Jolie liste Frederic!
Allez j’essaie de me remémorer les quelques prétendants passés ici, certains en possession, d’autres en essai.
- audio analogue Maestro CD 24/96 (la platine cd au dac accessible): puces AD1855 de mémoire, très jolie restitution et témoin que la partie lecture cd d’une platine peut être son point faible face à son entrée numérique.
- Musical Fidelity V-dac (je l’ai toujours au fond d’un placard, pas si mal avec une alim externe de qualité, mais daté).
- Audiomat Tempo 2evo: dans la veine de l’audio analogue 24/96, un peu plus énergique, un peu moins enjoleur, un compagnon simple, vivant, un peu daté sur la qualité des entrées numériques (le jitter reste une chose qui pour moi a progressé avec le temps et représente le point faible des vieux dacs, leur «rendu global » étant le résultat d’un jitter élevé, la difficulté du dac moderne étant de savoir distribuer le surcroit de résolution lié à la baisse du jitter sans perdre la cohérence globale, les retombées de note, la présence. J’imagine qu’un comparatif avec un Maestro 4 montrerait à quel point un vieux Tempo lisse et passe les couleurs avec un peu de crispation malgré ses qualités.
- Linn Akurate DS2: ce n’est pas un dac mais un streamer c’est avant tout un dac avec une source numérique intégrée donc… largement comparable à un dac externe avec une source numérique devant. Restitution assez fade, manque de variété et couleurs, un peu froid et ennuyeux à la longue, lessivé en quelques secondes par un cd glissé dans une Ayon CD5S. Puis modification en allemagne par Gerk Volk, gain net en matière, richesse, vie, mais pas aussi « musical » qu’un Lumin A1 avec les pistes passées en DSD.
- Lumin A1: idem pas un dac mais comparable. Puces Wolfson 8741 fonctionnant nettement mieux en dsd qu’en pcm, résultat assez plaisant en dsd, plutot sombre en pcm, mais plus musical dans tous les cas que l’Akurate DS2.
- Totaldac D1 dual: R2R avec reclockeur intégré: une restitution douce, fluide, j’ai apprécié puis je me suis rendu compte qu’il n’était pas parfait, manque de richesse tonale, étage de sortie pas très musical avec des duretés persistantes très loin du résultat du D1twelve lui sans étage de sortie. Facilement battu en terme de musicalité par un Maestro 3 ou un Helixir HRD dac. Bande passante descendante dans l’aigu expliquant des différences de ressenti en sa faveur dans des environnements réverbérants.
- Helixir HRD dac (en essai): dialogue difficile à l’époque avec mon Trinnov Amethyst, mais quand les concepteurs ont de l’égo alors c’est forcément la faute de l’autre. Aspect un peu dissuasif pour faire confiance au gars derrière le produit. Néanmoins, un des dacs les plus musicaux que j’ai croisé, fluide, humainement naturel à souhait, mais pouvant passer pour banal si le système ne passe pas bien son humanité. Souvent les meilleurs dacs sont ainsi au fond, leur évidence fait que le reste du système devient le problème, et on peut passer à coté des qualités embarquées (définitivement si pas entendu dans la bonne symbiose matérielle.
- Audiomat Maestro 3 et 3ref: la charpente, l’énergie, la résolution, des dacs à vivre, mais qui ont une tendance à en faire un peu trop, mettant l’énergie et la résolution devant la cohérence. Il faut donc éviter les compagnons trop analytiques coté amplis et enceintes peut être. Il semble que le Maestro 4 marque le pas avec plus de naturel.
- Audiomat Tempo 2.8: grande aération, quasi surnaturelle, résultat en quelque sorte d’un Maestro ayant fait un régime amaigrissant, la perte d’épaisseur de muscle se faisant par une mise en avant des autres paramètres. Très agréable et fluide, vif mais pas vulgaire, sympa mais restant un peu typé du coup. Là encore il semble que le Tempo 2.9 ait ramené un meilleur équilibre. Le Maestro 3 était nettement plus équilibré à mon gout quand même.
