10-31-2018, 11:49 AM
un article interessant
https://www.on-mag.fr/index.php/topaudio...-l-ecouter
à la fin....
Et c’est quoi le mieux alors, le DSD ou le PCM Hi-Res ?
Ce débat audiophile est infini. Certes le DSD fournit des fréquences d’échantillonnage astronomiques (jusqu’à 512 fois celle d’un CD) mais sa résolution reste d’un seul bit. Le PCM en Hi-Res peut de son côté monter jusqu’à des fréquences d’échantillonnage qui sont déjà grandes, bien que moins titanesques, et ce avec une résolution pouvant aller jusqu’à 32 bits. La résolution augmentant de manière exponentielle par rapport au nombre de bits, 32 bits correspond donc à une précision 65 536 fois supérieure à celle du CD. Certaines plateformes comme Primephonic on déjà proposé de goûter la différence pour se faire sa propre opinion à l’écoute.
Alors que le DSD n’en était qu’à ses débuts sur le marché, nous avons eu le privilège de faire des écoutes collégiales pour le comparer à du PCM 24 bits/96 kHz, à l’époque sur support DVD Audio (DVD-A). L’enregistrement de test avait été directement masterisé sur la même console simultanément dans les deux formats. L'écoute était faite sur support SACD ou en DVD-A sur un système Hifi très qualitatif. La conclusion de nos écoutes était étonnamment toujours la même : l’enregistrement masterisé en DSD sonnait mieux, et était toujours plus fluide, même s’il etait transcodé en PCM (DoP ou DSD over PCM) avant lecture. Aussi bien un SACD avec un enregistrement masterisé en DSD que le DVD-A avec l’enregistrement en DSD transcodé (DoP) en 24 bits/96 kHz étaient meilleurs que le SACD et le DVD-A issus du master PCM 24 bits/96 kHz !!! La différence de musicalité pourrait donc venir de l’étape de mastering, et le résultat positif à l’écoute est d’autant plus étonnant que le DSD prend pour encoder la même musique beaucoup plus de bits au total (et donc d’espace-disque) que le PCM. Plus est, le DSD perd de sa résolution lorsque l’on monte en fréquence, contrairement au PCM.
Conclusion partielle : l'enregistrement en DSD natif sonne mieux ... mais pourquoi?
Suite à nos écoutes, nous avons conclu que le DSD ne joue pas simplement sur un effet d'annonce ou de mode, mais fait une vraie différence à l'écoute sur un système Hifi performant. En effet, il semblerait que même converti en PCM (DoP), les enregistrements en DSD natif seraient plus directs et plus fluides. Cela serait probablement dû à la simplicité des étapes de codage en un seul bit à l'enregistrement, qui ne nécessite que de générer un "0" ou un "1". De son côté, le PCM ajoute une étape de sommation, pour générer une suite de 16 ou 32 "0" et/ou "1" pour fabriquer chaque échantillon. Cela demanderait davantage de précision, et compliquerait la tâche ce qui donnerait un résultat moins fluide une fois retransmis à l'écoute.
Nous ne prétendons pas par cette conclusion avoir atteint la sagesse suprême ni connaître la source ultime de l'audionumérique. Cependant, bien que le débat continue de faire rage entre audiophiles sur les questions techniques, beaucoup d'audiophiles trouvent que le DSD est plus naturel et plus direct à l'écoute que le PCM. En terme de débats, on pourrait faire la comparaison avec le vinyle qui est considéré par beaucoup d'audiophiles comme plus chaleureux par rapport aux supports numériques bien que théoriquement beaucoup moins qualitatif.
https://www.on-mag.fr/index.php/topaudio...-l-ecouter
à la fin....
Et c’est quoi le mieux alors, le DSD ou le PCM Hi-Res ?
Ce débat audiophile est infini. Certes le DSD fournit des fréquences d’échantillonnage astronomiques (jusqu’à 512 fois celle d’un CD) mais sa résolution reste d’un seul bit. Le PCM en Hi-Res peut de son côté monter jusqu’à des fréquences d’échantillonnage qui sont déjà grandes, bien que moins titanesques, et ce avec une résolution pouvant aller jusqu’à 32 bits. La résolution augmentant de manière exponentielle par rapport au nombre de bits, 32 bits correspond donc à une précision 65 536 fois supérieure à celle du CD. Certaines plateformes comme Primephonic on déjà proposé de goûter la différence pour se faire sa propre opinion à l’écoute.
Alors que le DSD n’en était qu’à ses débuts sur le marché, nous avons eu le privilège de faire des écoutes collégiales pour le comparer à du PCM 24 bits/96 kHz, à l’époque sur support DVD Audio (DVD-A). L’enregistrement de test avait été directement masterisé sur la même console simultanément dans les deux formats. L'écoute était faite sur support SACD ou en DVD-A sur un système Hifi très qualitatif. La conclusion de nos écoutes était étonnamment toujours la même : l’enregistrement masterisé en DSD sonnait mieux, et était toujours plus fluide, même s’il etait transcodé en PCM (DoP ou DSD over PCM) avant lecture. Aussi bien un SACD avec un enregistrement masterisé en DSD que le DVD-A avec l’enregistrement en DSD transcodé (DoP) en 24 bits/96 kHz étaient meilleurs que le SACD et le DVD-A issus du master PCM 24 bits/96 kHz !!! La différence de musicalité pourrait donc venir de l’étape de mastering, et le résultat positif à l’écoute est d’autant plus étonnant que le DSD prend pour encoder la même musique beaucoup plus de bits au total (et donc d’espace-disque) que le PCM. Plus est, le DSD perd de sa résolution lorsque l’on monte en fréquence, contrairement au PCM.
Conclusion partielle : l'enregistrement en DSD natif sonne mieux ... mais pourquoi?
Suite à nos écoutes, nous avons conclu que le DSD ne joue pas simplement sur un effet d'annonce ou de mode, mais fait une vraie différence à l'écoute sur un système Hifi performant. En effet, il semblerait que même converti en PCM (DoP), les enregistrements en DSD natif seraient plus directs et plus fluides. Cela serait probablement dû à la simplicité des étapes de codage en un seul bit à l'enregistrement, qui ne nécessite que de générer un "0" ou un "1". De son côté, le PCM ajoute une étape de sommation, pour générer une suite de 16 ou 32 "0" et/ou "1" pour fabriquer chaque échantillon. Cela demanderait davantage de précision, et compliquerait la tâche ce qui donnerait un résultat moins fluide une fois retransmis à l'écoute.
Nous ne prétendons pas par cette conclusion avoir atteint la sagesse suprême ni connaître la source ultime de l'audionumérique. Cependant, bien que le débat continue de faire rage entre audiophiles sur les questions techniques, beaucoup d'audiophiles trouvent que le DSD est plus naturel et plus direct à l'écoute que le PCM. En terme de débats, on pourrait faire la comparaison avec le vinyle qui est considéré par beaucoup d'audiophiles comme plus chaleureux par rapport aux supports numériques bien que théoriquement beaucoup moins qualitatif.