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(02-06-2023, 03:52 PM)Fredo31 a écrit : kikou!
Je suis très loin d'être un expert, mais est-ce que le numérique n'est pas utilisé dans 99% des enregistrements depuis au moins 20 ans (30 ans ?) ?
Cela n'empêche pas les ingés son de faire du bon travail ensuite pour sortir de belles galettes noires ou irisées.
Oui, mais pour graver un vinyle il y a des contraintes énormes (basses mono, equalisation maxi, etc.... voir "la pratique du mastering"**** ) qui font que pourquoi s'embêter à faire cela?
A l'époque où il n'y avait que le vinyle pour distribuer la musique, on faisait forcément des vinyles. maintenant on n'est plus obligé. Si parfois on faitdu sale boulot en numérique, cela arrivait aussi en analogique. Le numérique c'est la facilité, on peut copier, recopier, etc...sans perte, travail bien plus facile qu'en analogique, la dynamique, le bruit de fond inaudible,...etc... Pourquoi ensuite mettre ça sur un support plus limité même s'il a des performances suffisantes pour fairre un produit agréable?
***** extrait sur le vinyle (j emets car personne ne veut savoir)
- Le mastering, en tant qu'activité distincte de l'enregistrement, n'apparaît qu'en 1948, avec l'introduction du premier magnétophone commercial à ruban, immédiatement adopté comme alternative au procédé antérieur. Avant cette date, tous les enregistrements sont faits en gravant directement sur vinyle en temps réel, à l'exclusion de toute possibilité de montage. Les premiers ingénieurs de mastering – le nom exact était transcription engineer - étaient des débutants dans la profession, à qui l'on confiait la tâche ingrate de transformer les rubans master provenant des studios d'enregistrement en un produit susceptible de survivre au processus de gravure. Après quelques années, une promotion devenait possible vers les postes plus créatifs et plus prestigieux d'ingénieurs de son spécialisés dans l'enregistrement ou, très lentement après 1955, date à laquelle apparaît la possibilité de l'enregistrement multipiste, dans le mixage.Les problèmes du vinyle
- Il s'agit, à l'époque et encore aujourd'hui, de viser à sauvegarder la plus grande part possible de la qualité sonore de la bande maîtresse, en naviguant entre les nombreux écueils causés par la nature même du médium, et en tentant de circonvenir un ensemble de limitations assez drastiques. Le sillon, de l'épaisseur d'un cheveu, comporte latéralement les informations de hauteur, et verticalement les informations d'amplitude.- les fréquences basses affectent donc la largeur totale que monopolise le sillon, au détriment de la longueur du programme ;- tandis que l'épaisseur du vinyle affecte la plage dynamique disponible.Lorsque la gravure en stéréo fait son apparition, en 1957, le problème se complique : si l'information des deux canaux est hors phase, surtout dans les fréquences basses, l'aiguille est confrontée à un sillon qui se dilate et se contracte en largeur, ce qu'elle ne peut manifestement pas lire, à moins que la hauteur du sillon, coïncidant par miracle – et en proportion inverse - à la topologie latérale, ne le lui permette.L'autre problème de taille concerne les très hautes fréquences, forcément limitées par la vitesse maximale du bras graveur, mais devenant tout simplement impossibles à graver lorsque l'accélération de la fréquence devient trop importante, autrement dit lorsque le saut instantané à exécuter entre deux hautes fréquences devient trop large. Les transitoires sont un exemple évident, partiellement contrôlé par des circuits ralentisseurs, mais le phénomène affecte également certaines consonnes – les sons s, ch, z, etc. – et tout un assortiment de sons produits par – ou ressemblant à – des instrument de musique comme le hi-hat ou la kabassa.L'ensemble de ces limitations physiques se répercute inéluctablement sur la qualité de reproduction du contenu audio :- pas de signal stéréo possible à partir d'un certain seuil dans les graves ;- filtrage obligatoire dès l'apparition de percussions à fort contenu en hautes fréquences : cymbales, maracas, etc.- contrôle obligatoire des sibilantes, par de-esseur dans les meilleurs des cas, sinon encore par filtrage passif;- limitations absolues affectant la vitesse des transitoires ;- compromis entre la plage fréquentielle maximale et la durée du programme ;- compromis entre la plage dynamique maximale et les coûts liés à l'épaisseur du vinyle ;- compromis entre la longévité du microsillon fini et les coûts liés à la qualité du vinyle.
Enceintes:Onken-Altec 416/Iwata-JBL2445Be/ T925; Tannoy K3838; ATC scm11;Triangle Comète; JM Lab Cobalt 816S
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Vinyle:Thorens TD160 bras Lurné ;TD 165;V15 V15V, AT 440Mlb, DL103,pré pré Hiraga pré ADL GT40
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Pourquoi? ... je n'ai pas la réponse
Ces éléments techniques, dont je connaissais les grandes lignes, n'enlèvent rien au fait que la restitution d'un vinyle me satisfait un peu plus qu'un CD ou le streaming.
