Bonjour à tous,
Vous l’aurez compris, je ne suis qu’un passionné de musique comme un autre, mes réflexions seront donc celles d’un amateur à l’oreille un peu exercée de mes restes de Conservatoire et de souvenirs concerts.
Parlons tout d’abord de la partie application.
Auralic propose une appli vraiment facile à mettre en route, elle détecte tout votre matériel sur le réseau et propose aussi des solutions plus communes comme Airplay que je n’ai pas cherché à utiliser mais qui, selon ma fille par exemple, peut permettre l’utilisation du matériel au plus grand nombre.
D’emblée par rapport à Mconnect ou BubbleUpnp c’est le jour et la nuit, tout est facile et stable. Je ne sais pas pour vous mais moi, quelle que soit l’appli utilisée pour faire tourner le streamer intégré du M3, j’ai trop souvent des bugs quand je streame Qobuz ou Tidal comme par exemple, le même titre en boucle , arrêt à au quatrième titre de la playlist, etc…
Tout le monde apprécie ce gain de simplicité, les amis passés à la maison à qui je laisse volontiers les platines ont pu, sans aucune difficulté, prendre en main en quelques instants les 2 applis que ce soit celle d’Auralic ou d’Aurender.
Celle de l’Aurender est peut-être plus aboutie mais aussi finalement plus complexe à l’usage pour en comprendre toutes les subtilités. Celle de l’Auralic semble plus facilement accessible au plus grand nombre. A ce sujet ajouter votre NAS sur l’appli d’Aurender vous demandera une petite gymnastique initiale (mot de passe, adresse réseau, etc..) alors que l’Auralic reconnait et intègre immédiatement tous les appareils de stockage disponibles sur le réseau.
Je ne saurais dire laquelle j’apprécie le plus. Ces deux applis propriétaires font toutes les deux le job et bien mieux que celles utilisant l’upnp. Dans tous les cas, l’une ou l’autre vous donne instantanément envie de ne plus jamais utiliser autre chose tant tout à l’air simple et facile et permet aussi à l’importe quel non initié de mettre la musique qu’il souhaite. C’est appréciable.
L’ARIES est le premier à arriver à la maison, je passe donc les premiers jours avec sa seule compagnie. Question qualité de construction rien à dire, ça sent le costaud et cette petite boite pèse une tonne, ça surprend d’ailleurs.
Sans attendre, on passe à l’écoute et là disons-le c’est un peu la déception.
Peut-être que j’en espérais trop face au streamer du M3. Oui, le résultat est incontestablement meilleur mais il faudra une oreille attentive pour distinguer l’un de l’autre et c’est en cela que je suis déçu, de prime abord.
J’attendais une amélioration du résultat sonore flagrante, elle sera subtile.
Je vous dis ça car j’ai mis du temps à mettre un mot sur ce que j’entendais de différent mais que je n’arrivais pas forcément à qualifier.
L’ARIES offre un message plus lisible que le streamer du M3. Entendez par là que la lecture paraît plus fluide et permet de mieux distinguer chacun des sons. Cette qualité s’apprécie tout particulièrement sur les grandes formations orchestrales mais c’est moins évident à cerner sur des pistes plus simples. Encore une fois, c’est bien mieux que le streamer du M3 mais il faudra une oreille attentive pour constater le gap.
L’écoute en filaire ou en wifi ne nous a pas semblée très significativement différente. Mais je comprends à la lecture de vos différents messages que je n’ai pas vraiment pris le temps d’optimiser la qualité du signal, il y aurait peut-être à travailler sur le sujet.
Au final je dirais qu’à l’aveugle, il faut une oreille exercée pour identifier rapidement l’un ou l’autre des 2 streamers même si indéniablement la restitution est meilleure avec l’ARIES.
Puis arrivent les Aurender sur mon meuble. Tout aussi solidement construits que l’Auralic ça sent le sérieux et le gros N20 impressionne.
