(07-13-2021, 07:32 AM)phile a écrit : @ tusoli : si tu pouvais expliquer ce serait cool... Pour ceux qu'on un DAC... car avec mon FDA pas vu d'aop sur les sources digitales, j'ai juste vu un transistor (je suppose, investigation à venir) sur l'interface usb/spdif SU-1 entre le CPLD Xilinx et chaque port de sortie (coax utilisé)
Sur ton Topping par ex, où tu as mis des Sparkos, ils chauffent fort également ?
Pour se faire une idée : as-tu mesuré les tensions d'alim et les intensités sur l'aop Sparkos ?
Cdt
Bonjour Phile,
l'AOP est utilisé en deux cas, amplification de courant pour lui donner une légère amplification, pour augmenter sa tension.
Dans ce cas il se situe sur du courant et non du signal. On trouve des montages courant régulateur/AOP/ Régulateur de tension amplifiée. Ce n'est pas vraiment indiqué, il vaut mieux une alim propre à tension dédiée avec un simple régulateur de courant plutôt que de dépendre d'un amplificateur de tension.
Comme tu as pu le remarquer dans tes montages, des alim dédiées, linéaires, bien paramétrées sont bien plus nobles que des circuits régulateurs /diviseurs / stabilisateurs s'alimentant sur une seule alim.
D'où a nécessité de circuit à alimentations dédiées.
Dans le cas d'un passage sur du signal il tiendra un rôle de pré-amplification pour donner au signal les valeurs qui le feront le plus coïncider en intensité, amplitude d'oscillation, impédance, gamme de fréquences de l'oscillation avec le matériel à associer avec la sortie analogique (signal analogue, déjà converti si source digitale).
Donc, on utilise en audio les ampli op uniquement sur le passage analogique du signal, en circuit de SORTIE.
Pas d'aop sur une source digitale? c'est tout à fait normal.
Une interface USB/SPDIF n'en a pas besoin non plus.
C'est sur une sortie de signal analogique que l'aop trouve son intérêt.
Ca peut être aussi sur une entrée de préamp et sur sa sortie, puis sur une entrée d'amplification.
En aucun cas un aop ne trouvera d'intérêt sur le signal digital, ce n'est pas fait pour ça.
Les aop changés sur mon D70, comme sur mon nfb8 par exemple, sont juste avant la sortie XLR de ces dacs et servent d'étage de préamplification, comme on utilisait des étages riaa sur des preamp à lampes ou des dacs ancienne génération. D'ailleurs, remplacer un aop par un étage à lampe serait tout à fait honorable et c'est un projet qui m'intéresse pas mal, ou bien un étage jfet, ou même un étage classeD de préamplification.
Cet etage, quelle que soit sa classe, nécessite un filtrage pour limiter sa fréquence de fonctionnement au spectre audio.
Les sparkos que j'ai pris sont des SS3602 qui fonctionnent en classe A/B et chauffent juste un peu, 20° à tout casser.
Leur tension de fonctionnement sur le D70 est de 21Volts entre V+ (pin8) et V- (pin 4) .
Je suis tenté par les sparkos SS2590. Pourquoi? Parce que ce sont les seuls ( que ma maigre curiosité connaisse, mais dites moi si vous en connaissez d'autres) qui fonctionnent en full classA et, ne passant pas d'une classe à l'autre, n'offrent pas de perturbation de commutation, perte de dynamique théorique par cet effet et il semble que cela s'entend clairement, selon les retours faits. Ils encaissent aussi une réserve de puissance disponible supérieure qui me semble pouvoir rendre le signal plus lisible dans sa tenue des forte et signaux complexes, ainsi qu'un fonctionnement d'intensité doublé. L'avantage de leur taille réduite face à un circuit d'étage de pramp à lampes ou à jfet (par exemple) est que le signal parcourt moins de distance de composants.
Comme on le sait: plus de distance on parcourt, plus d'énergie on disperse/utilise.
Or, dans le cas d'un signal audio, une fois que la source le définit (soit dans un dac après sa puce D/A de conversion), cette puissance ne bouge pas, on ne va faire qu'essayer de l'amplifier jusqu'aux hauts parleurs sans l'altérer dans son relais et son amplification. Réduire son parcours réduit le besoin de puissance de ce signal pour rester stable jusqu'au bout. Il faut lui fournir un passage qui ne réduit pas son intensité, sa puissance et bien sûr son information même quand on l'amplifie. C'est pour cela qu'un aop moulé qui ne dépasse pas 0,8w me semble moins bon à passer notre signal analogue converti qu'un aop tenant 2W ou plus qui viendra l'amplifier. Tout est question de bon calibrage/relais du signal d'origine, de haute fidélité à celui-ci.
Dans l'idéal, passer de la puce de conversion directement à l'étage d'amplification complet semblerait ce qu'il y a de plus judicieux.
(07-13-2021, 12:46 PM)KIKIWILLYBEE a écrit : @ MR Tusoli STP :
Est ce celà que l'on nome classe A glissante ? ...
La classe A glissante est un terme maladroit qui relève du commercial ne voulant parler que de classe A dans son discours sans dire qu'on a une classe A/B.
En rien la classe A/B est inférieure qualitativement à la classe A.
Sa commutation l'a rendue plus délicate à mettre au point à une époque où la classe A régnait en maître et le temps mis par les ingénieurs pour surmonter l'obstacle de cette commutation pour sortir des amplis classe A/B de grande qualité est le seul facteur qui ait pu jouer sur une réputation inférieure.
La classe D a eu la même mauvaise réputation tant qu'on n'a pas maîtrisé son filtrage de sortie et sa distorsion un peu supérieure due à son rendement bien plus élevé, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.