07-14-2016, 07:12 PM
Il faut un grand week-end pour absorber l'essai carrément magistral de pda0 sur les mesures. Mais comme les autres, je tire mon chapeau aussi bien pour le fond que pour la forme, avec une mention spéciale sur l'aspect philosophique, car le texte exprime bien l'aspect important mais incomplet des mesures disponibles dans la mise au point d'un système. J'aime bien ce point de vue pris avec recul et pragmatisme. La reproduction musicale à domicile et ses bases acoustiques "scientifiques" sont très loin d'être rigoureuses et très loin d'expliquer tout ce que l'on est susceptible d'entendre. pda0 nous a démontré clairement l'utilité des mesures de son installation, montrant la nécessité à la fois d'un traitement passif de la pièce et d'un correcteur actif pour aboutir à un résultat appréciable (en tous cas que j'aurais sûrement l'occasion d'apprécier un de ces jours).
Mais ce qui m'interpelle dans les propos précédemment écrits est : "les principes de base". Mais qu'est ce que peuvent bien être ces principes de base en hifi ? On peut se le demander. Entendre assis sur son fauteuil à son domicile la même chose que au concert devant une cinquantaine de musiciens ? Cinquante sources plus la réverbération de salle devant passer en deux voies (stéréo) chacune ayant une ou plusieurs voies spécialisées en fréquences ? La même chose en amplitude, phase, dispersion ? C'est tout simplement impossible et on est capable de ne faire que des "gros" compromis. Même les plus grands systèmes dans de superbes salles étudiées à l'avance font de gros compromis. Si c'était plus facile, on n'aurait pas le loisir d'en discuter autant !
Le principe de base d'un concepteur d'enceinte est de produire un modèle linéaire, et pour le savoir il a besoin de travailler dans une chambre anéchoïde, sinon, il ne peut pas juger de son travail. Le principe de base de l'installation d'un système audio chez un particulier est de le planter dans un local (très) réverbérant, donc complètement différent de celui du concepteur de l'enceinte, à quelques très rares exceptions près (Klipschorn, Lyngdorf system S, par exemple). Donc, dans 99,99% des cas, on part sur une incohérence totale de principes, atténuable comme le montre pda0, mais pas compensable.
Donc on peut dire que nous sommes tous à tenter de gérer des "contingences" liées essentiellement à l'incompatibilité des enceintes avec nos locaux. Si les principes de base ont trait à savoir comment faire pour arriver à un résultat satisfaisant malgré cette incompatibilité originelle, il vaudrait mieux appeler ça autrement, comme par exemple, "compensation d'une erreur de base". Si on voit le système acoustique à sa conception comme un ou des haut-parleurs et évents situés entre trois cavités : les deux enceintes et la salle d'écoute, on part pas du tout sur les mêmes bases, surtout dans le bas du spectre. Et ce ne sont pas les panneaux qui simplifient le problème.
Autre curiosité quand on règle une enceinte, c'est le fait d'entendre des modifications de timbres avec des changements de valeurs de composants qui théoriquement ne donnent une variation que d'une fraction de décibel, pas visible aux mesures. Autant on ne peut négliger les mesures pour gérer les gros défauts, autant la mise au point finale et l'agrément d'écoute sont liés à des facteurs non mesurables, ou difficilement.
Mais ce qui m'interpelle dans les propos précédemment écrits est : "les principes de base". Mais qu'est ce que peuvent bien être ces principes de base en hifi ? On peut se le demander. Entendre assis sur son fauteuil à son domicile la même chose que au concert devant une cinquantaine de musiciens ? Cinquante sources plus la réverbération de salle devant passer en deux voies (stéréo) chacune ayant une ou plusieurs voies spécialisées en fréquences ? La même chose en amplitude, phase, dispersion ? C'est tout simplement impossible et on est capable de ne faire que des "gros" compromis. Même les plus grands systèmes dans de superbes salles étudiées à l'avance font de gros compromis. Si c'était plus facile, on n'aurait pas le loisir d'en discuter autant !
Le principe de base d'un concepteur d'enceinte est de produire un modèle linéaire, et pour le savoir il a besoin de travailler dans une chambre anéchoïde, sinon, il ne peut pas juger de son travail. Le principe de base de l'installation d'un système audio chez un particulier est de le planter dans un local (très) réverbérant, donc complètement différent de celui du concepteur de l'enceinte, à quelques très rares exceptions près (Klipschorn, Lyngdorf system S, par exemple). Donc, dans 99,99% des cas, on part sur une incohérence totale de principes, atténuable comme le montre pda0, mais pas compensable.
Donc on peut dire que nous sommes tous à tenter de gérer des "contingences" liées essentiellement à l'incompatibilité des enceintes avec nos locaux. Si les principes de base ont trait à savoir comment faire pour arriver à un résultat satisfaisant malgré cette incompatibilité originelle, il vaudrait mieux appeler ça autrement, comme par exemple, "compensation d'une erreur de base". Si on voit le système acoustique à sa conception comme un ou des haut-parleurs et évents situés entre trois cavités : les deux enceintes et la salle d'écoute, on part pas du tout sur les mêmes bases, surtout dans le bas du spectre. Et ce ne sont pas les panneaux qui simplifient le problème.
Autre curiosité quand on règle une enceinte, c'est le fait d'entendre des modifications de timbres avec des changements de valeurs de composants qui théoriquement ne donnent une variation que d'une fraction de décibel, pas visible aux mesures. Autant on ne peut négliger les mesures pour gérer les gros défauts, autant la mise au point finale et l'agrément d'écoute sont liés à des facteurs non mesurables, ou difficilement.