Suite de l'écoute du Bryston:
Après un peu plus de 24h en chauffe (pas éteint en fait), j'ai passé un peu de temps en compagnie de mon nouvel ami
Pas de changement sur le coté Monsieur Muscle qui continue à déménager avec aisance, et gère les contrastes violents avec maîtrise et souplesse combinée.
J'ai re-écouté la marche à l'échafaud qui m'avait impressionnée chez Thierry avec son NAD, et je crois que le Bryston est encore plus à l'aise avec ce sujet là. L'orchestre explose littéralement, et le tout sans effet sensible de compression, l'image reste parfaitement en place et structurée.
Après m'être bien fait plaisir avec la puissance, je suis passé à plus subtil, et aux voix notamment.
Depuis le début, je trouvais l'aigu un chouia agressif, mais en fait ce n'est pas cela. L'aigu n'a pas ce coté trop brillant qui met en avant les sifflantes et qui accentue le coté "électronique transistor" un peu caricatural. Il est même assez fin finalement.
Cependant, quelque chose me gênait, comme un manque de naturel qui fait qu'on n'arrive pas à y croire. Pourtant, il y a de la densité et de la matière, et l'image est bonne et stable.
En fait, après avoir écouté quasiment toutes les voix de mes morceaux de référence, il me semble qu'il y a une sorte de "grain" dans le médium des voix. Un peu comme une photo avec un film noir et blanc à 400 ISO de l'époque argentique.
Tout est là, mais ce n'est pas hyper défini et assez lisse.
Ce n'est pas désagréable mais ça empêche la magie d'opérer pour moi.
Du coup, j'ai remis le Devialet en route, et je me suis amusé à passer de l'un à l'autre sur les mêmes morceaux, en privilégiant les voix bien entendu.
Et la différence est bien celle là, le Devialet est bien plus défini, et a un coté liquide et fluide qui fait la différence pour qu'on y croit.
J'ai bien dû alterner une trentaine de fois sur presque autant de morceaux (c'est là qu'on apprécie d'avoir des fiches bananes ), en me disant que c'était subjectif tout ça, mais rien à faire, la différence est là et toujours dans le même sens.
Je ne sais pas mieux expliquer que cette histoire de "grain", car il n'y a pas d'agressivité des aigus sur le Bryston, mais ça râpe un poil quand même.
Certes ça reste très très bon et en l'absence de comparaison directe, je pourrais vivre avec sans difficultés (d'autant que la gestion des grands contrastes est fabuleuse et un peu addictive).
Mais après la prestation du Devialet sur les voix, combinée avec une définition supérieure, c'est difficile de revenir en arrière !
Je suis parfaitement conscient que c'est une affaire de goût. Certains pourraient surement préférer la version proposée par le Bryston car elle est assez impressionnante, mais à ce stade de mes écoutes, je reste séduit par le charme de la technologie française
Je continue les écoutes, on verra bien si je m'habitue et ne change pas d'avis
Après un peu plus de 24h en chauffe (pas éteint en fait), j'ai passé un peu de temps en compagnie de mon nouvel ami
Pas de changement sur le coté Monsieur Muscle qui continue à déménager avec aisance, et gère les contrastes violents avec maîtrise et souplesse combinée.
J'ai re-écouté la marche à l'échafaud qui m'avait impressionnée chez Thierry avec son NAD, et je crois que le Bryston est encore plus à l'aise avec ce sujet là. L'orchestre explose littéralement, et le tout sans effet sensible de compression, l'image reste parfaitement en place et structurée.
Après m'être bien fait plaisir avec la puissance, je suis passé à plus subtil, et aux voix notamment.
Depuis le début, je trouvais l'aigu un chouia agressif, mais en fait ce n'est pas cela. L'aigu n'a pas ce coté trop brillant qui met en avant les sifflantes et qui accentue le coté "électronique transistor" un peu caricatural. Il est même assez fin finalement.
Cependant, quelque chose me gênait, comme un manque de naturel qui fait qu'on n'arrive pas à y croire. Pourtant, il y a de la densité et de la matière, et l'image est bonne et stable.
En fait, après avoir écouté quasiment toutes les voix de mes morceaux de référence, il me semble qu'il y a une sorte de "grain" dans le médium des voix. Un peu comme une photo avec un film noir et blanc à 400 ISO de l'époque argentique.
Tout est là, mais ce n'est pas hyper défini et assez lisse.
Ce n'est pas désagréable mais ça empêche la magie d'opérer pour moi.
Du coup, j'ai remis le Devialet en route, et je me suis amusé à passer de l'un à l'autre sur les mêmes morceaux, en privilégiant les voix bien entendu.
Et la différence est bien celle là, le Devialet est bien plus défini, et a un coté liquide et fluide qui fait la différence pour qu'on y croit.
J'ai bien dû alterner une trentaine de fois sur presque autant de morceaux (c'est là qu'on apprécie d'avoir des fiches bananes ), en me disant que c'était subjectif tout ça, mais rien à faire, la différence est là et toujours dans le même sens.
Je ne sais pas mieux expliquer que cette histoire de "grain", car il n'y a pas d'agressivité des aigus sur le Bryston, mais ça râpe un poil quand même.
Certes ça reste très très bon et en l'absence de comparaison directe, je pourrais vivre avec sans difficultés (d'autant que la gestion des grands contrastes est fabuleuse et un peu addictive).
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Je suis parfaitement conscient que c'est une affaire de goût. Certains pourraient surement préférer la version proposée par le Bryston car elle est assez impressionnante, mais à ce stade de mes écoutes, je reste séduit par le charme de la technologie française
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NUC+Uptone JS-2, Roon - MSB Premier - Benchmark AHB2 - Magico S3 MkII
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