Bonjour à toutes et à tous,
Hier j’ai eu l’immense joie de réceptionner les L5c dans un moment de convivialité et de partage qui m’a apporté beaucoup de bonheur.
Changer d’enceintes est toujours très agréable mais recevoir son concepteur à la maison qui vous explique son travail, sa philosophie, son parcours et son expérience qui lui ont permis d’aboutir à la 5ème colonne, c’est un privilège.
Nous ne sommes plus dans une démarche commerciale mais dans une aventure humaine et passionnée. Je crois que nous étions tout simplement heureux avec chacun ses raisons de l’être…
Je ne vais pas faire un CR détaillé de la journée d’hier car j’aurai le sentiment de trahir mon intimité tellement j’avais l’impression d’être en « famille »… Sincèrement.
Je vais plutôt vous parler de la personnalité de ces enceintes et de ce qu’elles sont capables de vous apporter. Evidemment je parle avec mes connaissances, mes expériences, mes attentes et par conséquent cela n’engage que moi.
D’abord les L5c sont un bel objet avec un fabrication qui respire à solidité. Je trouve qu’il n’est pas inutile d’écrire quelques lignes sur le fait que l’on puisse les décorer quasiment à l’infinie pour répondre à ses goûts ou à son intérieur. Au final, c’est pour moi un objet « déco » au lieu d’être un objet qui dénature son intérieur. Ce n’est pas si courant…
Question mise en œuvre maintenant… Après avoir passé 3 ans avec les Harbeth SHL5+ pour enfin les faire sonner (mais pas que… Il y a eu aussi des Mulidine ou des Dali Epicon 8), bah les L5c nous y avons passé approximativement 43 secondes et 12 centièmes pour atteindre un résultat sans commune mesure. Sans compter que j’ai retiré les verrues acoustiques qui décoraient ma maison. Je ne dis pas qu’elle se placent n’importe où et n’importe comment, pas du tout, mais dieu que c’est simple !
On ajuste l’écartement par rapport à la distance d’écoute, on avance et recule les enceintes par rapport aux mûr arrière jusqu’à trouver le point d’équilibre et on règle le pincement qui est sensiblement toujours de même chez tout le monde (c’est-à-dire assez fermé). Le tour est joué…
La première chose qui m’a sauté aux oreilles, on n’entend aucun son de boîte. Le grave est d’une beauté assez incroyable. Aucun risque d’entendre l’horrible « son de bass reflex ».
Il est propre, parfaitement modulé et naturel et donne l’impression subjective de descendre très bas. Du coup, j’ai viré les « bass trap » qui habillaient les angles de la pièce… Ils sont devenus totalement inutiles.
La fusion des registres est totale. Tout est en place, bien lisible et le fond de scène est parfaitement reconstruit. On voit la musique. On vit la musique.
La qualité des timbres, chose pour laquelle je suis particulièrement sensible, est jouissive. Les Harbeth réputées sur ce point font clairement pâle figure à côté. Un retour en arrière me serait impossible. Mais j’imagine qu’il faut trouver la bonne mise en œuvre pour en profiter. Le mariage avec le Ayon S5 en « tout en un » directement raccordé sur les blocs Mastersound 845 est excellent.
J’ai voulu interposer mon préampli Accuphase mais cela n’a pas matché. Les timbres restent superbes mais la scène sonore se déstructure. Peut être faut il tester avec d’autres câbles de modulation ? Mais pas envie…
Je n’ai pas encore testé avec le préampli Théorème mais j’avoue en avoir aucun besoin, pas l’envie non plus… Je me fiche du résultat en fait…
Chose qui fait l’unanimité, l’expressivité des L5c. Elles sont capables de nuances, je le répète encore une fois, comme je ne l’ai encore jamais entendu. On redécouvre chaque morceau de musique. Aucun systématisme n’est à craindre. On est loin de l’enceinte qui simplifie de signal. C’est un régal constant. Elle ne nous expose pas la musique mais elle nous la raconte. C’est un peu abstrait mais c’est ce que je ressens.
J’ai souvent lu qu’elles magnifiaient les bons enregistrements et ne faisaient pas de cadeaux aux mauvais mais je n'ai pas du tout ce sentiment… Pour l’instant je redécouvre tous mes albums, même ceux que je n'écoutais plus que dans ma bagnole ;-)
Autre chose, l’écoute à bas, voire très bas volume est là encore jouissive. Il ne manque rien, le plaisir est intact.
Il vous sera impossible de lire un bouquin tranquillement sur le canapé en écoutant la musique tant vous serez constamment appelé par la sirène EBM. Je vous le dis, hier soir j’ai essayé, j’ai levé la tête toutes les 30s… J’ai abandonné…
Voilà tout ce qui me vient à l’esprit aujourd’hui pour décrire ce premier jour avec les L5c.
Je précise quand même que les enceintes et les câbles HP sortent du carton. Tout est neuf et pas encore rodé.
Emmanuel me dit que tout va encore considérablement évoluer mais moi je ne veux pas !!! Je veux que ça reste comme ça !
Ce soir je prendrai le temps de poster quelques photos.
Un IMMENSE merci à David pour m’avoir permis de découvrir ces enceintes, un ENROME bravo à Emmanuel pour la conception de ces véritables merveilles qui vont, à mon goût, bien au-delà de la HI-FI.
Bonne digestion de ce CR… (désolé pour les longueurs).
Hier j’ai eu l’immense joie de réceptionner les L5c dans un moment de convivialité et de partage qui m’a apporté beaucoup de bonheur.
