dans le ciel. Notre système auditif est tellement médiocre pour localiser les sources surround (notamment les sources verticales) que cette aide du cerveau permet d'avoir une perception qui reste cohérente (mais elle est aussi parfois fausse...). Ce truc est connu de tous les mixeurs pour faire des effets : on met sur l'image qq oiseaux dans le ciel, et comme par magie, on entend dans le champ surround les oiseaux ds la plafond de la salle (idem pour les avions) grâce à la fusion des sens opérée par le cerveau.

Au passage je vais détruire un mythe qui a la vie dure et qui montre à quel point la psychoacoustique est mal connue du grand public. C'est le coup de l'ambulance. Tout le monde dit que la variation fréquentielle du pin-pon quand l'ambulance s'approche puis s'éloigne est lié à variation de la vitesse relative de la source sonore par rapport à vous : c'est l'effet doppler. Sauf que, pas de bol, même si la vitesse tombe à zéro (ambulance et vous-même dans les embouteillages), le phénomène perdure. C'est en fait parce que l'effet doppler est très minoritaire devant un autre phénomène prépondérant qui est celui du filtrage fréquentiel induit par le placement de la source (et celui-là, il n'est pas léger du tout ! (les moyennes et hautes fréquences sont complètement chamboulées notamment pdt les 2 sec ou l'ambulance passe de la zone arrière à la zone avant et c'est là où ça se fait vraiment sentir). Donc ce que vous entendez qd une ambulance passe, c'est votre HRTF (+un peu de doppler si l'ambulance va vite). Fin d'un mythe."

Exemple de question acoustique à résoudre. Je suppose que la sirène d'une ambulance comporte deux" trompettes" derrière la calandre et tournées vers l'avant. Le fait est que ce genre de "HP" est très directif et d'autant plus que les fréquences sont aigues. Si on est devant l'ambulance, qu'elle avance ou pas, on va entendre plein pot les fréquences aigues, alors que si on est derrière, les fréquences graves seront un peu atténuées, mais les fréquences élevées le seront beaucoup. À partir de la même source sonore produisant le même son, on va donc percevoir un son différent en niveau et en composition harmonique si on est derrière l'ambulance. Et cette même source donnera un son encore différent une fois filtré par les parois de la cabine.   Tout cela est purement physique et les différences de sons de cette sirène ne dépendent toujours pas d'un état cérébral particulier.
Pour avoir été dans l'ambulance en tant que conducteur, malade et aussi comme tout le monde à l'extérieur, si le cerveau n'interprète pas de différentes manières ce qu'il  entend....c'est qu'il y a une porte qui ne s'ouvre pas quelque part.... Confused

Le problème des salles réverbérantes est analogue en terme de directivité des enceintes. Une enceinte neutre en chambre sourde, c'est-à-dire mesurée dans l'axe à un mètre, va quand même, sauf exception, être directive. Les aigus seront projetés en général dans un cône d'une trentaine de degrés dans l'axe, tandis que les boomers balançant le grave dans toutes les directions de l'espace, va devoir envoyer beaucoup plus d'énergie pour que, dans l'axe de l'enceinte, son niveau acoustique atteigne celui du tweeter lors de la mesure. Dans une chambre sourde, l'énergie dispersée hors de l'axe est absorbée par les parois de la chambre et ne revient pas vers le micro. Dans son home sweet home, tous les murs et les cloisons renvoient les fréquences graves vers l'auditeur, avec un nombre variable de réflexions, ce qui fait que les fréquences graves dépassent largement le niveau d'aigu qui reste concentré dans un champ réduit. Ce qui fait que certains acousticiens préconisent, comme sur le schéma montré par Thierry, des bass-trap dans les coins derrière les enceintes, pour que le grave soit absorbé à ce niveau et ne vienne pas polluer l'onde avant des HPs par réflexions. Il y a d'autres façons de gérer le problème, comme par exemple ton audit qui a à mon avis un meilleur niveau de cohérence, une meilleure gestion des premières réflexions. Mais il y a encore d'autres solutions intéressantes encore plus extrêmes comme le système à pavillons dont j'ai montré la photo, ou bien extrêmement convivial comme le système Steinway-Lingdorf "S", compact mais parfaitement étudié pour exploiter au mieux une salle d'écoute très normale, et dans un tel cadre, c'est difficile de faire mieux à mon avis. La ligne array en pavillon pour les basses reste une excellente solution pour le contrôle et la descente! Et ta solution mise en œuvre chez toi reprend le principe mais le contrôle strict( Big Grin ) de l'extrême grave me semble dommageable, mais on en a déjà parlé Cool .
Mais ce qui m'étonne c'est que tu préconises un système avec caissons, solution qui me séduit, mais que tu réfutes chez toi pour compléter le "contrôle strict ". 

