08-22-2022, 12:44 AM
Pas trop rompu à l'exercice mais je vais essayer de faire au mieux :
Ladies and gentlemen... it's CR time !!!
Déjà visuellement, mes craintes sont dissipées dès que j'arrive.
Leur gabarit est largement rattrapé par les stands qui les aident à se fondre dans le décor. Un très bon point.
On s’installe et Antonin lance le morceau d'ouverture de My one and only thrill de la Gardot (le bougre connait son public !)
A l'arrivée du petit motif de guitare, le timbre est rond chaleureux, jamais envahissant. Sa justesse évidente.
Ça frime pas. C'est juste à sa bonne place, c'est tout.
Mais le meilleure reste à venir. Alors que le morceau se déploie doucement, la petite intervention de la harpe (1'37) me sidère.
Elle émerge de la scène, elle ne se superpose à pas elle. En gros, elle se démarque, sans briser l'harmonie de l'ensemble. Un vrai délice.
Enfin, la voix est restituée dans toutes ses nuances. Les petites brisures, le chant qui s'évanouit,tout fait sens.
Hop, ni une ni deux, on change d'ambiance avec les robots, Give life back to music et ses volutes de synthés qui passent la rampe et un timing parfait.
Y a juste à se laisser porter et ça dansote un peu dans le salon (malgré la table basse). Les gamins détachent un instant les yeux de leurs coloriages et s'y replongent, l'air blasé (z'en ont vu d'autres !)
On en profite pour constater que la musique remplit parfaitement l'espace, où qu'on soit dans la pièce.
Commence The Game of love, avec ses impacts basse / batterie. Je sais que c'est un vrai morceau test pour lui et je sens mon hôte un peu déçu par le manque de pêche.
On sort donc le dossier "basse dans ta face".
Elles sont là, mais c'est vrai que je les ressent mois qu'à mon habitude. (2x2 boomers sur les miennes, alors c'est peut-être pas du jeu).
Et pourtant les basses sont présentes, belles, bien déliées et expressives (le bassiste de Patricia Barber sur use me,) et les ghost notes chères à Me'shell sont bien là. Ca groove bien.
Et puis quand elles doivent s'étaler, elles déméritent pas, loin de là . Pour preuve, elles ont su faire de la place aux drones envahissants de Low roar (I'll keep coming), à tel point qu'il a fallu arrêter le morceau au milieu à la demande des têtes blondes car "ça fait peur".
On peut donc en conclure que l'objectif est atteint avec brio sur ce point.
Le rodage leur donnera peut-être plus de sensation, mais même si c'était pas le cas, je pense qu'on peut en faire son deuil sans problème, leur joliesse compense.
Enfin, on tente des morceaux un peu chargés : la cavalcade de house of the Holly de Led zep et le kaléidoscope musical de Terence Trent d'arby, Holding on to you (gratte sèche, pêches de cuivres, violon, alto, grosse gratte électrique, vibraphone etc.).
Des morceaux qui peuvent facilement irriter ou s'effondrer sous leur poids. Rien de tout ça ici.
Même chose pour le capharnaüm free de Keith Jarret (Survivor's suite).
En fait, à mon avis, ces enceintes sont incapables d'agresser.
Elles semblent mettre un point d'honneur à être lisibles et visent plutôt la chaleur des timbres et la douceur (pas la somnolence hein !).
Bien sûr, rodage oblige, on leur a pas infligé des morceaux vraiment agressifs. Donc pas de Fuck Buttons, de James Blake, de Philip Glasss ou de Bon Jovi.
Je pense déjà malgré tout qu'on a une bonne idée de leur caractère.
Vraiment de belles enceintes, on sent que ça va être des copines.
Ladies and gentlemen... it's CR time !!!
Déjà visuellement, mes craintes sont dissipées dès que j'arrive.
Leur gabarit est largement rattrapé par les stands qui les aident à se fondre dans le décor. Un très bon point.
On s’installe et Antonin lance le morceau d'ouverture de My one and only thrill de la Gardot (le bougre connait son public !)
A l'arrivée du petit motif de guitare, le timbre est rond chaleureux, jamais envahissant. Sa justesse évidente.
Ça frime pas. C'est juste à sa bonne place, c'est tout.
Mais le meilleure reste à venir. Alors que le morceau se déploie doucement, la petite intervention de la harpe (1'37) me sidère.
Elle émerge de la scène, elle ne se superpose à pas elle. En gros, elle se démarque, sans briser l'harmonie de l'ensemble. Un vrai délice.
Enfin, la voix est restituée dans toutes ses nuances. Les petites brisures, le chant qui s'évanouit,tout fait sens.
Hop, ni une ni deux, on change d'ambiance avec les robots, Give life back to music et ses volutes de synthés qui passent la rampe et un timing parfait.
Y a juste à se laisser porter et ça dansote un peu dans le salon (malgré la table basse). Les gamins détachent un instant les yeux de leurs coloriages et s'y replongent, l'air blasé (z'en ont vu d'autres !)
On en profite pour constater que la musique remplit parfaitement l'espace, où qu'on soit dans la pièce.
Commence The Game of love, avec ses impacts basse / batterie. Je sais que c'est un vrai morceau test pour lui et je sens mon hôte un peu déçu par le manque de pêche.
On sort donc le dossier "basse dans ta face".
Elles sont là, mais c'est vrai que je les ressent mois qu'à mon habitude. (2x2 boomers sur les miennes, alors c'est peut-être pas du jeu).
Et pourtant les basses sont présentes, belles, bien déliées et expressives (le bassiste de Patricia Barber sur use me,) et les ghost notes chères à Me'shell sont bien là. Ca groove bien.
Et puis quand elles doivent s'étaler, elles déméritent pas, loin de là . Pour preuve, elles ont su faire de la place aux drones envahissants de Low roar (I'll keep coming), à tel point qu'il a fallu arrêter le morceau au milieu à la demande des têtes blondes car "ça fait peur".
On peut donc en conclure que l'objectif est atteint avec brio sur ce point.
Le rodage leur donnera peut-être plus de sensation, mais même si c'était pas le cas, je pense qu'on peut en faire son deuil sans problème, leur joliesse compense.
Enfin, on tente des morceaux un peu chargés : la cavalcade de house of the Holly de Led zep et le kaléidoscope musical de Terence Trent d'arby, Holding on to you (gratte sèche, pêches de cuivres, violon, alto, grosse gratte électrique, vibraphone etc.).
Des morceaux qui peuvent facilement irriter ou s'effondrer sous leur poids. Rien de tout ça ici.
Même chose pour le capharnaüm free de Keith Jarret (Survivor's suite).
En fait, à mon avis, ces enceintes sont incapables d'agresser.
Elles semblent mettre un point d'honneur à être lisibles et visent plutôt la chaleur des timbres et la douceur (pas la somnolence hein !).
Bien sûr, rodage oblige, on leur a pas infligé des morceaux vraiment agressifs. Donc pas de Fuck Buttons, de James Blake, de Philip Glasss ou de Bon Jovi.
Je pense déjà malgré tout qu'on a une bonne idée de leur caractère.
Vraiment de belles enceintes, on sent que ça va être des copines.