Ecoute chez Nathalie : Je m'y colle...
C'est toujours délicat de transmettre ses expériences d'écoutes les uns chez les autres, mais c'est intéressant de se rencontrer.
Et dans le cas présent, j'avais plus l'idée de faire connaissance avec Nathalie, qu'avec son système. Nous avons souvent 'débattu' sur la signification de tel ou tel terme, et parfois, comme d'autres certainement, j'étais surpris par son approche très affirmative, voire péremptoire, lorsque certains sujets sont abordés.
Il faut rencontrer qui se trouve derrière les mots pour éviter les maux !
Nathalie (et sa chienne) m'ont accueilli à l'heure du déjeuner.
MERCI Nathalie, pour le préambule aux papilles avant l'écoute.
Préambule parfaitement dans l'esprit de ce qui a suivi : Sur une base bien affirmée (pommes fruits), se développe une palette de parfums constituées de saveurs de baies, le tout dans une harmonie d'arômes où chacun reste distinct mais complète les autres.
Pour calmer les sens avant de lancer les premières notes, le yaourt Maison, parfum violette, a apporté sa douceur.
La chaine est constituée d'électroniques en DiY, mais dont la finition et l'esthétique n'ont rien à envier à ce qui se croise dans les salons. Je pose quelques questions à Nathalie, qui ne sait répondre.
Quand elle ne sait pas, bah elle dit qu'elle ne sait pas !
Les enceintes sont les fameuses Spendor.
La pièce d'écoute fait environ 5 ou 6m, elle est quasiment carrée, mais ouverte totalement sur un côté ce qui doit contribuer à "décompresser".
Le niveau d'écoute est supérieur au confort chez moi. Merci MathAudio ?
On attaque avec un morceau de http://www.amazon.fr/Montand-dhier-daujo...ntand+hier
Montand est parfaitement centré, bien incarné et son timbre de voix me semble parfaitement respecté (je n'ai jamais croisé Yves dans la vraie vie !). Il y a le poids et la viande autour de l'os.
L'accompagnement étant plutôt électronique sur ce morceau, je ne peux que juger de l'espace créé 'artificiellement' derrière la voix, et qui me semble cohérent avec ce que le mixage a voulu.
Nathalie passe alors un morceau de percussions (elle complétera l'origine de l'enregistrement).
Là, je commence à comprendre ce qu'elle met derrière ses mots sur le Forum.
C'est net, des attaques et de l'énergie.
Je préfère utiliser le terme d'énergie que dynamique. C'est celui qui m'est venu à l'écoute.
Je suis surpris et séduit par les Spendor qui ne révèlent aucun son de 'boite', ma hantise...
Les graves ne trainent pas, ne résonnent pas. La caisse des Spendor ne rajoute pas sa partition. Neutralité.
Je suis face à des enceintes qui ne cherchent pas à séduire ou à compenser en faisant ronfler les graves ou en ajoutant du piqué aux aigus pour faire croire qu'on entend 'plus de choses'.
Un p'tit Higelin, puis je sors mes CD.
L'équipement de Nathalie permet de lire directement, sans avoir à ripper, à partir de la mécanique DvD de son PC fabrication DiY, qu'elle pilote via son portable sous Windows.
Si vous avez des questions sur cette partie, voyez avec elle !
Pour tester le haut medium, un éventuel 'sress ou dureté' dans ce registre, la résolution (le pouvoir de dissocier les mêmes instruments jouant quasi à l'unisson), j'ai ça : http://www.amazon.fr/All-My-Concertos-Tommy-Pederson/dp/B0001HKING/ref=sr_1_1?s=music&ie=UTF8&qid=1459617455&sr=1-1&keywords=tommy+Pederson
6 ou 7 trombones... ça envoie du bois, mais c'est aussi capable de sons chaleureux et très "enveloppés".
Là, ça passe sans aucune restriction.
Les timbres sont parfaitement justes, le "tratra" du trombone bien cuivré, mais sans stress ni 'aigreur'.
Les instruments et la mélodie de chacun peut être suivi sans effort MAIS...
La scène est un peu étroite et reste entre les enceintes, bien que celles-ci disparaissent en tant que source émissive.
Un CD assez démonstratif en dynamique : http://www.amazon.fr/Music-Andrew-Boysen...rds=boysen
Et ça confirme la justesse des timbres sur l'ensemble des pupitres, des cordes aux cuivres, percussions, sans mise en avant.
Et toujours cette énergie qui là se traduit par une belle dynamique.