Cependant, dans ton raisonnement tu continues à ne parler que des basses en omettant, volontairement j'en suis sûr Big Grin , de parler du contrôle des autres fréquences par réflexions dans la pièce, même si tu en parles .....un peu!
Cette vision me semble très/trop étroite.... Wink   

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Même si le but de la musique est d'apporter du plaisir et de l'émotion, je cherche à rester dans le domaine le plus factuel et objectif possible quand je veux optimiser mon système. Les émotions dépendent de trop de facteurs culturels, éducatifs, gustatifs, etc... C'est affaire de chacun et on suppose que tout le monde ici profite d'émotions à écouter de la musique, même si ce n'est pas la même ni reproduite de la même façon. Je ne vais pas tartiner des pages de forum avec mes réactions intimes au violon de machin ou à la voix de truc. Ce que l'on fait ici est de s'aider à profiter au mieux du plaisir de la musique. C'est pourquoi je sépare trois domaines de mon cerveau, pour ceux qui sont les plus reconnus : les micros+préampli+décodeurs (le système auditif en lui-même jusqu'aux aires corticales dévolues à l'audition, le cerveau central (primitif) qui gère les émotions et est capable de réagir aux sons SANS que le reste du cortex intervienne, notamment sur les rythmes, la complicité inter-individus et la texture des sons (plaisant ou déplaisant), la troisième partie étant le reste du cortex qui va établir toutes les relations imaginables.
Le premier domaine est capable à partir des 1 et des zéros envoyés par les oreilles internes de concrétiser mentalement les sons dans leurs fondamentales, leurs harmoniques, leurs évolutions dans le temps, la phase, la direction et la distance de la source, les réverbérations, les échos, les distorsions, leurs mémorisations, tout ceci avec un degré de précision variable suivant les circonstances et les individus, entrainés ou pas, musiciens ou pas, malade ou pas, en ambulance ou à coté.

Je ne réfute pas la solution du caisson. Les deux boomers inférieurs des 24 et des 25 se comportent comme des caissons. L'idée est très très proche de ce que propose le système S de Lingdorf. Ils sont fait pour travailler dans l'angle entre le plancher et le mur arrière, et pas loin du mur latéral.

Le problème le plus critique de la hifi est de gérer le grave dans une pièce d'habitation. Le médium et l'aigu sont bien plus facile à gérer avec des zones d'absorption, de diffusion ou de réflexion disposées dans la pièce selon les circonstances et ses propres goûts. Je n'ai rien à ajouter à ce sujet que ce qui a été déjà dit. Sachant quand même qu'il faut théoriquement pour amortir une fréquence une épaisseur de matériaux égale à la moitié de la longueur d'onde, soit 50 cm pour du 300 hz. C'est pour cela que les pièges à son sont si utiles.
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Cool Merci pour l'explication sur les 3 domaines de ton cerveau Wink
Je comprends mieux pourquoi la "rééducation", cherchant à rassembler les 3 domaines en un tout global, reste un message difficile à faire passer dans la vraie vie!(Joke de pro Big Grin ).


Pour tes productions, le fait que tes HP soient "installés" comme des caissons apparait comme un avantage indéniable avec la limite naturelle du placement des dits caissons.
La solution du filtrage en fonction résout également une partie des problèmes, surtout quand la position des enceintes ne peut vraiment varier, mais une partie seulement! Certains n'admettent pas le room gain(mot global) comme composante de la réponse mesurée, c'est dommage car parfois cela rend des services Wink même si c'est moins noble .
Mais je préfère en générale la solution caisson ou multi caissons à bien placer! Il existe des exceptions...

Dans la pièce de Pda0, ne représentant pas l'idéal, il pourrait être envisagé une solution de filtrage des G3 avec un caisson en complément.
Cette solution me semble aussi une idée à retenir si la gestion du grave pose problème. Les G3, comme toute la gamme d'ailleurs, ne sont pas simples à positionner!

Pour le reste du traitement passif, ne pas oublier que sa pièce sera mixte et que ce sera un peu plus compliqué...

En revanche pour l'épaisseur des traitements....heu....il existe aujourd'hui des "techniques" ne prenant pas de place en épaisseur comme dans les photos exposées plus haut dans le fil Rolleyes

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"Merci pour l'explication sur les 3 domaines de ton cerveau.

Je comprends mieux pourquoi la "rééducation", cherchant à rassembler les 3 domaines en un tout global, reste un message difficile à faire passer dans la vraie vie!(Joke de pro) "

Là, j'ai dérapé. Cette histoire de domaines, une partie vient du bouquin "Musicophilia", quant à la physiologie de l'oreille, c'est facile à trouver, et tu peux relire les oeuvres complètes du professeur Tournesol, grand spécialiste de la question. C'est théoriquement valable pour tout le monde. Je ne sais pas pourquoi j'ai parlé de mon cerveau que finalement, je ne connais pas. Pas de radio, pas d'IRM, rien. Faudra que je lui téléphone. Mais il n'y a peut-être personne à ce numéro. 