- Ayon Skylla 2: puces r2r pcm1704k, mon dac de référence pendant presque 10 ans sur mon second système. Peut manquer d’ampleur et être un peu trop cossu sur un système demandant de l’ampleur et de la résolution. En écoute plus intimiste toujours un plaisir, avec des amplis et enceintes assez vivant et résolutifs, équilibrés. Dans ces conditions, variété tonale, dynamique fine et musicalité au rendez vous, surtout équipé en bons tubes…. Ceux d’origine restent un frein à la meilleure musicalité (limite du tube comme les étages de sortie en général sur les dacs). Superbe sur un bloc Accuphase en classe A (pour imager la complémentarité). J’avais trouvé les Ayon à puces Sabre moins musicaux (plausibilité des timbres discutable) même si plus résolutifs et amples. Le S5 était plus dans la même veine que le Skylla avec un surcrois de résolution.
- Accustic Art dac 1: fin et résolutif mais pris seul, nettement moins cohérent que la platine ce intégrée Accustic Art Player 1 MK3. Dans l’ensemble, un rendu fin, fluide, typique des étages de sortie à base d’aop aux chiffres parfaits, la rigueur teutone sans débordement qui peut donner une holographie saisissante dans le cadre de la platine intégrée (pas de bonne source à mettre devant le dac dans mon cas à l’époque) mais un coté un peu clinique subsistant coté incarnation et couleurs tonales, relief.
- Metrum Octave mini NOS: dac r2r sans étage de sortie à alim linéaire externe. Puces industrielles r2r, rendu un poil brut de fonderie mais souvent meilleur, plus naturel que beaucoup de dacs au final plus colorés par des étages de sortie approximatifs. Rapport prestation prix excellent, surprend en général.
- Trinnov Amethyst: partie dac vive, résolutive, restant fluide, avec beaucoup d’ampleur et d’aération. La limite est dans l’incarnation, un peu trop dégraissé pour mon régime alimentaire, c’est la limite. Au final plus cohérent que le D1dual.
- Dac9 Nuprime: puces AKM. Dac vivant, foot taping, un peu chaud et résolutif, bon rapport prestation prix. Mais à la longue semblera un peu vulgaire face à un dac plus raffiné, moins m’as tu vu et plus varié, posé, en recul tel un Holo par exemple.
- Holo May: là on touche à un dac R2R Nos arrivant à cumuler beaucoup de qualités, posé mais sachant rester vivant si l’amplification n’est pas anémique, étage de sortie particulier (multiples transistors classe A en parallèle) qui donne la sensation d’une synthèse entre le tube et le transistor sans les colorations de chaque, avec des chiffres faisant de l’ombre aux AOP sans leur coté souvent un peu lissé et décharné à l’écoute. Des entrées numériques soignées. De grandes qualités sur les voix, une neutralité pattente. Peut sembler un peu plus ennuyeux et légèrement du coté terne de la neutralité que des dacs à base de sabre ou AKM et selon le système, les partenaire de jeu. Plus varié, complet, résolutif que mon ex Ayon Skylla, un peu moins enjoleur aussi que son étage à tube. Émotionnellement il est sur le fil du rasoir, un peu plus technique que peaufiné avec des oreilles en recherche des poils.
- Mola Mola Tambaqui: dac très technique, opposé spirituel du May, un peu comme les amplis FDA, gros rééchantillonage pour sortir du signal PWM filtré pour refaire le signal analogique en sortie. Beau résultat d’ensemble, fluide, riche, varié, sachant donner de la résolution bien intégrée dans la modulation, sans aucune aspérité numérique restante. Selon le système, parfois la sensation d’un coté un peu systématique dans la restitution, parfois pas du tout. Pas d’écart notable entre pcm et dsd de par la technologie employée, peut frustrer les amoureux du dsd et des dacs qui montrent qu’ils sont meilleurs en dsd qu’en pcm. Préféré à l’époque face au Maestro 3, au Metronome C8+ (Mauvais en usb sinon bon dac) au remplaçant d’Audio Aero (plus coloré), au B-audio B-dac (beau, ample, assez émotionnel mais trouvé un poil trop systématiquement posé et pastel dans le rendu).
Allez j’essaie de me remémorer les quelques prétendants passés ici, certains en possession, d’autres en essai.
- audio analogue Maestro CD 24/96 (la platine cd au dac accessible): puces AD1855 de mémoire, très jolie restitution et témoin que la partie lecture cd d’une platine peut être son point faible face à son entrée numérique.