Mais je trouve toujours une perspective manquant de largeur et de profondeur. Par contre je suis assis dans les tout premiers rangs par l'équilibre dynamique, la 'transparence' d'une écoute déliée, ou chaque pupitre est bien suivi, sans tomber dans l'analytique. C'est naturel et surtout vivant.
On calme le jeu : http://www.amazon.fr/Sonate-concert-pour...and+amoyel
Bon, l'affaire est entendue. Des timbres parfaitement respectés. Le violoncelle a cette belle sonorité boisée, les frottements des cordes sont entendus quand l'interprète l'a visiblement souhaité : On perçois le "poussé" du "tiré" de l'archet.
Le piano, qui sur ce disque n'est pas en second plan, sonne homogène sur les 7 octaves joués, avec des extinctions de notes laissant en suspend ce qui convient de l'être.
Pour vider le fond de mon sac, nous attaquons la partie Operas :
Un live, très révélateur (quoique voix un peu surlignées) http://www.amazon.fr/Gazza-Ladra-Rossini...azza+ladra
L'orchestre est 'en fosse', donc sonne mat, moins distinct ; les chanteurs se déplacent "pour de vrai".
Toujours cette justesse des timbres, la résolution, l'énergie sans stress, transparence de l'ensemble (le piano forte est bien un piano forte !).
Mais là, c'est flagrant : Il me manque de l'espace, tant en profondeur qu'en largeur. Et ce qui m'étonne, c'est que les enceintes disparaissent bien, que les informations relatives au lieu de la prise de son sont bien là (transparence du système).
Position des enceintes ?
Les pincer plus pour avoir de la profondeur ??
Nathalie incrimine les condensateurs de liaison du DAC. Peut être en effet une piste, mais pourtant la transparence est déjà bonne...
Bon,
pour les fainéants qui n'ont pas eu le courage de lire exhaustivement, je me fends d'un résumé façon Revue du Son :
LES PLUS :
Des timbres parfaitement justes, et riches
Grande neutralité du système,
De l'énergie sans stress, ni aigreur,
De la transparence dans le bon sens du terme : Pas chirurgical ni analytique
Stabilité des interprètes qui ne se promènent pas
Une écoute simplement musicale, jamais fatigante.
LE MOINS :
La scène manque de dimensions
Merci Nathalie pour ton accueil et ta disponibilité.
Et maintenant, je vais mieux comprendre ce qui est contenu dans ton vocabulaire et tes descriptions.
C'est toujours délicat de transmettre ses expériences d'écoutes les uns chez les autres, mais c'est intéressant de se rencontrer.
Et dans le cas présent, j'avais plus l'idée de faire connaissance avec Nathalie, qu'avec son système. Nous avons souvent 'débattu' sur la signification de tel ou tel terme, et parfois, comme d'autres certainement, j'étais surpris par son approche très affirmative, voire péremptoire, lorsque certains sujets sont abordés.
Il faut rencontrer qui se trouve derrière les mots pour éviter les maux !
Nathalie (et sa chienne) m'ont accueilli à l'heure du déjeuner.
MERCI Nathalie, pour le préambule aux papilles avant l'écoute.
Préambule parfaitement dans l'esprit de ce qui a suivi : Sur une base bien affirmée (pommes fruits), se développe une palette de parfums constituées de saveurs de baies, le tout dans une harmonie d'arômes où chacun reste distinct mais complète les autres.
Pour calmer les sens avant de lancer les premières notes, le yaourt Maison, parfum violette, a apporté sa douceur.
La chaine est constituée d'électroniques en DiY, mais dont la finition et l'esthétique n'ont rien à envier à ce qui se croise dans les salons. Je pose quelques questions à Nathalie, qui ne sait répondre.
Quand elle ne sait pas, bah elle dit qu'elle ne sait pas !
Les enceintes sont les fameuses Spendor.
La pièce d'écoute fait environ 5 ou 6m, elle est quasiment carrée, mais ouverte totalement sur un côté ce qui doit contribuer à "décompresser".
Le niveau d'écoute est supérieur au confort chez moi. Merci MathAudio ?
On attaque avec un morceau de http://www.amazon.fr/Montand-dhier-daujo...ntand+hier
Montand est parfaitement centré, bien incarné et son timbre de voix me semble parfaitement respecté (je n'ai jamais croisé Yves dans la vraie vie !). Il y a le poids et la viande autour de l'os.
L'accompagnement étant plutôt électronique sur ce morceau, je ne peux que juger de l'espace créé 'artificiellement' derrière la voix, et qui me semble cohérent avec ce que le mixage a voulu.
Nathalie passe alors un morceau de percussions (elle complétera l'origine de l'enregistrement).
Là, je commence à comprendre ce qu'elle met derrière ses mots sur le Forum.