Pour les panneaux, il y a bien deux possibilités qui éventuellement permettraient de les faire descendre en fréquence pour une épaisseur donnée, mais si vous avez des mesures de fabricants, cela me fera gagner du temps pour en savoir plus. Je voudrais être surpris.
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Les panneaux montrés sur les photos plus haut sont des MSR, ceux que tu as entendu à la maison Wink

http://www.msr-inc.com/index.html

Ce site renvoie et contient pas mal de docs, vidéos et explication en tout genre!
Quand on connait la réputation et le sérieux de Grimani...

Mais je suis d'accord avec toi, il existe beaucoup trop de matériaux/panneaux vendus qui ne marchent pas, il faut se méfier!

Quand on construit et que l'on a de la place, rien n'empêche de placer les épaisseurs voulues et nécessaires....dans les autres cas, les panneaux restent indispensables Idea

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Big Grin là je n'ai pas pu m'empêcher Cool

Vous allez adorer:

http://www.homecinema-fr.com/forum/encei...51-60.html

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Excellent ! Tu vois qu'on peut mettre les Giya devant l'écran ! Même avec un mauvais film, ça reste a agréable à l'oeil Smile
NUC+Uptone JS-2, Roon, MSB Premier, Soulution 511, Magico S3 MkII, Câbles Crystal
Mon instal. : ici
Guide Acoustique : 
Playlist: Qobuz
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Bonjour à tous,

Ayant depuis quelques jours un Trinnov ST2 à la maison (encore grand merci ThierryNK !), j’ai pu passer un peu de temps à me familiariser avec le logiciel de correction de Trinnov, et ai pu ainsi le comparer au logiciel Dirac Live, dans des conditions idéales (même matériel, même pièce et du temps pour peaufiner et écouter à plusieurs reprises, et tout cela sur des durées suffisamment longues pour se forger une opinion).

Quelques éléments de contexte tout d’abord. J’ai eu le plaisir de passer chez ThierryNK pour écouter son système Trinnov Amethyst + NAD M2 + Giya G3 dans sa pièce dédiée et traitée acoustiquement avec une approche très réfléchie et murie avec le temps et de nombreux essais.
Nous avons écouté quelques morceaux choisis par Thierry, ainsi que quelques morceaux que je connais bien. Ce système, ainsi réglé avec l’expertise de Thierry, fait partie des tous meilleurs que j’ai pu écouter à ce jour. Si j’ai pu retrouver la « signature » sonore des Vivid, il n’en reste pas moins que la profondeur de l’image, et l’impression de maîtrise des écarts dynamiques m’ont particulièrement impressionnés. La marche au supplice de la symphonie Fantastique de Berlioz (par Varujan Kojian) où l’orchestre passe en permanence du quasi silence à l’explosion est juste remarquable de crédibilité et de maîtrise, aucun effondrement de l’image et une définition des instruments et leur localisation très stable alors que les écarts dynamiques sont énormes. Les Giya G3 tenues par le M2 montrent leur capacité de vitesse et de cohérence. Un vrai régal !
Sur les voix, j’ai retrouvé la magie dont sont capables les G3, le tout avec une image stable et crédible. Enfin, malgré la taille de la pièce assez modeste (à peine plus grande que chez moi et plafond assez bas), la tenue et l’articulation du grave est remarquable, et je ne peux qu’imaginer que le Trinnov y est pour certainement pour beaucoup (on n’a pas écouté sans la correction en service).

Thierry m’ayant prêté également son Auralic Aries (et un câble AES/EBU Viard), je me suis retrouvé avec tout ce qu’il fallait pour le mettre en oeuvre dans mon sous-sol !
Thierry, à peine arrivé, me dit que la position d’écoute est trop proche des enceintes et qu’il faut les avancer un peu, et donc reculer massivement les fauteuils ! Je lui démontre, mètre en main, que la position actuelle est un quasi triangle équilatéral, et que la position d’écoute est même 20cm trop éloignée vs le triangle équilatéral parfait !  Tongue
Nous écoutons tout d’abord, avec ma configuration Audirvana+plug-in Dirac et Devialet Air, quelques morceaux que l’on vient d’écouter chez Thierry. Même s’il y a un air de famille, ça n’est pas aussi net et précis, ni aussi fluide. Thierry me dit trouver la signature Devialet Air qui ne l’avait pas frappé lorsque le système était dans mon salon l’été dernier. Personnellement, c’est plus un manque de subtilité qui m’apparait vs ce qu’on a entendu chez lui.
On branche donc le ST2+Auralic, Thierry fait la calibration (très rapide et simple avec le Trinnov), et nous écoutons à nouveau (non sans avoir connecté l’Aries sur mon NAS/Minimserver (qui transcode en Wav)/BubbleUPnP, et pilotage sur iPad avec l’appli Lumin).