- Musical Fidelity V-dac (je l’ai toujours au fond d’un placard, pas si mal avec une alim externe de qualité, mais daté).
- Audiomat Tempo 2evo: dans la veine de l’audio analogue 24/96, un peu plus énergique, un peu moins enjoleur, un compagnon simple, vivant, un peu daté sur la qualité des entrées numériques (le jitter reste une chose qui pour moi a progressé avec le temps et représente le point faible des vieux dacs, leur «rendu global » étant le résultat d’un jitter élevé, la difficulté du dac moderne étant de savoir distribuer le surcroit de résolution lié à la baisse du jitter sans perdre la cohérence globale, les retombées de note, la présence. J’imagine qu’un comparatif avec un Maestro 4 montrerait à quel point un vieux Tempo lisse et passe les couleurs avec un peu de crispation malgré ses qualités.
- Linn Akurate DS2: ce n’est pas un dac mais un streamer c’est avant tout un dac avec une source numérique intégrée donc… largement comparable à un dac externe avec une source numérique devant. Restitution assez fade, manque de variété et couleurs, un peu froid et ennuyeux à la longue, lessivé en quelques secondes par un cd glissé dans une Ayon CD5S. Puis modification en allemagne par Gerk Volk, gain net en matière, richesse, vie, mais pas aussi « musical » qu’un Lumin A1 avec les pistes passées en DSD.
- Lumin A1: idem pas un dac mais comparable. Puces Wolfson 8741 fonctionnant nettement mieux en dsd qu’en pcm, résultat assez plaisant en dsd, plutot sombre en pcm, mais plus musical dans tous les cas que l’Akurate DS2.
- Totaldac D1 dual: R2R avec reclockeur intégré: une restitution douce, fluide, j’ai apprécié puis je me suis rendu compte qu’il n’était pas parfait, manque de richesse tonale, étage de sortie pas très musical avec des duretés persistantes très loin du résultat du D1twelve lui sans étage de sortie. Facilement battu en terme de musicalité par un Maestro 3 ou un Helixir HRD dac. Bande passante descendante dans l’aigu expliquant des différences de ressenti en sa faveur dans des environnements réverbérants.
- Helixir HRD dac (en essai): dialogue difficile à l’époque avec mon Trinnov Amethyst, mais quand les concepteurs ont de l’égo alors c’est forcément la faute de l’autre. Aspect un peu dissuasif pour faire confiance au gars derrière le produit. Néanmoins, un des dacs les plus musicaux que j’ai croisé, fluide, humainement naturel à souhait, mais pouvant passer pour banal si le système ne passe pas bien son humanité. Souvent les meilleurs dacs sont ainsi au fond, leur évidence fait que le reste du système devient le problème, et on peut passer à coté des qualités embarquées (définitivement si pas entendu dans la bonne symbiose matérielle.
- Audiomat Maestro 3 et 3ref: la charpente, l’énergie, la résolution, des dacs à vivre, mais qui ont une tendance à en faire un peu trop, mettant l’énergie et la résolution devant la cohérence. Il faut donc éviter les compagnons trop analytiques coté amplis et enceintes peut être. Il semble que le Maestro 4 marque le pas avec plus de naturel.
- Audiomat Tempo 2.8: grande aération, quasi surnaturelle, résultat en quelque sorte d’un Maestro ayant fait un régime amaigrissant, la perte d’épaisseur de muscle se faisant par une mise en avant des autres paramètres. Très agréable et fluide, vif mais pas vulgaire, sympa mais restant un peu typé du coup. Là encore il semble que le Tempo 2.9 ait ramené un meilleur équilibre. Le Maestro 3 était nettement plus équilibré à mon gout quand même.
- Ayon Skylla 2: puces r2r pcm1704k, mon dac de référence pendant presque 10 ans sur mon second système. Peut manquer d’ampleur et être un peu trop cossu sur un système demandant de l’ampleur et de la résolution. En écoute plus intimiste toujours un plaisir, avec des amplis et enceintes assez vivant et résolutifs, équilibrés. Dans ces conditions, variété tonale, dynamique fine et musicalité au rendez vous, surtout équipé en bons tubes…. Ceux d’origine restent un frein à la meilleure musicalité (limite du tube comme les étages de sortie en général sur les dacs). Superbe sur un bloc Accuphase en classe A (pour imager la complémentarité). J’avais trouvé les Ayon à puces Sabre moins musicaux (plausibilité des timbres discutable) même si plus résolutifs et amples. Le S5 était plus dans la même veine que le Skylla avec un surcrois de résolution.