Premier point fort, les écrans plus grands que celui minuscule de l’ARIES qui disons-le n’a guère d’intérêt. On reconnaitra une pochette d’album bien sûr mais difficile de lire quoi que ce soit à 3m malgré mes bons yeux (de loin )
celui du N200 est moins beau que celui du N20 ; les images semblent un peu gris bleu, ce n’est pas le cas de l’ARIES ou du N20 qui offrent une jolie image naturellement colorée. Le grand écran du N20 fait fort ;
On passe à l’écoute et là « pim », c’est la douche froide.
Le N200 fait moins bien que l’ARIES et le N20 tout juste aussi bien.
J’occulte direct le N200 et je me concentre à comparer les 2 derniers. J’alterne les écoutes sans grande conviction, je trouve quelque chose de différent à la lecture mais encore une fois c’est subtil et à l’aveugle je ne suis pas sûr de distinguer réellement l’un de l’autre.
Houston, on a un problème…
Oui les 2 Aurender sont neufs…
Alors je ne vais pas parler de rodage mais peut-être bien de montée en température des composants ou je ne sais quoi d’autre mais après 48 heures à faire défiler des playlists en continu, c’est la révolution ou plutôt la révélation.
Heureusement me direz-vous vu l’écart de tarif entre l’ARIES et le N20 mais là, on a soudain un monde d’écart.
Sans être forcément très attentif, on entend clairement la différence. Je trouve assez dingue que 48 heures avant l’exercice était, presque, impossible alors que là c’est carrément énorme.
Je dirais que le N200 me semble finalement au niveau de l’ARIES, qui fait d’ailleurs peut-être même un peu mieux ; mais difficile à dire. En tous cas, la différence n’est pas très marquée et ne faisant pas abstraction du prix, j’avoue avoir quelques difficultés à envisager un appareil plus cher qui ne ferait pas mieux.
Le N20 ne joue clairement pas dans la même cour. Ca s’annonce très mal pour mon porte-monnaie mais je l’ai bien cherché ; je voulais monter en grade et je suis servi.
Toutes les lectures prennent un effet 3D, on a un relief incroyable. C’est ce que j’ai entendu de plus proche de la lecture analogique . On est plus très loin du son vinyle.
C’est très articulé ; les yeux fermés on arrive à placer n’importe quel instrument, voix et c’est comme si tout avait pris de la hauteur. A côté les autres streamers délivrent un son que l’on qualifierait de plat. Ça peut paraître dur de dire ça mais le gap est vraiment énorme.
Toutes les personnes passées à la maison dans l’intervalle m’ont toutes fait la même réflexion ; on a l’impression d’avoir une dimension supplémentaire et de distinguer parfaitement chaque voix ou instrument. Tout est parfaitement détouré ça donne une restitution très physique.
On ressent aussi beaucoup plus clairement la dimension de la salle sur les live ou les opéras comme le côté intimiste de certain enregistrement studios. La spatialisation est tout bonnement incroyable ;
Bref, vous l’aurez compris, je suis conquis par ce N20, il y a peut-être aussi bien, peut-être mieux mais l’ensemble (qualité de fabrication, application dédiée, qualité de lecture) est sans reproche et offre la nette amélioration que je cherchais à obtenir avec l’ajout d’un streamer indépendant.
Je retiens qu’après une semaine environ à passer de l’une à l’autre les applications se sont toutes montrées très stable et n’ont jamais pu être mises en défaut. Je dirais que l’apport qualitatif commun à ces 3 streamers réside dans l’articulation du message et l’étagement des plans sonores.
Voilà, je vous ai livré ça un peu comme ça sans trop réfléchir j’ai peut-être oublié de parler de certaines choses. J’ai essayé de partager au mieux avec mes mots, soyez indulgents
Vous l’aurez compris, je ne suis qu’un passionné de musique comme un autre, mes réflexions seront donc celles d’un amateur à l’oreille un peu exercée de mes restes de Conservatoire et de souvenirs concerts.
