Salut à tous,
Ce qu'on voit sur la photo est bien une érection. Une horripilation, c'est à dire une érection du poil.
Cela dit, totalement d'accord avec Chet. "My funny Valentine" interprété par Chet Baker (mais dans quelle version? Il y en a eu tellement!) provoque chez moi des troubles de ce genre. Avec 4 potes on avait organisé un concert privé avec Chet. C'était en juillet, temps d'orage, et la première partie s'est déroulée dans une ambiance crispée. Et l'orage a pété. Des trombes. Et j'ai senti, littéralement, une onde traverser le maigre public, et Chet aussi, sa musique s'est détaché, s'est faite souveraine, il nous a embarqué dans un de ses voyages... Le concert a presque duré 3 heures. Et puis il a fallut le payer. 12 000 francs des années 80. Je ne les ai jamais regrettés.
Ça fait du bien de partager des trucs finalement assez intimes.
Ce qui est curieux c'est que, comme le remarque Blacksparrow, le type de musique semble n'avoir pas d'importance mais ce sont toujours les mêmes morceaux qui provoquent les mêmes sensations. Le "Gimme a pigfoot & a bottle of beer" de Bessie Smith me fout à genoux chaque fois, comme certaines suites de Bach pour violoncelle interprétées par Pablo Casals ou "It was a very good year" par Sinatra.
Ce qu'on voit sur la photo est bien une érection. Une horripilation, c'est à dire une érection du poil.
Cela dit, totalement d'accord avec Chet. "My funny Valentine" interprété par Chet Baker (mais dans quelle version? Il y en a eu tellement!) provoque chez moi des troubles de ce genre. Avec 4 potes on avait organisé un concert privé avec Chet. C'était en juillet, temps d'orage, et la première partie s'est déroulée dans une ambiance crispée. Et l'orage a pété. Des trombes. Et j'ai senti, littéralement, une onde traverser le maigre public, et Chet aussi, sa musique s'est détaché, s'est faite souveraine, il nous a embarqué dans un de ses voyages... Le concert a presque duré 3 heures. Et puis il a fallut le payer. 12 000 francs des années 80. Je ne les ai jamais regrettés.
Ça fait du bien de partager des trucs finalement assez intimes.
Ce qui est curieux c'est que, comme le remarque Blacksparrow, le type de musique semble n'avoir pas d'importance mais ce sont toujours les mêmes morceaux qui provoquent les mêmes sensations. Le "Gimme a pigfoot & a bottle of beer" de Bessie Smith me fout à genoux chaque fois, comme certaines suites de Bach pour violoncelle interprétées par Pablo Casals ou "It was a very good year" par Sinatra.