Bonsoir,
De ce que j'ai pu comprendre, et dans une certaine mesure expérimenter, les bénéfices du format DSD VS le PCM proviennent notamment de la relative simplicité du processus de conversion à partir et vers l'analogique qui fait qu'il serait par construction moins propice aux "artefacts" sonores (distorsions, duretés ...).
La voie royale DSD idéale serait donc de cumuler ces bénéfices en restant en DSD de la production à la diffusion (ADC DSD puis DAC DSD). Malheureusement, et comme cela a été déjà signalé maintes fois dans ce fil, il n'y a que peu de vrais enregistrements DSD natifs disponibles pour des raisons techniques et commerciales. Par ailleurs à ma connaissance, pas de services de streaming consistant diffusant ce format. Cette voie idéale est donc pour l'instant limitée et en général les adeptes du DSD ont tout de même une proportion majoritaire de leur bibliothèque musicale en PCM.
Reste cependant la possibilité de bénéficier des apports du DSD au niveau de la conversion numérique / analogique en transcodant en temps réel, à la volée, le PCM en DSD. C'est faisable soit via l'électronique de certains DACs plutôt "haut de gamme" basés sur des technos DSD (notamment PSAudio, MSB, PLAYBACK DESIGN et d'autres ...).
Soit également via un logiciel externe tournant sur un ordinateur en amont du DAC. J'utilise cette dernière possibilité de transcodage externe à la volée avec HQPlayer au quotidien et convertit donc systématiquement tout en DSD128 avant de l'envoyer à mon DAC 1 bit. Je ne prétends pas avoir toujours la même qualité de rendu que celle des très bons enregistrements DSD natifs de Channel Classics par exemple mais dans ma configuration je préfère souvent ce chemin plutôt que la voie PCM: Fluidité des transitions, dynamique, chaleur ...
En utilisant cette méthode la performance du DAC est surtout liée à celle du convertisseur 1bit proprement dit et des étages de sortie analogiques en aval. En revanche toute la partie filtrage / modulation qui est souvent vue comme l'alchimie propriétaire donnant la signature sonore d'un DAC est déportée à l'extérieur de l'appareil dans un logiciel évolutif indépendant. Cela a des avantages ... et des inconvénients comme toujours
En tous cas bravo pour ce sujet qui est interessant car il y a je crois pas mal d'idées fausses ou à moitié vraies concernant le DSD.
De ce que j'ai pu comprendre, et dans une certaine mesure expérimenter, les bénéfices du format DSD VS le PCM proviennent notamment de la relative simplicité du processus de conversion à partir et vers l'analogique qui fait qu'il serait par construction moins propice aux "artefacts" sonores (distorsions, duretés ...).
La voie royale DSD idéale serait donc de cumuler ces bénéfices en restant en DSD de la production à la diffusion (ADC DSD puis DAC DSD). Malheureusement, et comme cela a été déjà signalé maintes fois dans ce fil, il n'y a que peu de vrais enregistrements DSD natifs disponibles pour des raisons techniques et commerciales. Par ailleurs à ma connaissance, pas de services de streaming consistant diffusant ce format. Cette voie idéale est donc pour l'instant limitée et en général les adeptes du DSD ont tout de même une proportion majoritaire de leur bibliothèque musicale en PCM.
Reste cependant la possibilité de bénéficier des apports du DSD au niveau de la conversion numérique / analogique en transcodant en temps réel, à la volée, le PCM en DSD. C'est faisable soit via l'électronique de certains DACs plutôt "haut de gamme" basés sur des technos DSD (notamment PSAudio, MSB, PLAYBACK DESIGN et d'autres ...).
Soit également via un logiciel externe tournant sur un ordinateur en amont du DAC. J'utilise cette dernière possibilité de transcodage externe à la volée avec HQPlayer au quotidien et convertit donc systématiquement tout en DSD128 avant de l'envoyer à mon DAC 1 bit. Je ne prétends pas avoir toujours la même qualité de rendu que celle des très bons enregistrements DSD natifs de Channel Classics par exemple mais dans ma configuration je préfère souvent ce chemin plutôt que la voie PCM: Fluidité des transitions, dynamique, chaleur ...
En utilisant cette méthode la performance du DAC est surtout liée à celle du convertisseur 1bit proprement dit et des étages de sortie analogiques en aval. En revanche toute la partie filtrage / modulation qui est souvent vue comme l'alchimie propriétaire donnant la signature sonore d'un DAC est déportée à l'extérieur de l'appareil dans un logiciel évolutif indépendant. Cela a des avantages ... et des inconvénients comme toujours
En tous cas bravo pour ce sujet qui est interessant car il y a je crois pas mal d'idées fausses ou à moitié vraies concernant le DSD.
ROON > HQPlayer > Allo-USBridge (DietPi) > T+A DAC8 DSD > NAD M22 (Ncore Hypex) > Harbeth SLH5+
Schéma installation
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