Et là, bref, c’est net et sans bavure, on retrouve la subtilité et cette cohérence d’ensemble que j’avais trouvée chez Thierry. Sur la Symphonie Fantastique, ce n’est pas aussi impressionnant que chez Thierry, sans doute que le M2 y est pour quelque chose, mais ça reste très bon quand même.
Je me dis que décidément Trinnov c’est superbe, car on n’a pas fait de peaufinage, on a juste fait 1 mesure et pris la courbe « Neutral » (plate 20Hz-20kHz) et c’est tout !

Après plusieurs morceaux, dont ceux que je connais très bien sur mon système pour les avoir utilisés des dizaines de fois pour évaluer Dirac et les différentes positions des enceintes, je me dis que c’est vraiment magique car il n’y a pas un poil de correction passive dans cette pièce, et je pense au temps que j’ai passé pour faire marcher Dirac correctement vs les 15mn qu’il a fallu pour installer le ST2…

Thierry reparti chez lui, en fin de soirée, je remets mon système Dirac en route, histoire de revalider l’écart entre les 2 systèmes. Et là, surprise, finalement, c’est quand même pas mal du tout ce Dirac ! Je passe et repasse les morceaux, je compare ensuite au ST2, et je ne retrouve pas autant de différence que cela ! Il me semble même que je préfère Dirac sur certains morceaux où l’image me parait mieux centrée, alors qu’elle est légèrement décalée à gauche avec le ST2. Certes sur le classique, le ST2 fait mieux, mais sur jazz ou pop/rock, je ne sais plus bien… ça devient une histoire de goût.

Je décide donc de profiter du Samedi où je vais être seul à la maison dans l’après-midi pour faire un comparatif où l’effet de la mémoire auditive/subjective pourra être minimisé. Je décide aussi de suivre les recommandations de Thierry (d’autant que le Trinnov après la mesure proposait aussi de reculer la position d’écoute Big Grin ), et donc j’avance les G3 de 25cm environ (donc presque où je les avais mises au tout début avant de les reculer…) et je recule la position d’écoute d’au moins 60cm (pas plus possible en pratique), et je les pince un poil plus (pied intérieur reculé d’1 cm), puisque c’est aussi ce que recommande le ST2.
Je refais ensuite la mesure Trinnov (15mn d’effort), et évidemment la mesure Dirac (30mn d’effort) que je commence à bien maîtriser maintenant.
Je fais aussi une configuration spéciale sur le Devialet avec seulement 2 entrées actives (AES/EBU pour le couple ST2/Aries, et coax pour le Macbook/Audirvana-plug-in Dirac/convertisseur USB-SPDIF) et conservation du niveau lors du basculement entre sources.
Ainsi, je peux passer de Trinnov à Dirac d’un seul appui sur la télécommande du Devialet, et avec plusieurs appuis très rapides, il est impossible de savoir quelle source est active (donc pas mal pour éviter de s’auto convaincre de la supériorité de l’un ou de l’autre).
Ensuite, réglage des niveaux sur les 2 sources avec un sonomètre et un bruit rose et un bruit blanc (le ST2 termine réglé à -4dB, et Dirac à -5dB (ce qui évite tout clipping sur ce dernier)).

La configuration est donc : à gauche iPad/Lumin qui pilote l’Aries (source NAS+Minimserver en Wav) et à droite le Macbook (booté sur la carte SD façon Pascal 64, et tous les process inutiles arrêtés) qui fait tourner Audirvana mode exclusif et integer, sortie sur le convertisseur USB/SPDIF (Audiophonics). Vous vous demandez sans doute pourquoi pas Air Devialet Wifi à la place du convertisseur USB/SPDIF. La raison est simple : Devialet Air refusait de fonctionner correctement lorsque le ST2 et l’Auralic étaient branchés sur le même routeur ! Impossible de comprendre pourquoi alors que jusque là il fonctionnait parfaitement ! Ensuite, la compatibilité avec Audirvana étant partielle (obligation de changer la fréquence et le nombre de bits manuellement), c’était moins pratique que le coax.
Les câbles étaient AES/EBU Viard (prêté par Thierry) entre ST2 et Devialet et coax Canare entre Auralic et ST2, et entre convertisseur USB/SPDIF et le Devialet, et câble USB sans marque à 30€ environ (donc plutôt lambda) entre Macbook et convertisseur.

Les conditions d’écoute étaient donc, démarrage simultané du même morceau sur le Macbook et sur l’iPad (assez facile à faire finalement), puis écoute longue et attentive en sachant quelle source on écoute (et bascule entre l’un et l’autre au gré des envies), et à la fin de la journée, je me suis amusé à faire des tests d’écoute sans savoir quelle source j’écoutais, histoire d’éviter au maximum un éventuel effet placebo...