Parlons tout d’abord de la partie application.
Auralic propose une appli vraiment facile à mettre en route, elle détecte tout votre matériel sur le réseau et propose aussi des solutions plus communes comme Airplay que je n’ai pas cherché à utiliser mais qui, selon ma fille par exemple, peut permettre l’utilisation du matériel au plus grand nombre.
D’emblée par rapport à Mconnect ou BubbleUpnp c’est le jour et la nuit, tout est facile et stable. Je ne sais pas pour vous mais moi, quelle que soit l’appli utilisée pour faire tourner le streamer intégré du M3, j’ai trop souvent des bugs quand je streame Qobuz ou Tidal comme par exemple, le même titre en boucle , arrêt à au quatrième titre de la playlist, etc…
Tout le monde apprécie ce gain de simplicité, les amis passés à la maison à qui je laisse volontiers les platines ont pu, sans aucune difficulté, prendre en main en quelques instants les 2 applis que ce soit celle d’Auralic ou d’Aurender.
Celle de l’Aurender est peut-être plus aboutie mais aussi finalement plus complexe à l’usage pour en comprendre toutes les subtilités. Celle de l’Auralic semble plus facilement accessible au plus grand nombre. A ce sujet ajouter votre NAS sur l’appli d’Aurender vous demandera une petite gymnastique initiale (mot de passe, adresse réseau, etc..) alors que l’Auralic reconnait et intègre immédiatement tous les appareils de stockage disponibles sur le réseau.
Je ne saurais dire laquelle j’apprécie le plus. Ces deux applis propriétaires font toutes les deux le job et bien mieux que celles utilisant l’upnp. Dans tous les cas, l’une ou l’autre vous donne instantanément envie de ne plus jamais utiliser autre chose tant tout à l’air simple et facile et permet aussi à l’importe quel non initié de mettre la musique qu’il souhaite. C’est appréciable.
L’ARIES est le premier à arriver à la maison, je passe donc les premiers jours avec sa seule compagnie. Question qualité de construction rien à dire, ça sent le costaud et cette petite boite pèse une tonne, ça surprend d’ailleurs.
Sans attendre, on passe à l’écoute et là disons-le c’est un peu la déception.
Peut-être que j’en espérais trop face au streamer du M3. Oui, le résultat est incontestablement meilleur mais il faudra une oreille attentive pour distinguer l’un de l’autre et c’est en cela que je suis déçu, de prime abord.
J’attendais une amélioration du résultat sonore flagrante, elle sera subtile.
Je vous dis ça car j’ai mis du temps à mettre un mot sur ce que j’entendais de différent mais que je n’arrivais pas forcément à qualifier.
L’ARIES offre un message plus lisible que le streamer du M3. Entendez par là que la lecture paraît plus fluide et permet de mieux distinguer chacun des sons. Cette qualité s’apprécie tout particulièrement sur les grandes formations orchestrales mais c’est moins évident à cerner sur des pistes plus simples. Encore une fois, c’est bien mieux que le streamer du M3 mais il faudra une oreille attentive pour constater le gap.
L’écoute en filaire ou en wifi ne nous a pas semblée très significativement différente. Mais je comprends à la lecture de vos différents messages que je n’ai pas vraiment pris le temps d’optimiser la qualité du signal, il y aurait peut-être à travailler sur le sujet.
Au final je dirais qu’à l’aveugle, il faut une oreille exercée pour identifier rapidement l’un ou l’autre des 2 streamers même si indéniablement la restitution est meilleure avec l’ARIES.
Puis arrivent les Aurender sur mon meuble. Tout aussi solidement construits que l’Auralic ça sent le sérieux et le gros N20 impressionne.