Y'a rien de rationnel la dedans: l'objet, se lever, un son qui je trouve fatigue moins, une écoute superbe à bas volumes en pleine nuit quand toute la maison dort, ... Si vraiment j'étais rationnel, j'arrêterais tout de suite: prix des vinyles, fragilité, usure des cellules à pas de prix.
C'est un peu notre lot à tous ici avec la hifi qui est un puits sans fond, le vinyle n'est ni plus ni moins que l'une de ses branches.
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02-06-2023, 06:04 PM
(Modification du message : 02-06-2023, 07:54 PM par MeloMan.)
Pourquoi ensuite mettre ça sur un support plus limité même s'il a des performances suffisantes pour fairre un produit agréable?
Tout simplement Melaudiophile parce qu'il y a une demande du public et que le producteur met tout en œuvre pour la satisfaire et passer à la caisse au passage .( @x 2 )
Tous les artistes d'aujourd'hui a la mode et qui ont signés chez les majors sortent en CD + Vinyle
Et même les Indes s'y sont mis !..
Combien de fois j'entends en boutique ..
" Et vous l'avez en vinyle ?"
Il m'arrive rarement d'admettre des choses sans les comprendre totalement ..
Mais cela m'arrive !
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(02-06-2023, 06:04 PM)MeloMan a écrit : parce qu'il y a une demande du public et que le producteur met tout en ouvre pour la satisfaire et passer à la caisse au passage .( @x 2 )
Et même les Indes s'y sont mis !..
Combien de fois j'entends en boutique ..
" Et vous l'avez en vinyle ?"
En effet, la demande du public. La question est, comment a démarré cette demande qui n'existait pas il y a quelques années, surtout de gens qui n'en avaient pas auparavant? La réponse est évidente, on ne reviendra pas dessus...
Le pacsman d'une de mes filles joue dans un petit groupe de surf dans des bars. Ils ont fait des CDs il y 3 ou 4 ans pour vendre à la fin du concert, maintenant ce sont des vinyles......sinon pas de ventes....
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02-06-2023, 08:26 PM
(Modification du message : 02-06-2023, 10:06 PM par hifitub.)
J'avoue que la finalité de ce post m'échappe, au départ le sujet était les mauvais pressages de vinyles.
Il y a même eu des interventions purement supprimées car HS.
Et puis là on aborde enfin le sujet de fonds: pourquoi le marché du vinyle est il revenu à la mode ?
Au vu des derniers commentaires .
Le luxe est une affaire d'argent. L'élégance est une question d'éducation.
Hifitub est ici
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(02-06-2023, 03:52 PM)Fredo31 a écrit : kikou!
Je suis très loin d'être un expert, mais est-ce que le numérique n'est pas utilisé dans 99% des enregistrements depuis au moins 20 ans (30 ans ?) ?
Cela n'empêche pas les ingés son de faire du bon travail ensuite pour sortir de belles galettes noires ou irisées.
Tu as parfaitement raison...cela fait même depuis plus de 50 ans que les enregistrements numériques existent. J'irais même jusqu'à dire que pour être sûr et certain d'avoir un vinyle dont la chaîne d'enregistrement complète est analogique, il faut choisir des vinyles qui sont parus jusqu'en 1971. A partir de 1972, Denon a commercialisé le premier enregistreur PCM, suivi peu de temps plus tard par Sony, Soundstream et Telarc. Les enregistrements numériques (sur bandes et plus tard sur U-Matic) se sont donc fait bien avant la sortie du premier prototype de lecteur CD en 1979. Il y a donc de fortes chances que de nombreux vinyles que l'on aime tant des années 70 et début des années 80 ont été enregistrés de manière numérique puis pressés sur vinyle.
Je possède plusieurs vinyles datant de la fin des années 70 qui contiennent l'indication "Digital Recording" en haut à gauche de la pochette (Deutsche Grammophon). A l'époque, c'était même utilisé comme argument marketing ventant la qualité de l'enregistrement. Alors dans les années 70, il n'y avait pratiquement pas d'autres options: entre 1972, années des premiers enregistrements numériques, particulièrement en musique classique, et décembre 1982 (premiers CD commercialisés), il n'y avait pas grand choix de supports commerciels autres que le vinyle, les bandes magnétiques ainsi que les cassettes audio. Ce n'était donc rien de plus logique que de passer d'un enregistrement numérique à un support numérique.
D'ailleurs, actuellement, je ne connais pratiquement plus personne qui enregistre d'une manière entièrement analogique sur toute la chaîne de production (enregistrement, mixage, mastering, pressage entièrement analogique). Je ne dis pas que cela ne se fait plus du tout, mais c'est très rare ou des tirages très limités.