Pour ce genre de comparaison, le choix de la courbe cible (sur le Trinnov ou sur Dirac) est déterminant. En effet, l’écart obtenu entre 2 courbes même assez peu différentes, est massif. C’est bien plus qu’un changement de câble, et même si je n’ai pas eu l’occasion de tester différents drive, je pense que l’écart doit être minime vs un changement de cible de correction. Et la tentation de bidouiller la courbe (sur Dirac notamment) pour se rapprocher du rendu Trinnov ne m’a pas épargné Wink
Le point de départ cependant a été courbe « Neutral » sur le Trinnov (donc plate) et courbe très proche de la courbe Auto sur Dirac (à la réduction du démarrage à 30Hz et au jointement avec la réponse naturelle des Giya au delà de 7000Hz) qui est la courbe qui me semblait donner les meilleurs résultats chez moi après de multiples essais (voir mes posts précédents sur ce fil pour ceux que ça intéresse).

Je m’étais également donné pour règle de ne pas tester au hasard des morceaux, mais de me concentrer sur une liste assez réduite mais que je connais très bien (y compris au casque). L’objectif pour moi étant de déterminer si l’investissement de plusieurs milliers d’euros dans un Trinnov en valait vraiment la peine !
J’ai choisi les morceaux qui présentaient des difficultés pour la pièce du fait du niveau de grave demandé, mais aussi des morceaux où l’articulation du grave est importante pour la crédibilité. De même, la contraction de la dynamique étant le point qui m’a toujours gêné avec Dirac, j’ai pris quelque morceaux où les écarts et contrastes sont importants. Enfin, quelques voix où la représentation de l’incarnation fait la différence entre un système correct et un système magique. Je ne suis pas un spécialiste des timbres, donc je ne donnerai pas d’avis éclairé sur le sujet, mais j’ai souvent constaté qu’un système qui arrive à être très bon sur le grave, la dynamique et les voix, est rarement totalement à coté de la plaque sur les timbres.

Ma liste incluait donc les morceaux suivants (pas passés dans cet ordre en pratique, mais cités de mémoire) :

Le temps passé - Michel Jonasz
Jazz Variants - O-Zone
Hey Now - London Grammar
Chaleur Humaine - Christine and the Queens
Lonely Boy - The Avener
Magic - Coldplay (Ghost Stories)
Un Samedi soir sur la Terre - Francis Cabrel
Saint-Etienne - Bernard Lavilliers (Acoustique)

Gotcha - Patricia Barber
Splanky - Christian McBride
Gentle Rain - Diana Krall
If you go - Shirley Horn
My favorites things - Youn Sun Nah
Preacher man - Melody Gardot
Thrill is Gone - morceau de jalucine (je ne sais pas qui joue, mais j’adore ce morceau Smile)
Felenko Yefe - Momo Wander Soumah - Album Rêves d’Oasis - Desert Blues (voix blues incroyable découverte grâce à ThierryNK !)
Angelitos Negros - Renée Marie

Choeurs - extrait faisant partie des morceaux de jalucine - Madrigaux de Monteverdi
Mozart sérénade #6 in D - également un morceau fourni par jalucine - Jordi Savall
Symphonie N°5 - Mahler - Bernard Haitink (1er mouvement) - morceau découvert grâce à Rogers l’été dernier
Symphonie Fantastique - Berlioz (le morceau cité plus haut sur l’album de ThierryNK).
Stabat Mater - Vivaldi - James Bowman/Christophe Hogwood
Requiem - Pie Jesu - Fauré - Michel Corboz
Nocturne #20 - Chopin - Pascal Amoyel
Virgo prudentissima / Magnificat - Filia Sion (chants grégoriens découverts grâce à Tonton F).

Je dois dire que c’est la première fois que je pouvais faire des comparaisons entre 2 matériels dans des conditions aussi bonnes. Aucune pression de quiconque, silence absolu dans la maison, plusieurs heures de disponibles, pluie à l’extérieur qui incite à rester au chaud pour écouter de la musique Smile

Il est difficile de faire un compte rendu détaillé par écrit après plusieurs heures d’écoute, aussi vais-je essayer de partager mes conclusions en les illustrant si possible.

Tout d’abord, il n’y a pas un monde d’écart entre les 2 systèmes. Chacun écouté indépendamment donnera l’impression d’un système de très bon niveau. Les difficultés de la pièce sont très bien gérées et il n’y a pas de discussion aucune, entre pas de correction et correction active que ce soit avec Dirac ou avec Trinnov. Je ne sais pas si un traitement passif peut remplacer totalement la correction active, mais il ne faut pas plus de 10 secondes pour comprendre que l’apport de la correction active est un plus phénoménal lorsque la pièce n’est pas idéale. Dans mon cas, au salon, je préférais ne pas utiliser de correction, mais j’avais finalement beaucoup de chance avec cette pièce car le cas général (qui est maintenant mon cas au sous-sol) est beaucoup moins favorable.

