J'ai réécouté quelques vinyles de jazz hier soir.
Par rapport au CD je retrouve la même impression ( illusion ? ) qu'à l'époque où ces comparaisons étaient d'actualité encore brûlante sans imaginer qu'on s'y livrerait encore près de trente ans plus tard !
Il y a donc trente ans à notre arrivée dans le Sud, on avait invité les voisins, qui découvraient à cette occasion un individu appartenant à une espèce totalement inconnue pour eux: un audiophile !
Plus jeunes que nous, ils étaient équipés d'un système de bonne qualité autour d'une platine CD pour écouter de la musique sans aucune des questions qui nous occupent. Ils n'avaient pratiquement jamais écouté de vinyles. Pour eux, le CD était le progrès, éclipsant par définition ce qui se faisait avant.
D'où leur surprise en découvrant la platine vinyle à côté du lecteur CD, un Wadia 23 à l'époque. Je n'avais pas résisté à la tentation de proposer une comparaison. Ils avaient été très surpris par ce que le vinyle respectait nettement mieux que le CD: le swing !
Aujourd'hui, mon système vinyle a peu évolué ( Thorens 160, bras Lurné, cellule Grado ) en dehors du préampli phono Lehmann Black Cube. La platine CD actuelle est en principe meilleure que la Wadia, puisque plus récente et plus coûteuse.
Alors oui, le résultat en numérique est plus propre, plus précis, les graves plus profonds avec plus d'impact. Mais les impressions d'écoute hier soir rejoignent celles d'il y a trente ans: le swing est toujours du côté du vinyle !
S'il ne s'agit pas d'une illusion ( toutefois partagée par les voisins autrefois ! ) y aurait-il une explication rationnelle ? J'imagine bien par ailleurs qu'un système dématérialisé de haut niveau respecte le swing, mais à niveau moyen, au milieu du gué ?
Je pourrais évoquer un souvenir plus lointain encore ( mais on dira qu'il s'agissait des premiers CD, souffrant de transferts numériques peu soignés ) : j'avais acheté mon premier lecteur CD , un Revox 226 . Je me souviens encore de ma première comparaison avec un vinyle. Il s'agissait des " Tableaux d'une exposition ", par Riccardo Mutti , disque EMI. Ne constatant aucune différence digne de l'investissement j'étais retourné illico au magasin pour acheter quelque chose qui ferait mieux. On m'avait assuré à l'époque que je ne trouverais pas mieux.
Cette réponse valait peut-être pour beaucoup plus longtemps qu'on l'avait imaginé !
Par rapport au CD je retrouve la même impression ( illusion ? ) qu'à l'époque où ces comparaisons étaient d'actualité encore brûlante sans imaginer qu'on s'y livrerait encore près de trente ans plus tard !
Il y a donc trente ans à notre arrivée dans le Sud, on avait invité les voisins, qui découvraient à cette occasion un individu appartenant à une espèce totalement inconnue pour eux: un audiophile !
Plus jeunes que nous, ils étaient équipés d'un système de bonne qualité autour d'une platine CD pour écouter de la musique sans aucune des questions qui nous occupent. Ils n'avaient pratiquement jamais écouté de vinyles. Pour eux, le CD était le progrès, éclipsant par définition ce qui se faisait avant.
D'où leur surprise en découvrant la platine vinyle à côté du lecteur CD, un Wadia 23 à l'époque. Je n'avais pas résisté à la tentation de proposer une comparaison. Ils avaient été très surpris par ce que le vinyle respectait nettement mieux que le CD: le swing !
Aujourd'hui, mon système vinyle a peu évolué ( Thorens 160, bras Lurné, cellule Grado ) en dehors du préampli phono Lehmann Black Cube. La platine CD actuelle est en principe meilleure que la Wadia, puisque plus récente et plus coûteuse.
Alors oui, le résultat en numérique est plus propre, plus précis, les graves plus profonds avec plus d'impact. Mais les impressions d'écoute hier soir rejoignent celles d'il y a trente ans: le swing est toujours du côté du vinyle !
S'il ne s'agit pas d'une illusion ( toutefois partagée par les voisins autrefois ! ) y aurait-il une explication rationnelle ? J'imagine bien par ailleurs qu'un système dématérialisé de haut niveau respecte le swing, mais à niveau moyen, au milieu du gué ?
Je pourrais évoquer un souvenir plus lointain encore ( mais on dira qu'il s'agissait des premiers CD, souffrant de transferts numériques peu soignés ) : j'avais acheté mon premier lecteur CD , un Revox 226 . Je me souviens encore de ma première comparaison avec un vinyle. Il s'agissait des " Tableaux d'une exposition ", par Riccardo Mutti , disque EMI. Ne constatant aucune différence digne de l'investissement j'étais retourné illico au magasin pour acheter quelque chose qui ferait mieux. On m'avait assuré à l'époque que je ne trouverais pas mieux.
Cette réponse valait peut-être pour beaucoup plus longtemps qu'on l'avait imaginé !