06-11-2021, 11:38 AM
Philippe, si 1962 est ton année de naissance, je comprends parfaitement ta réserve vis à vis de tout ce qui est sophistiqué, et aussi ta quête pour comprendre "mais qu'est-ce qu'il y a de mieux aujourd'hui par rapport à ce que j'ai connu ... avant ?".
Il m'est arrivé d'ajouter des périphériques et des composants à un vieil ordinateur, il y a une vingtaine d'années, sans me préoccuper de la puissance de son alimentation. Et tout simplement, lorsque j'ai mis "trop" de nouveaux composants, certains ne fonctionnaient plus, l'alimentation ne permettait pas de les alimenter en plus de ceux qui fonctionnaient déjà.
Il est donc possible que ce soit aussi une situation qu'on rencontre avec un raspberry auquel sont ajoutés des composants (un DD, un DAC, des clés USB, que sais-je ...) : avec une alimentation 1 A il fonctionne "à la mesure de l'intensité électrique disponible", et avec une alimentation 3 A, il fonctionne pleinement ... C'est possible ! Et cela pourrait expliquer la différence de température que tu constates.
Ensuite, pour ce qui est du dogme de la simplicité, peut-être que tu évolueras comme je l'ai fait : oui, la simplicité nous rapproche de l'authenticité ... mais de quoi ? Si c'est l'authenticité d'un enregistrement bâclé dans une salle de concert des années 1950 avec juste un micro suspendu au plafond, comme c'est le cas de certains opéras prestigieux de l'époque, alors je peux t'assurer que cette authenticité n'est pas du tout valorisante, ni pour l'oeuvre ni pour l'interprétation. Et la numérisation, la trituration électronique, le ré-arrangement et la re-création du son avec les outils de notre modernité nous permettent de redécouvrir des moments de musique qui étaient sublimes dans la salle et malheureusement trahis par la technique de l'époque.
Je cite parfois les enregistrements très simples d'Elvis Presley (ou Eddy Cochrane ou d'autres rockeurs des années 50), 2 guitares, une contrebasse, une batterie, une voix, des fois des choeurs, un studio avec prise de son minimale ... Quand on l'écoutait sur un "tourne-disque" mono des années 60, OK, ça passait, mais aujourd'hui ça ne passe plus du tout. Par contre les rééditions "hi-res" de ces mêmes morceaux, à partir de la même bande originale et miséreuse, après nettoyage, décomposition et recomposition, eh bien c'est un plaisir jamais ressenti avec l'original. Toute cette technologie moderne, ça vaut la peine et ça vaut aussi la peine de lui rendre grâce avec du matériel adapté.
Personnellement j'ai fait un break d'une quinzaine d'années pour la musique, je me contentais de la radio, et au premier confinement (on en parlera longtemps de cette période !) je me suis remis à écouter mes disques, mes CD et à me dire qu'il fallait que j'explore toutes ces possibilités de sublimer la beauté de la musique avec ce que notre technologie apporte de meilleur. Et je n'ai pas été déçu, et je pense qu'avec ces outils modernes on s'approche d'une authenticité que la simplicité n'atteint pas.
Il m'est arrivé d'ajouter des périphériques et des composants à un vieil ordinateur, il y a une vingtaine d'années, sans me préoccuper de la puissance de son alimentation. Et tout simplement, lorsque j'ai mis "trop" de nouveaux composants, certains ne fonctionnaient plus, l'alimentation ne permettait pas de les alimenter en plus de ceux qui fonctionnaient déjà.
Il est donc possible que ce soit aussi une situation qu'on rencontre avec un raspberry auquel sont ajoutés des composants (un DD, un DAC, des clés USB, que sais-je ...) : avec une alimentation 1 A il fonctionne "à la mesure de l'intensité électrique disponible", et avec une alimentation 3 A, il fonctionne pleinement ... C'est possible ! Et cela pourrait expliquer la différence de température que tu constates.
Ensuite, pour ce qui est du dogme de la simplicité, peut-être que tu évolueras comme je l'ai fait : oui, la simplicité nous rapproche de l'authenticité ... mais de quoi ? Si c'est l'authenticité d'un enregistrement bâclé dans une salle de concert des années 1950 avec juste un micro suspendu au plafond, comme c'est le cas de certains opéras prestigieux de l'époque, alors je peux t'assurer que cette authenticité n'est pas du tout valorisante, ni pour l'oeuvre ni pour l'interprétation. Et la numérisation, la trituration électronique, le ré-arrangement et la re-création du son avec les outils de notre modernité nous permettent de redécouvrir des moments de musique qui étaient sublimes dans la salle et malheureusement trahis par la technique de l'époque.
Je cite parfois les enregistrements très simples d'Elvis Presley (ou Eddy Cochrane ou d'autres rockeurs des années 50), 2 guitares, une contrebasse, une batterie, une voix, des fois des choeurs, un studio avec prise de son minimale ... Quand on l'écoutait sur un "tourne-disque" mono des années 60, OK, ça passait, mais aujourd'hui ça ne passe plus du tout. Par contre les rééditions "hi-res" de ces mêmes morceaux, à partir de la même bande originale et miséreuse, après nettoyage, décomposition et recomposition, eh bien c'est un plaisir jamais ressenti avec l'original. Toute cette technologie moderne, ça vaut la peine et ça vaut aussi la peine de lui rendre grâce avec du matériel adapté.
Personnellement j'ai fait un break d'une quinzaine d'années pour la musique, je me contentais de la radio, et au premier confinement (on en parlera longtemps de cette période !) je me suis remis à écouter mes disques, mes CD et à me dire qu'il fallait que j'explore toutes ces possibilités de sublimer la beauté de la musique avec ce que notre technologie apporte de meilleur. Et je n'ai pas été déçu, et je pense qu'avec ces outils modernes on s'approche d'une authenticité que la simplicité n'atteint pas.