Premier point fort, les écrans plus grands que celui minuscule de l’ARIES qui disons-le n’a guère d’intérêt. On reconnaitra une pochette d’album bien sûr mais difficile de lire quoi que ce soit à 3m malgré mes bons yeux (de loin )
celui du N200 est moins beau que celui du N20 ; les images semblent un peu gris bleu, ce n’est pas le cas de l’ARIES ou du N20 qui offrent une jolie image naturellement colorée. Le grand écran du N20 fait fort ;
On passe à l’écoute et là « pim », c’est la douche froide.
Le N200 fait moins bien que l’ARIES et le N20 tout juste aussi bien.
J’occulte direct le N200 et je me concentre à comparer les 2 derniers. J’alterne les écoutes sans grande conviction, je trouve quelque chose de différent à la lecture mais encore une fois c’est subtil et à l’aveugle je ne suis pas sûr de distinguer réellement l’un de l’autre.
Houston, on a un problème…
Oui les 2 Aurender sont neufs…
Alors je ne vais pas parler de rodage mais peut-être bien de montée en température des composants ou je ne sais quoi d’autre mais après 48 heures à faire défiler des playlists en continu, c’est la révolution ou plutôt la révélation.
Heureusement me direz-vous vu l’écart de tarif entre l’ARIES et le N20 mais là, on a soudain un monde d’écart.
Sans être forcément très attentif, on entend clairement la différence. Je trouve assez dingue que 48 heures avant l’exercice était, presque, impossible alors que là c’est carrément énorme.
Je dirais que le N200 me semble finalement au niveau de l’ARIES, qui fait d’ailleurs peut-être même un peu mieux ; mais difficile à dire. En tous cas, la différence n’est pas très marquée et ne faisant pas abstraction du prix, j’avoue avoir quelques difficultés à envisager un appareil plus cher qui ne ferait pas mieux.
Le N20 ne joue clairement pas dans la même cour. Ca s’annonce très mal pour mon porte-monnaie mais je l’ai bien cherché ; je voulais monter en grade et je suis servi.
Toutes les lectures prennent un effet 3D, on a un relief incroyable. C’est ce que j’ai entendu de plus proche de la lecture analogique . On est plus très loin du son vinyle.
C’est très articulé ; les yeux fermés on arrive à placer n’importe quel instrument, voix et c’est comme si tout avait pris de la hauteur. A côté les autres streamers délivrent un son que l’on qualifierait de plat. Ça peut paraître dur de dire ça mais le gap est vraiment énorme.
Toutes les personnes passées à la maison dans l’intervalle m’ont toutes fait la même réflexion ; on a l’impression d’avoir une dimension supplémentaire et de distinguer parfaitement chaque voix ou instrument. Tout est parfaitement détouré ça donne une restitution très physique.
On ressent aussi beaucoup plus clairement la dimension de la salle sur les live ou les opéras comme le côté intimiste de certain enregistrement studios. La spatialisation est tout bonnement incroyable ;
Bref, vous l’aurez compris, je suis conquis par ce N20, il y a peut-être aussi bien, peut-être mieux mais l’ensemble (qualité de fabrication, application dédiée, qualité de lecture) est sans reproche et offre la nette amélioration que je cherchais à obtenir avec l’ajout d’un streamer indépendant.
Je retiens qu’après une semaine environ à passer de l’une à l’autre les applications se sont toutes montrées très stable et n’ont jamais pu être mises en défaut. Je dirais que l’apport qualitatif commun à ces 3 streamers réside dans l’articulation du message et l’étagement des plans sonores.
Voilà, je vous ai livré ça un peu comme ça sans trop réfléchir j’ai peut-être oublié de parler de certaines choses. J’ai essayé de partager au mieux avec mes mots, soyez indulgents
Source: Aurender N20, DAC: Audiomat Maestro 3 Référence (option réseau), Ampli: Pass Labs INT60, Enceintes: Avantgarde Uno XD, Cables: Esprit Eterna HP, Zen Wave D4 XLR, USB Vertere Pulse HB, Neodio et Actinote Secteur, Aqvox Excel et Edge RJ45, Switch : Aqvox SE "Special Edition"