Changer d’enceintes est toujours très agréable mais recevoir son concepteur à la maison qui vous explique son travail, sa philosophie, son parcours et son expérience qui lui ont permis d’aboutir à la 5ème colonne, c’est un privilège.
Nous ne sommes plus dans une démarche commerciale mais dans une aventure humaine et passionnée. Je crois que nous étions tout simplement heureux avec chacun ses raisons de l’être…
Je ne vais pas faire un CR détaillé de la journée d’hier car j’aurai le sentiment de trahir mon intimité tellement j’avais l’impression d’être en « famille »… Sincèrement.
Je vais plutôt vous parler de la personnalité de ces enceintes et de ce qu’elles sont capables de vous apporter. Evidemment je parle avec mes connaissances, mes expériences, mes attentes et par conséquent cela n’engage que moi.
D’abord les L5c sont un bel objet avec un fabrication qui respire à solidité. Je trouve qu’il n’est pas inutile d’écrire quelques lignes sur le fait que l’on puisse les décorer quasiment à l’infinie pour répondre à ses goûts ou à son intérieur. Au final, c’est pour moi un objet « déco » au lieu d’être un objet qui dénature son intérieur. Ce n’est pas si courant…
Question mise en œuvre maintenant… Après avoir passé 3 ans avec les Harbeth SHL5+ pour enfin les faire sonner (mais pas que… Il y a eu aussi des Mulidine ou des Dali Epicon 8), bah les L5c nous y avons passé approximativement 43 secondes et 12 centièmes pour atteindre un résultat sans commune mesure. Sans compter que j’ai retiré les verrues acoustiques qui décoraient ma maison. Je ne dis pas qu’elle se placent n’importe où et n’importe comment, pas du tout, mais dieu que c’est simple !
On ajuste l’écartement par rapport à la distance d’écoute, on avance et recule les enceintes par rapport aux mûr arrière jusqu’à trouver le point d’équilibre et on règle le pincement qui est sensiblement toujours de même chez tout le monde (c’est-à-dire assez fermé). Le tour est joué…
La première chose qui m’a sauté aux oreilles, on n’entend aucun son de boîte. Le grave est d’une beauté assez incroyable. Aucun risque d’entendre l’horrible « son de bass reflex ».
Il est propre, parfaitement modulé et naturel et donne l’impression subjective de descendre très bas. Du coup, j’ai viré les « bass trap » qui habillaient les angles de la pièce… Ils sont devenus totalement inutiles.
La fusion des registres est totale. Tout est en place, bien lisible et le fond de scène est parfaitement reconstruit. On voit la musique. On vit la musique.
La qualité des timbres, chose pour laquelle je suis particulièrement sensible, est jouissive. Les Harbeth réputées sur ce point font clairement pâle figure à côté. Un retour en arrière me serait impossible. Mais j’imagine qu’il faut trouver la bonne mise en œuvre pour en profiter. Le mariage avec le Ayon S5 en « tout en un » directement raccordé sur les blocs Mastersound 845 est excellent.
J’ai voulu interposer mon préampli Accuphase mais cela n’a pas matché. Les timbres restent superbes mais la scène sonore se déstructure. Peut être faut il tester avec d’autres câbles de modulation ? Mais pas envie…
Je n’ai pas encore testé avec le préampli Théorème mais j’avoue en avoir aucun besoin, pas l’envie non plus… Je me fiche du résultat en fait…
Chose qui fait l’unanimité, l’expressivité des L5c. Elles sont capables de nuances, je le répète encore une fois, comme je ne l’ai encore jamais entendu. On redécouvre chaque morceau de musique. Aucun systématisme n’est à craindre. On est loin de l’enceinte qui simplifie de signal. C’est un régal constant. Elle ne nous expose pas la musique mais elle nous la raconte. C’est un peu abstrait mais c’est ce que je ressens.
J’ai souvent lu qu’elles magnifiaient les bons enregistrements et ne faisaient pas de cadeaux aux mauvais mais je n'ai pas du tout ce sentiment… Pour l’instant je redécouvre tous mes albums, même ceux que je n'écoutais plus que dans ma bagnole ;-)
Autre chose, l’écoute à bas, voire très bas volume est là encore jouissive. Il ne manque rien, le plaisir est intact.
Il vous sera impossible de lire un bouquin tranquillement sur le canapé en écoutant la musique tant vous serez constamment appelé par la sirène EBM. Je vous le dis, hier soir j’ai essayé, j’ai levé la tête toutes les 30s… J’ai abandonné…
Voilà tout ce qui me vient à l’esprit aujourd’hui pour décrire ce premier jour avec les L5c.
Je précise quand même que les enceintes et les câbles HP sortent du carton. Tout est neuf et pas encore rodé.
Emmanuel me dit que tout va encore considérablement évoluer mais moi je ne veux pas !!! Je veux que ça reste comme ça !
Ce soir je prendrai le temps de poster quelques photos.
Un IMMENSE merci à David pour m’avoir permis de découvrir ces enceintes, un ENROME bravo à Emmanuel pour la conception de ces véritables merveilles qui vont, à mon goût, bien au-delà de la HI-FI.
Bonne digestion de ce CR… (désolé pour les longueurs).
Système 1 : preamp Audiophile Technologie Theoreme 5814A + Amplitude EL84 + EBM L5EX
Système 2 : Kallyste Quasar + Albedo One + Mulidine Allegretto V1
Sources : Marantz SA10, Aurorasound Vida Prima + VPI Scoutmaster II
Mon installation : http://forum-hifi.fr/thread-19470.html
Système 2 : Kallyste Quasar + Albedo One + Mulidine Allegretto V1
Sources : Marantz SA10, Aurorasound Vida Prima + VPI Scoutmaster II
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