Relevé par Philippe Venturini dans sa critique de l'ouvrage parue dans le numéro de novembre 2019 de Classica :
« Une sonate de Domenico Scarlatti de quelques mesures peut contenir autant qu'un opéra en cinq actes », écrit Martin Mirabel dans son livre Domenico Scarlatti (Actes Sud, 176 pages,17 euros).
Je m'ennuie à l'écoute des cinquante-deux sonates enregistrées par Lucas Debargue car justement son interprétation, "bavarde", semble chercher à "développer" une musique qui tient son génie dans une écriture cursive et un caractère spontané, sans en exclure une profondeur sous-jacente.
Deux nouvelles approches interprétatives, à mon avis, illustrent la phrase aphoristique de l'essayiste : celles de Nicola Reniero à l'orgue (!) et Lillian Gordis au clavecin.
On y adhère au fil des écoutes renouvelées.
Chez Brilliant Classics pour Nicola Reniero ; chez Paraty pour Lillian Gordis. Deux artistes dont on devrait à nouveau entendre parler à mon humble avis. Prises de son...
Matériel : Cocktail Audio X50D en liaison USB (Analysis Plus) vers Kef LS50 Wireless...
(01-22-2020, 05:28 PM)padcost a écrit : Je m'ennuie à l'écoute des cinquante-deux sonates enregistrées par Lucas Debargue car justement son interprétation, "bavarde", semble chercher à "développer" une musique qui tient son génie dans une écriture cursive et un caractère spontané, sans en exclure une profondeur sous-jacente.
Hello. Je suis assez enthousiaste moi de ce que fait Lucas Debargue, que j'ai eu l'immense plaisir d'écouter - sur Scarlatti précisément - à la Philharmonie en octobre. Mais je comprends ton point de vue et l'expression que tu en donnes.