Certes l’ajout de logiciel et d’électronique fait sans doute perdre un peu de transparence, de définition ou autre, mais au global, à mon humble avis, il a bien plus de bénéfices que d’inconvénients. Donc, à moins de pouvoir faire ce que Jalucine fait avec ses filtres, la correction active me parait être quelque chose qui mérite d’être au moins essayé dans son système.

J’ai d’abord concentré mon attention sur le rendu du grave car c’est le problème induit par cette pièce et la raison même de l’introduction de la correction active chez moi.
Si les 2 systèmes, comme indiqué précédemment, corrigent remarquablement bien la bosse de +20dB à 40Hz et les soubresauts de ma courbe de réponse jusqu’à 250Hz environ, je me suis vite rendu compte que le Trinnov gardait mieux l’impact et l’ampleur que Dirac.
Sur Hey Now, la ligne de basse est telle que sans correction le morceau est inécoutable (on a l’impression que les murs tremblent et que la pièce va exploser), avec Dirac tout s’arrange et on garde la sensation de basse présente et bien modulée, mais avec le Trinnov on a, en plus, l’impact physique dans le bas ventre. Même constatation avec Lonely Boy, où il y a un coup de basse (totalement artificiel) qui semble aspirer l’air de la pièce quand il est bien reproduit. Le Trinnov laisse l’impact se développer tout en gardant la maîtrise, alors qu’avec Dirac il manque un petit quelque chose. En fait, ça m’a rappelé la différence entre les Leedh E2 sans caisson, et les G3 dans mon salon. Sur ce morceau, les Leedh E2 étaient à la peine (il leur faut le caisson pour ce morceau) quand les G3 laissaient passer le plaisir de cet impact.
Là, j’étais content de voir que le Trinnov ramenait ça dans mon sous-sol, d’autant que j’avais essayé, sans succès, de retoucher la courbe cible de Dirac pour retrouver cet impact, mais sans avoir un grave envahissant pour autant.
Sur Le temps passé, on retrouve cette différence d’impact, le rendu Dirac est très bon et crédible, mais le Trinnov fait juste le petit peu mieux qui rend l’écoute magique et plus « physique ».

Sur Splanky, les 3 contrebasses semblent plus vivantes et précises avec Trinnov, peut-être en fait il un peu trop, mais c’est très plaisant (enfin à mon goût tout du moins). Dirac est dans l’absolu très bon aussi, mais la comparaison immédiate ne laisse pas de doute, on y croit plus avec Trinnov. Dans tous les cas, on suit la ligne mélodique sans difficulté et l’articulation et l’extension du grave me paraissent très bons (et dire que quand on écoute sans correction, c’est une vraie purée infâme…).

A l’autre extrême de la bande passante, la photo est différente. Au premier abord, le Trinnov parait plus clair et aéré, Dirac étant nettement plus mat, ce qui donne un avantage au Trinnov à la première écoute. J’ai donc retouché la courbe de Dirac car je l’avais abaissée volontairement en descendant le point à 3000Hz afin que la courbe rejoigne doucement la bande passante naturelle des Giya au delà de 7500Hz. J’ai donc remonté le point de 1.5dB, le point à 3000Hz se trouvant maintenant à -1dB environ, et la jointure toujours au même endroit à 7500Hz vers -3.5dB (voir les graphiques ci-dessous). Avec ce réglage, on gagne en aération avec Dirac, sans toutefois atteindre la clarté de Trinnov, mais à la longue, j’ai trouvé que le Trinnov finissait par être un poil agressif et rajoutait une once de sifflantes. Sur Un Samedi soir sur la Terre, le rendu Dirac était plus proche de l’écoute au casque où je trouve l’équilibre parfait (à mon goût s’entend); idem sur Angelitos Negros où la voix de Renée Marie met en avant quelques sibilances dès que le rendu est un poil trop brillant.
J’ai donc tenté d’utiliser la courbe Comfort du Trinnov, qui descend légèrement à partir de 1000Hz (voir graphique), mais booste aussi un poil (1 à 2dB) entre 60 et 80Hz. L’équilibre des aigus est alors devenu meilleur, avec le soupçon de clarté supplémentaire vs Dirac, sans les sibilances qui me dérangeaient. Subtil mais très présent, surtout quand on peut passer instantanément de l’un à l’autre et passer autant de fois que nécessaire le même passage.
Par contre, le boost entre 60 et 80Hz est très mal venu et a dégradé le rendu du grave. Mais et c’est toute la puissance et la souplesse de ce système, j’ai pu créer une courbe que j’ai appelé « Neutral-Comfort » qui est plate de 20Hz jusqu’à 1000Hz puis qui suit exactement la courbe Comfort (voir graphique). Courbe créée en quelques secondes (à partir de la courbe Comfort) et à l’efficacité immédiate.