C'est net, des attaques et de l'énergie.
Je préfère utiliser le terme d'énergie que dynamique. C'est celui qui m'est venu à l'écoute.
Je suis surpris et séduit par les Spendor qui ne révèlent aucun son de 'boite', ma hantise...
Les graves ne trainent pas, ne résonnent pas. La caisse des Spendor ne rajoute pas sa partition. Neutralité.
Je suis face à des enceintes qui ne cherchent pas à séduire ou à compenser en faisant ronfler les graves ou en ajoutant du piqué aux aigus pour faire croire qu'on entend 'plus de choses'.
Un p'tit Higelin, puis je sors mes CD.
L'équipement de Nathalie permet de lire directement, sans avoir à ripper, à partir de la mécanique DvD de son PC fabrication DiY, qu'elle pilote via son portable sous Windows.
Si vous avez des questions sur cette partie, voyez avec elle !
Pour tester le haut medium, un éventuel 'sress ou dureté' dans ce registre, la résolution (le pouvoir de dissocier les mêmes instruments jouant quasi à l'unisson), j'ai ça : http://www.amazon.fr/All-My-Concertos-Tommy-Pederson/dp/B0001HKING/ref=sr_1_1?s=music&ie=UTF8&qid=1459617455&sr=1-1&keywords=tommy+Pederson
6 ou 7 trombones... ça envoie du bois, mais c'est aussi capable de sons chaleureux et très "enveloppés".
Là, ça passe sans aucune restriction.
Les timbres sont parfaitement justes, le "tratra" du trombone bien cuivré, mais sans stress ni 'aigreur'.
Les instruments et la mélodie de chacun peut être suivi sans effort MAIS...
La scène est un peu étroite et reste entre les enceintes, bien que celles-ci disparaissent en tant que source émissive.
Un CD assez démonstratif en dynamique : http://www.amazon.fr/Music-Andrew-Boysen...rds=boysen
Et ça confirme la justesse des timbres sur l'ensemble des pupitres, des cordes aux cuivres, percussions, sans mise en avant.
Et toujours cette énergie qui là se traduit par une belle dynamique.
Mais je trouve toujours une perspective manquant de largeur et de profondeur. Par contre je suis assis dans les tout premiers rangs par l'équilibre dynamique, la 'transparence' d'une écoute déliée, ou chaque pupitre est bien suivi, sans tomber dans l'analytique. C'est naturel et surtout vivant.
On calme le jeu : http://www.amazon.fr/Sonate-concert-pour...and+amoyel
Bon, l'affaire est entendue. Des timbres parfaitement respectés. Le violoncelle a cette belle sonorité boisée, les frottements des cordes sont entendus quand l'interprète l'a visiblement souhaité : On perçois le "poussé" du "tiré" de l'archet.
Le piano, qui sur ce disque n'est pas en second plan, sonne homogène sur les 7 octaves joués, avec des extinctions de notes laissant en suspend ce qui convient de l'être.
Pour vider le fond de mon sac, nous attaquons la partie Operas :
Un live, très révélateur (quoique voix un peu surlignées) http://www.amazon.fr/Gazza-Ladra-Rossini...azza+ladra
L'orchestre est 'en fosse', donc sonne mat, moins distinct ; les chanteurs se déplacent "pour de vrai".
Toujours cette justesse des timbres, la résolution, l'énergie sans stress, transparence de l'ensemble (le piano forte est bien un piano forte !).
Mais là, c'est flagrant : Il me manque de l'espace, tant en profondeur qu'en largeur. Et ce qui m'étonne, c'est que les enceintes disparaissent bien, que les informations relatives au lieu de la prise de son sont bien là (transparence du système).
Position des enceintes ?
Les pincer plus pour avoir de la profondeur ??
Nathalie incrimine les condensateurs de liaison du DAC. Peut être en effet une piste, mais pourtant la transparence est déjà bonne...
Bon,
pour les fainéants qui n'ont pas eu le courage de lire exhaustivement, je me fends d'un résumé façon Revue du Son : LES PLUS :
Des timbres parfaitement justes, et riches
Grande neutralité du système,
De l'énergie sans stress, ni aigreur,
De la transparence dans le bon sens du terme : Pas chirurgical ni analytique
Stabilité des interprètes qui ne se promènent pas
Une écoute simplement musicale, jamais fatigante.
LE MOINS :
La scène manque de dimensions
Merci Nathalie pour ton accueil et ta disponibilité.
Et maintenant, je vais mieux comprendre ce qui est contenu dans ton vocabulaire et tes descriptions.
Ce n'est pas toi qui aimes la Musique... Mais la Musique qui te fait aimer... Thierry.
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