- Accustic Art dac 1: fin et résolutif mais pris seul, nettement moins cohérent que la platine ce intégrée Accustic Art Player 1 MK3. Dans l’ensemble, un rendu fin, fluide, typique des étages de sortie à base d’aop aux chiffres parfaits, la rigueur teutone sans débordement qui peut donner une holographie saisissante dans le cadre de la platine intégrée (pas de bonne source à mettre devant le dac dans mon cas à l’époque) mais un coté un peu clinique subsistant coté incarnation et couleurs tonales, relief.
- Metrum Octave mini NOS: dac r2r sans étage de sortie à alim linéaire externe. Puces industrielles r2r, rendu un poil brut de fonderie mais souvent meilleur, plus naturel que beaucoup de dacs au final plus colorés par des étages de sortie approximatifs. Rapport prestation prix excellent, surprend en général.
- Trinnov Amethyst: partie dac vive, résolutive, restant fluide, avec beaucoup d’ampleur et d’aération. La limite est dans l’incarnation, un peu trop dégraissé pour mon régime alimentaire, c’est la limite. Au final plus cohérent que le D1dual.
- Dac9 Nuprime: puces AKM. Dac vivant, foot taping, un peu chaud et résolutif, bon rapport prestation prix. Mais à la longue semblera un peu vulgaire face à un dac plus raffiné, moins m’as tu vu et plus varié, posé, en recul tel un Holo par exemple.
- Holo May: là on touche à un dac R2R Nos arrivant à cumuler beaucoup de qualités, posé mais sachant rester vivant si l’amplification n’est pas anémique, étage de sortie particulier (multiples transistors classe A en parallèle) qui donne la sensation d’une synthèse entre le tube et le transistor sans les colorations de chaque, avec des chiffres faisant de l’ombre aux AOP sans leur coté souvent un peu lissé et décharné à l’écoute. Des entrées numériques soignées. De grandes qualités sur les voix, une neutralité pattente. Peut sembler un peu plus ennuyeux et légèrement du coté terne de la neutralité que des dacs à base de sabre ou AKM et selon le système, les partenaire de jeu. Plus varié, complet, résolutif que mon ex Ayon Skylla, un peu moins enjoleur aussi que son étage à tube. Émotionnellement il est sur le fil du rasoir, un peu plus technique que peaufiné avec des oreilles en recherche des poils.
- Mola Mola Tambaqui: dac très technique, opposé spirituel du May, un peu comme les amplis FDA, gros rééchantillonage pour sortir du signal PWM filtré pour refaire le signal analogique en sortie. Beau résultat d’ensemble, fluide, riche, varié, sachant donner de la résolution bien intégrée dans la modulation, sans aucune aspérité numérique restante. Selon le système, parfois la sensation d’un coté un peu systématique dans la restitution, parfois pas du tout. Pas d’écart notable entre pcm et dsd de par la technologie employée, peut frustrer les amoureux du dsd et des dacs qui montrent qu’ils sont meilleurs en dsd qu’en pcm. Préféré à l’époque face au Maestro 3, au Metronome C8+ (Mauvais en usb sinon bon dac) au remplaçant d’Audio Aero (plus coloré), au B-audio B-dac (beau, ample, assez émotionnel mais trouvé un poil trop systématiquement posé et pastel dans le rendu).
La hifi est femme. Imparfaite par nature, on la choisit pour ce qu'elle a, pas pour ce qu'elle dit avoir. Mais si on voit ses défauts avant ses qualités, on est pas fait pour en avoir une, mieux vaut se soulager sous la douche, en écoutant la radio.
Ventes à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): Albedo, Leedh E2 Glass, Coincident Statement Linestage, blocs mono Coincident SE845 Turbo
Ventes à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): Albedo, Leedh E2 Glass, Coincident Statement Linestage, blocs mono Coincident SE845 Turbo