Chez Thierry, la courbe plate m’avait semblé très bonne, alors que chez moi comme indiqué plus haut, il y avait besoin de baisser un poil le haut du spectre. J’imagine que c’est un effet induit de ma pièce non traitée qui est surement plus claire que celle de Thierry où il y a des absorbeurs et diffuseurs sur les cotés et au plafond. Dans tous les cas, la souplesse des réglages est très agréable, et encore, je n’ai retouché qu’à la marge (le logiciel est une mine (ou un monstre, c’est selon) pour les réglages fins possibles).

Sur les voix, et une fois les ajustements précédents effectués, difficile de départager les 2 rendus. Ils sont différents mais pour moi on tombe dans le domaine du goût. Les Vivid Audio ont une capacité à incarner les voix qui transparait nettement sur les 2 sources. On doit pouvoir, peut-être, faire encore mieux avec ces enceintes, car je pense que, là, je touche aux limites des sources utilisées et peut-être des câbles qui sait… Mais globalement, c’est quand même déjà très addictif en l’état Smile

Sur la musique symphonique, la reproduction m’a parue très bonne et crédible sur les 2 systèmes, même si, là aussi, j’ai toujours donné un plus à Trinnov dans la crédibilité. Mais aucune n’a atteint la combinaison dynamique et à la fois sensation de contrôle, perçue chez Thierry. Peut-être un effet de ma mémoire enjolivant un peu le souvenir, mais peut-être aussi l’apport du NAD sur les pointes de courant demandées. Il faudra vraiment que j’essaye un D400 Smile
L’image se déploie en arrière des enceintes, de façon très cohérente et on n’a aucun mal à identifier chaque partie de l’orchestre. Je crois que la combinaison Devialet-Vivid y est pour beaucoup, car les qualités d’image et de définition des Devialet et des Vivid sont bien réelles.

Au final, la vraie différence entre les 2 systèmes comparés, après avoir longuement essayé de me la définir pour moi-même, c’est dans la netteté du rendu du Trinnov. La définition de l’image créée est supérieure. Chaque instrument ou artiste se détache clairement et nettement, alors qu’avec Dirac, il reste comme un halo autour de chaque instrument. Tout est bien là, au même endroit mais c’est plus flou. Un peu comme une image en SD vs une image en HD (genre on regarde Roland Garros sur France 2 en HD, puis on passe pendant le même match sur France 3 en SD, et là on comprend pourquoi la HD existe (très sensible sur mon écran 55 pouces, et hallucinant sur le home-cinema avec 2,70m de base !)). L’image est bien là, on reconnait tout le monde, mais celle en HD est juste meilleure.

A vrai dire, je ne suis pas certain que cet écart soit dû exclusivement à Dirac, peut-être est-ce aussi lié au Macbook vs Auralic Aries. C’est vrai qu’il est difficile d’exclure cette hypothèse, cependant, comme il faut bien un PC ou un Mac pour faire tourner Dirac, il semble difficile d’échapper aux vicissitudes de la reproduction via l’informatique, alors qu’un drive en DLNA semble plus étanche aux problèmes de ce point de vue. Aucune certitude de ma part sur ce point car pas d’expérience développée sur le sujet, c’est juste une hypothèse d’école.

Vers la fin de l’après-midi, ma fille (12 ans) est rentrée à la maison et est descendue voir ce que faisait Papa au sous-sol. Elle s’installe dans un fauteuil, et écoute religieusement puisque Papa à l’air très concentré et affairé. Elle se rend compte qu’on alterne entre 2 versions du même morceau, et se doutant qu’il s’agit d’un nouveau test de matériel pour le sous-sol, mais sans savoir exactement de quoi il s’agit, elle décide de donner son avis. Je lui passe donc des morceaux qu’elle connait bien, et d’autres qu’elle n’écoute quasiment jamais (le classique ce n’est pas encore sa tasse de thé Smile), et sans aucune hésitation, ni ambiguïté, elle préfère à chaque fois la version du Trinnov. J’essaye bien de la piéger un peu, mais rien n’y fait, 100% de choix positif pour Trinnov. Selon elle, plus net, plus vivant, plus musical, plus vrai.
Sur Coldplay - Magic, finalement, elle se demande si la version Dirac n’est pas plus « chaude » dans le rendu de la voix, et se dit incapable de choisir celle qu’elle préfère.

Bref, si j’en doutais encore, le rendu Trinnov est au dessus du lot, même si la version Dirac ne démérite pas, c’est juste la comparaison côte à côte qui ne pardonne pas.

Plusieurs conclusions, personnelles et qui n'engagent que moi, à l’issue de cette journée :
a) La correction active est, aujourd’hui, avec les matériels disponibles, un vrai plus dès qu’on a des difficultés avec le couple pièce/enceintes. Je pense que le bénéfice dépasse largement les effets négatifs induits par la complexité supplémentaire.
b) Dirac est une solution extrêmement attractive, très abordable (389€ le logiciel + 90€ de micro UMIK-1), mais elle implique d’avoir un PC ou un Mac en source, et donc est limitée par la qualité intrinsèque de ces sources (ce qui ne veut pas dire qu’elles sont mauvaises).
c) Trinnov (ST2 ou Amethyst) apporte un système de correction remarquable à tous points de vue. Ca marche immédiatement, et celui qui voudrait rentrer dans le peaufinage dispose de bien plus qu’il ne peut en rêver.

