07-02-2021, 11:22 AM
(07-02-2021, 09:24 AM)pda0 a écrit : Une petite pointe de mauvaise foi quand mêmeQui, moi ?
Citation :(...)
Alors je veux bien que pour la gestion des réflexions on puisse envoyer une onde en opposition de phase et décalée dans le temps pour qu'elle soit synchrone avec la réflexion à corriger, mais c'est une illusion de croire que cela va être valable en-dehors du point où a été réalisée la mesure. Il suffit de regarder le comportement des réflexions à différents endroits de la pièce (et même à 30cm du sweet spot) pour s'en convaincre.
On est d'accord sur les limites théoriques, v. supra - si quelqu'un veut bien me prêter un Amethyst pendant quelques semaines, je te ferai volontiers part de mes impressions concernant l'application pratique ! Propositions par MP, merci
Citation :Quand aux corrections d'amplitude, là, il est certain que c'est une déformation du signal direct, et autant je suis d'accord pour dire que dans le grave, le remède est efficace, autant au delà du grave, je pense que le remède a de grandes chances d'être pire que le mal (je parle bien entendu de la room correction, car la partie correction des enceintes n'est pas affectée par ce problème du signal direct pré-déformé pour corriger la pièce).
Juste pour la discute, à un certain point la distinction correction de pièce / correction d'enceinte perd un peu de sa pertinence AMHA.
Il va bien sûr de soi, d'une part, que la conception des enceintes suppose une mise au point en conditions anéchoïques ou tendant vers l'anéchoïque afin que la chose s'adapte au mieux à son acoustique standard de destination ; de même, une pièce à l'acoustique traitée et aux défauts plus ou moins maîtrisés permettra à n'importe quelle enceinte correcte de produire un résultat satisfaisant à l'écoute. Il est donc nécessaire, bien sûr, que ces aspects soient pris en compte indépendamment l'un de l'autre.
Ceci étant, la perfection n'étant pas de ce monde et tous les cas de figure n'étant pas prévisibles, on ne peut exclure la persistance d'écarts significatifs à l'idéal théorique, à la courbe cible ou au référentiel normatif retenu, qui seront le produit de l'interaction de telle enceinte et de tel local ; ces écarts peuvent être mesurés, et pourquoi pas corrigés, sans nécessairement faire un tri analytique, si tant est que ce soit possible, entre ce qui relève de l'acoustique et ce qui est dû à l'enceinte - même si on sait qu'en dessous de 300 Hz on entend plutôt la pièce, et au-dessus, l'enceinte.
C'est là que réside, à mes yeux et jusqu'à nouvel ordre, la beauté du procédé MMM, qui prend en compte de manière rapide et fiable, et la réponse de l'enceinte dans l'axe, et l'énergie sonore rayonnée et renvoyée par la pièce dans la zone d'écoute au sens large, et non réduite à un sweet spot dont une correction fondée sur les mesures qu'on y prendrait serait dénuée de toute pertinence, voire nocive, 5 cm plus à l'ouest.
Dans ma modeste expérience, cette beauté est théorique et formelle - une courbe bien reproductible, régulière et fidèle au modèle théorique, c'est beau ! - mais pas seulement, et je suis même parfois surpris du naturel et de la fraîcheur de la musique que produit ma chaîne, pourtant pas si défectueuse jusque-là, du moins à mes oreilles - mais on entre là dans le domaine de la subjectivité psychomagique, alors je m'en tiens là !
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Et pour le côté obscur intimiste, l'ex-Frankenchaîne