(08-08-2019, 11:23 AM)Bigga a écrit :(08-08-2019, 10:08 AM)Nard a écrit :Citation :au niveau numérique les DAC modernes savent extraire toute les infos d’un flux numérique fut il en 24 bits.
Et bien non, justement...
Si c'était le cas, ils auraient tous un SNR supérieur à 144 dB. Or ils se contentent de tourner aux alentours de 120, ce qui correspond à une vingtaine de bit. Ce qui est excellent, j'en conviens, à condition qu'on les obtienne réellement, ce qui n'est pratiquement jamais le cas.
Et ce n'est pas là seule limite, il y en à une autre liée au fait que tous ces Dacs sont ZOH, ce qui oblige à filtrer raide à la fréquence de Nyquist. Comme cela altère le son, on suréchantillonne, seulement voilà : pour ce faire, il faut recalculer le signal aux échantillons intermédiaires par convolution aux sinus cardinaux et, en pratique, ça ne peut être fait que sur un nombre limité de taps, ce qui empêche d'attendre les 24 bit. (Voir Chord et son MScaler, champion de la catégorie.)
Enfin, il y a le bruit. A votre avis, pourquoi l'ingé chef de chez Chord préconise-t-il de mettre des ferrites sur les câbles BNC qui relient le MScaler au Dave ?
Je ne saisis pas tout donc ça m’interesse.
Tu pars du principe que le flux audio numérique est en 24 bits, mais la plupart du temps il est en 16 bits et le reste de la profondeur de bits est utilisé par la machine pour le volume par exemple. Non?
OUi. Êtes-vous prêt à vous contenter d'un Dac 16 bit ?
Pour les fichiers en 24 bits tirés de masters idoines, la conversion A/D a déjà ses écueils, et peut être que le problème principal se situe là et moins au niveau de la conversion D/A? On a vraiment des détails audibles sur toute la profondeur des 24 bits?
Je ne sais pas. Tout ce que je sais d'expérience, c'est que chaque fois que l'on gagne en profondeur de bit, des détails très audibles apparaissent :
- élargissement de la bande passante sur les signaux faibles
- précision de la localisation des instruments, meilleurs plans sonores, élargissement de la scène sonore
- discrimination des timbres dans les Tutti complexes d'un orchestre Symphonique, au lieu d'un amalgame entre les cordes et les vents
- échos, réverbérations, micro-details très au dessus du seuil d'audiblité
...
Cela ne plaiderait il alors pas pour une utilisation de fichiers 32 bits, avec une partie de la profondeur « sacrifiable » par le DAC sans perte audible?
Nsp
La plupart des DAC récents peuvent gérer le 32 bits, enfin les Delta Sigma...
Comme expliqué plus haut, le PB n'est pas là, ce serait déjà bien d'avoir 20 bit pour reconstruire précisément le signal.
En ce qui concerne l’echantillonage, si le signal de départ est supérieur à 44.1 kHz (88 ou 96 par exemple), la fréquence de Nyquist étant plus élevée, hors spectre audible, les conséquences d’une coupure raide sont elles vraiment aussi gênantes qu’en 44.1 kHz?
Bien sûr que non mais seriez-vous prêt à vous contenter d'un Dac qui n'accepterait pas le 16/44 ou le 24/48 ?
En outre, augmenter la fréquence d'échantillonnage de l'enregistrement n'est pas la solution car l'échantillonneur dispose de moins de temps pour quantifier le signal, la précision s'en ressent. C'est pourquoi le 24 bit 48 kHz est à ce jour le format le plus qualitatif (en PCM) même s'il ne permet pas de restituer totalement les déphasages
Citation :SVP , "Après il faut voir également combien de réseaux de résistances sont employés." : POUR R : Une par bit , et par voie, et par board , une modularité peut être intégrée au(x) réseau(x) , avec architecture différenciée et distinguer bit de poids fort ou faible (par ex.) etc ..., selon les options technologiques du constructeur , soit 16 mini x 2 x n ....Une résistance par bit en entrée de gamme, trois pour les modèles plus évolués, appairés manuellement, d'où une précision beaucoup plus grande