En résumé, celui qui a déjà dématérialisé sa musique et utilise un PC ou un Mac comme source, peut tester Dirac à peu de frais (15j à l’essai gratuit - donc reste le coût du micro, qu’on peut surement revendre).
Celui qui a déjà un drive (type Auralic Aries ou équivalent), ou bien celui qui n’a pas encore dématérialisé et/ou utilise un lecteur CD, peut passer chez Trinnov en investissant dans un ST2 (neuf ou occasion).
Dirac ne fonctionne pas avec un drive et ou un lecteur CD, mais il existe des solutions type MiniDSP avec Dirac pour ces configurations, cependant je ne sais pas ce qu’elles valent d’un point de vue qualitatif car jamais essayées.

Et celui, qui comme moi, n’a pas de drive, et a dématérialisé sa musique depuis longtemps, peut lorgner sur le Trinnov Amethyst, qui n’est autre qu’un ST2 avec un bon drive intégré. L’écart de prix est certes significatif, mais avec une bonne occasion qui passe par là, il est difficile de résister (merci Thierry pour ce tuyau là aussi, qui est d’autant plus méritoire quand on a un ST2 en vente ! Cool ).

Comme j’ai Dirac à la maison, ceux qui passeront à la maison, pourront donc bientôt se faire leur propre opinion en comparant l’Amethyst avec Dirac, en direct live Smile
Amitiés.

Ci-dessous quelques courbes et montages photoshop pour illustrer les mesures et courbes cibles.
J’ai notamment fait un montage rapide sur photoshop pour comparer la mesure faite par Dirac (moyenne de 9 mesures) et celle de Trinnov (1 point de mesure mais 4 micros synchrones). La différence avec lissage à 1/12 existe mais n’est pas fondamentalement différente. En fait, c’est au delà de 7000Hz que le micro UMIK-1 doit rater quelque chose car l’effondrement de la réponse me parait anormalement fort (d’où le choix que j’ai fait d’exclure cette zone de toute correction Dirac).

A noter que par défaut Trinnov affiche ses mesures et les corrections avec un lissage 1/3, ce qui semble être ce qui correspond à la perception de l’oreille (du moins c’est ce que j’ai lu quelque part) et donc est surement une représentation plus proche du réel perçu que la version 1/12. Néanmoins, l’affichage des 2 côte à côte comme je l’ai fait ci-dessous, montre que rien n’est jamais aussi plat que ce qu’on pense Wink

Mesure Dirac:

[Image: 4667ece93591120041611ccb409a8510.md.jpg]


Mesures Trinnov (1/3 et 1/12)

[Image: 4764cfc7c6c2fbd0f3e175f3c28afc8e.md.jpg]


Montage à l’échelle Dirac+Trinnov:

[Image: 5864b8cb620a5eb611c7584ded930d37.md.jpg]


Courbes cibles Trinnov telles que mentionnées dans le texte:

[Image: 6837211e7de8256dce45a4218b983654.jpg]


Courbe cible équivalent « Neutral » sur Dirac:

[Image: 0b2c9b7dfbacccd6cc0c140843a05a81.md.png]


Courbe cible avec rendu équivalent « Comfort » sur Dirac:

[Image: 28c6afd5634de53126f0d4a8c3621a8f.md.png]


Courbe cible équivalent « Neutral » sur Dirac mais limitant l’intervention entre 30 et 200Hz
[Image: 304227AutoNatural.png]
NUC+Uptone JS-2, Roon, MSB Premier, Soulution 511, Magico S3 MkII, Câbles Crystal
Mon instal. : ici
Guide Acoustique : 
Playlist: Qobuz
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Cool Joli CR!

Plusieurs remarques:

-La notion de grave/impact dépend aussi de l'amplification, de la pièce avec et sans traitement....donc les conclusions ne doivent pas être définitives.
Le Trinnov semble mieux s'en sortir sur ce point et c'est un point important dans des pièces de vie type salon sans possibilité de panneaux, bass trap.

- Quid de l'image sonore? strictement entre les enceintes ou plus large, effet de hauteur? les enceintes s'effacent-elles totalement ou distingue -t-on les points d'émission?

- y a-t-il une différence entre Dirac et Trinnov concernant  justement cette notion d'image sonore? mes dernières écoutes Trinnov me donnaient une image "rentrante" en cône fuyant vers l'arrière.  

- finalement, vas-tu étudier un traitement passif?

-Quid de l'image occultée par les enceintes si la position d'écoute a été reculée ?

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