Bonjour Thierry,
Heureux de voir ta passion et ton enthousiasme intacts !
Oui, Tortelier est un interprète " inspiré ", son approche du violoncelle me semble rappeler un peu celle de Cortot au piano.
Quant aux " baroqueux ", le temps des excès liés à la nouveauté semble désormais lointain, les polémiques - ou du moins celle que j' avais cru bon d'entretenir un temps ! - éteintes.
Et puis les années passent...
PS: Bien que tout le monde semble avoir compris le rapprochement avec Smetana, puisqu'il n'a suscité aucune interrogation, je vais tout de même l'expliciter vite fait, en m'excusant auprès de tous ceux pour qui c'était évident.
Tortelier aborde ce premier prélude comme s'il s'agissait d'une page descriptive, en s'appuyant sur l'image d'un ruisseau ( Bach,en allemand ) , devenant un fleuve s'amplifiant jusqu'à l'estuaire, puis au large. Or c'est exactement le " programme" d'un des poèmes symphoniques les plus connus de l'histoire, " La Moldau " de Smetana, évoquant musicalement le cours du fleuve depuis sa naissance jusqu'à la mer, variant les paysages et les scènes traversés.
Heureux de voir ta passion et ton enthousiasme intacts !
Oui, Tortelier est un interprète " inspiré ", son approche du violoncelle me semble rappeler un peu celle de Cortot au piano.
Quant aux " baroqueux ", le temps des excès liés à la nouveauté semble désormais lointain, les polémiques - ou du moins celle que j' avais cru bon d'entretenir un temps ! - éteintes.
Et puis les années passent...
PS: Bien que tout le monde semble avoir compris le rapprochement avec Smetana, puisqu'il n'a suscité aucune interrogation, je vais tout de même l'expliciter vite fait, en m'excusant auprès de tous ceux pour qui c'était évident.
Tortelier aborde ce premier prélude comme s'il s'agissait d'une page descriptive, en s'appuyant sur l'image d'un ruisseau ( Bach,en allemand ) , devenant un fleuve s'amplifiant jusqu'à l'estuaire, puis au large. Or c'est exactement le " programme" d'un des poèmes symphoniques les plus connus de l'histoire, " La Moldau " de Smetana, évoquant musicalement le cours du fleuve depuis sa naissance jusqu'à la mer, variant les paysages et les scènes traversés.