Ces histoires de graves, cela me rappelle une écoute chez Présence Audio Conseil quand je cherchais il y a plus de dix ans un très bon lecteur CD-SACD.
J’avais apporté le Sempre Libera d’Anna Netrebko dont le 4ème morceau comprend une contrebasse en pizzicati. Sur le système utilisé, dont je ne me rappelle que les enceintes : des Focal Utopia, pas les grandes mais juste en dessous, l’orchestre paraissait à une distance crédible mais la contrebasse, elle, semblait 10 mètres devant le reste des instruments. Bref, une image absolument pas crédible. Au bout d’une minute, j’ai demandé à écouter sur un autre système. Heureusement, ils avaient de la ressource, dont les gros modèles Avant Garde, ce qui commençait à être bien pour comparer des lecteurs. Et là, c’était « neutre ».
Mais la leçon de l’aventure, c’est que David Blecher, le boss du magasin, ou Gérard Chrétien, le boss de Focal, sont parfaitement conscient de la « coquetterie » dans le grave. Ce n’est pas leur goût, mais ça fait vendre. C’est la première signature capté par l’acheteur de base pour comprendre qu’un produit hifi sort de l’ordinaire de la mini-chaine Darty.
Alors pour écouter de la variété contemporaine à basse de synthèse avec une seule note à 65 hz répétée trois cents fois dans le morceau, il y a adaptation parfaite à l’objectif.
Personnellement, pour mon plaisir auditif, j’ai besoin que le « son » soit bon, mais aussi que la musique soit crédible. Que les instruments reproduits ressemblent aux instruments réels et qu’un ensemble instrumental joue normalement sans qu’un instrument soit grossi à la loupe et d’autres mis aux oubliettes. Dans le plaisir auditif, chacun peut avoir ses goûts, ses préférences, ses priorités, et j’ai toujours conseillé à ceux qui voulaient se lancer dans la construction des 24 de les écouter avant pour savoir si elles correspondaient à ce qu’ils cherchent.
On peut tâtonner dans leurs mises en oeuvre, et moi le premier, mais dans l’objectif d’obtenir le réalisme sonore, il y a toujours possibilité de trouver le réglage du filtre qui convienne à une électronique et une salle d’écoute. Je ne dis pas que c’est facile. La qualité hors normes des HPs sur le plan dynamique et définition font de ces engins une forme de pur-sang difficile à maitriser, qui révèle à l’évidence les qualités, les défauts et les limites de ce que vous mettez devant. Les sources, les amplis, les câbles, les composants de filtre vont tout de suite avouer leurs faiblesses ou montrer leurs qualités. Essayez donc de trouver sur le marché une enceinte comprenant trois 21 cm de haut niveau et un AMT ESS. On est tout de suite dans des tarifs stratosphériques, même si le tweeter reste en général un pauvre petit dome.
Passez donc Chant de Fourplay ou I try de Public Lover à un niveau incompatible avec la bienséance vis-à-vis des voisins, cela rassurera les sceptiques sur les capacités dans le grave des 24. Mais je préfère en juger sur du piano de concert, de l’orgue, de la contrebasse, du violoncelle, des voix de basse ou de baryton. Les percussions sont trompeuses : l’impact peut tomber sur un pic ou un gouffre de la courbe de réponse. Et puis il faut vivre avec et écouter une grande diversité de musique pour se rendre compte des possibilités et optimiser les réglages. Mais effectivement, on peut aller loin et longtemps avec les 24, comme dit FeuilledeFou.
J’avais apporté le Sempre Libera d’Anna Netrebko dont le 4ème morceau comprend une contrebasse en pizzicati. Sur le système utilisé, dont je ne me rappelle que les enceintes : des Focal Utopia, pas les grandes mais juste en dessous, l’orchestre paraissait à une distance crédible mais la contrebasse, elle, semblait 10 mètres devant le reste des instruments. Bref, une image absolument pas crédible. Au bout d’une minute, j’ai demandé à écouter sur un autre système. Heureusement, ils avaient de la ressource, dont les gros modèles Avant Garde, ce qui commençait à être bien pour comparer des lecteurs. Et là, c’était « neutre ».
Mais la leçon de l’aventure, c’est que David Blecher, le boss du magasin, ou Gérard Chrétien, le boss de Focal, sont parfaitement conscient de la « coquetterie » dans le grave. Ce n’est pas leur goût, mais ça fait vendre. C’est la première signature capté par l’acheteur de base pour comprendre qu’un produit hifi sort de l’ordinaire de la mini-chaine Darty.
Alors pour écouter de la variété contemporaine à basse de synthèse avec une seule note à 65 hz répétée trois cents fois dans le morceau, il y a adaptation parfaite à l’objectif.
Personnellement, pour mon plaisir auditif, j’ai besoin que le « son » soit bon, mais aussi que la musique soit crédible. Que les instruments reproduits ressemblent aux instruments réels et qu’un ensemble instrumental joue normalement sans qu’un instrument soit grossi à la loupe et d’autres mis aux oubliettes. Dans le plaisir auditif, chacun peut avoir ses goûts, ses préférences, ses priorités, et j’ai toujours conseillé à ceux qui voulaient se lancer dans la construction des 24 de les écouter avant pour savoir si elles correspondaient à ce qu’ils cherchent.
On peut tâtonner dans leurs mises en oeuvre, et moi le premier, mais dans l’objectif d’obtenir le réalisme sonore, il y a toujours possibilité de trouver le réglage du filtre qui convienne à une électronique et une salle d’écoute. Je ne dis pas que c’est facile. La qualité hors normes des HPs sur le plan dynamique et définition font de ces engins une forme de pur-sang difficile à maitriser, qui révèle à l’évidence les qualités, les défauts et les limites de ce que vous mettez devant. Les sources, les amplis, les câbles, les composants de filtre vont tout de suite avouer leurs faiblesses ou montrer leurs qualités. Essayez donc de trouver sur le marché une enceinte comprenant trois 21 cm de haut niveau et un AMT ESS. On est tout de suite dans des tarifs stratosphériques, même si le tweeter reste en général un pauvre petit dome.
Passez donc Chant de Fourplay ou I try de Public Lover à un niveau incompatible avec la bienséance vis-à-vis des voisins, cela rassurera les sceptiques sur les capacités dans le grave des 24. Mais je préfère en juger sur du piano de concert, de l’orgue, de la contrebasse, du violoncelle, des voix de basse ou de baryton. Les percussions sont trompeuses : l’impact peut tomber sur un pic ou un gouffre de la courbe de réponse. Et puis il faut vivre avec et écouter une grande diversité de musique pour se rendre compte des possibilités et optimiser les réglages. Mais effectivement, on peut aller loin et longtemps avec les 24, comme dit FeuilledeFou.