01-28-2025, 08:52 PM
Brahms, l'écoute en alto déroute un peu puisque l'on est habitué à la version violon. C'est plus intime et moins précis. C'est cette imprécision qui fait le charme et qui rend cet instrument si précieux dans la sonate de Chosta. Là, les imprécisions s'allient en une étrange alchimie avec les dissonances de l'oeuvre.
Chostakovitch, sonate 147...
J'écoute le 3e mvt en boucle. Tristesse infinie...
Je sais aujourd'hui que j'avais 19 ans au moment de sa composition et cela renforce l'écho qu'elle renvoie de ma situation d'alors, si difficile à cet âge... et pourtant très éloignée de celle du compositeur à un mois de sa propre fin.
Ce 3e mvt est sous-tendu par une sorte de variation sur la sonate 14 de Ludwig, (sonate que j'ai étudiée au piano, à l'époque où j'en jouais), et qui m'a toujours envoûté. Peut-être est-ce une explication de la relation personnelle que j'entretiens avec cette oeuvre, que pourtant je n'ai découverte que sur le tard à travers l'interprétation, sublime, de B. Engerer et G. Caussé. Relation instantanée, immédiate qui laisse littéralement subjugué par ce chef-d'œuvre intemporel qui renvoie si intimement à notre condition mortelle.
Je ne me risquerai pas à établir des comparaisons entre l'interprétation de Berman et Causa et celle de Engerer et Caussé. Je ne suis pas sûr d'en avoir les capacités. Il me semble déceler dans ce 3e mvt, une fragilité supplémentaire dans le jeu de Causa, qui cadre remarquablement avec cette oeuvre crépusculaire.
Merci à toi de me la faire redécouvrir et de la faire connaître aux autres par cette communication sur le forum. Tous les coeurs sensibles devraient l'écouter... mais ne rêvons pas trop fort
Chostakovitch, sonate 147...
J'écoute le 3e mvt en boucle. Tristesse infinie...
Je sais aujourd'hui que j'avais 19 ans au moment de sa composition et cela renforce l'écho qu'elle renvoie de ma situation d'alors, si difficile à cet âge... et pourtant très éloignée de celle du compositeur à un mois de sa propre fin.
Ce 3e mvt est sous-tendu par une sorte de variation sur la sonate 14 de Ludwig, (sonate que j'ai étudiée au piano, à l'époque où j'en jouais), et qui m'a toujours envoûté. Peut-être est-ce une explication de la relation personnelle que j'entretiens avec cette oeuvre, que pourtant je n'ai découverte que sur le tard à travers l'interprétation, sublime, de B. Engerer et G. Caussé. Relation instantanée, immédiate qui laisse littéralement subjugué par ce chef-d'œuvre intemporel qui renvoie si intimement à notre condition mortelle.
Je ne me risquerai pas à établir des comparaisons entre l'interprétation de Berman et Causa et celle de Engerer et Caussé. Je ne suis pas sûr d'en avoir les capacités. Il me semble déceler dans ce 3e mvt, une fragilité supplémentaire dans le jeu de Causa, qui cadre remarquablement avec cette oeuvre crépusculaire.
Merci à toi de me la faire redécouvrir et de la faire connaître aux autres par cette communication sur le forum. Tous les coeurs sensibles devraient l'écouter... mais ne rêvons pas trop fort
Pluie du matin n'arrête pas le sous-marin