Un ami, propriétaire d'un studio d'enregistrement, a la chance de pouvoir proposer des enregistrements complètements analogiques, numériques ou hybrides. Il possède un magnifique magnéto Studer 24 pistes A80, un autre Studer A80 en 2 pistes ainsi qu'une console API 1608 avec 32 canaux. Sur demande, il livre la bande magnétique (RTM) pour celui qui est équipé en conséquence. Ou il collabore avec un autre ingé-son qui possède une graveuse Thorens de 1949. Mais uniquement pour des tirages très, très limités. Dès qu'une production se fait à plus grande échelle (gros tirages), les vinyles sont produits dans une usine de pressage équipée de la procédure DMM...et il m'a informé qu'il a déjà été obligé de livrer des fichiers numériques à cette usine, vu qu'il y aurait très souvent des problèmes avec les bandes analogiques en raison de la calibration de leur master recorder qui n'est pas conforme aux normes et qu'il y avait des différences sonores qui n'étaient pas acceptables. Chose qui arrive moins ou pas avec des fichiers numériques...
Je ne serais pas correct en disant que je n'accepte que des vinyles dont toute la production est analogique...sur mes plus de 300 vinyles, un bon tiers date des années 60, début des années 70 (surtout en musique classique), avec quelques exceptions des années 50, mais dont la qualité d'enregistrement n'est malheureusement pas toujours extraordinaire. Mais il y a comme toujours quelques perles où la qualité d'enregistrement est juste incroyable. Un enregistrement de 1962, réalisé avec un magnéto Ampex 300 (3 pistes, 30 IPS) et de micros AKG C12 et U48 me donne toujours encore la chaire de poule, plus de 60 ans après sa parution.
Le reste, je pense bien qu'une bonne moitié a été enregistrée de façon numérique puis pressée sur vinyle. Ce n'est pas toujours clair non plus et je ne me suis pas non plus amusé à faire des recherches approfondies. Cela ne me dérange pas non plus...par contre, je peux parfaitement concevoir que pour des productions modernes, dont l'enregistremet, le mixage et le mastering ont été faits entièrement "In The Box", je vais favoriser le format numérique.
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Bonjour à tous,
Pour compléter les informations de Felixdacat
Dès les années 70 sont apparus les premières machines de traitement numériques de l'audio avec les fameuses lignes de retard et les systèmes de réverbération puis en effet dans le courant des années 70 sont apparus les premières machines PCM Denon, Sony, ... puis l'accord Sony et Philips => SPDIF = Sony Philips Digital Interface Format puis le célèbre livre rouge qui définit le CD en 1979 avec ses 16bits/44,1kHz, un standard qui n'a pas changé depuis cette date.
En effet dès la fin des années 70, Phillips sans le dire commence a enregistré ses stars du classique avec les nouvelles machines PCM Sony qui enregistraient au mieux sur un support prévue pour la vidéo analogique avec têtes tournantes hélicoïdales type BVU = Brodcast Video U-matic ou simple U-matic et des concurrents : JVC = Japan Victor Company ont enregistré sur un support VHS professionnel
Donc avant le lancement de la commercialisation grand public en 1982 du CD au Japon et USA puis en 1983 en Europe et reste du monde, tout le matériel d'enregistrement audio des années 70 jusqu'au début des années 80 étaient des machines analogiques à bandes reel to reel et c'est progressivement à partir du milieu des années 1985 que la commercialisation des premiers enregistreurs sur bandes numériques multipistes en 16bits/44,1kHz puis au début des années 90 en format 20bits/48kHz remplacèrent progressivement tous les enregistreurs analogiques sur bandes reel to reel.
Donc pour les collectionneurs de vinyles c'est vraiment à partir de la décennie 80, la fin de l'utilisation exclusive des enregistreurs analogiques jusqu'en mi à fin des années 90 pour les tous derniers studio bien que beaucoup de grands studios anglo et saxons aient toujours conservé un parc réduit de veilles machines enregistreuses analogiques en état de marche de même que de grandes consoles analogiques réputées.
Il a fallu toujours utiliser ses enregistreurs analogiques pendant toutes les années 80 et 90 car la conversion ne s'est pas faite en un jour ni en une année quand tous les studio audio du "monde développé" devaient remplacer tout leur parc de machines enregistreurs analogiques par les premières machines numériques multipistes qui coutaient des fortunes à l'époque > 300KFF puis ensuite à partir du début de la décennie 90, les premières consoles numériques qui coutaient encore plus > 600KFF sans parler de tous le reste du matériel périphérique à renouveler.
Toutes les années 80 ont été encore une décennie de travail avec un mix analogique/numérique qui s'est progressivement inversé dans la décennie 90 par une production quasi totalement effectuée en numérique à tous les échelons avec l'abandon du pressage des vinyles effectif pour le début des année 1990.
La renaissance du pressage de vinyle a eu lieu au début de ce 3ème millénaire puisque par exemple la FNAC Halles de Paris avait de nouveau commercialisé des pressages vinyles datant de la fin du deuxième et du début de ce troisième millénaire, ce qui nous fait quand même déjà plus de 20 années de renaissance du pressage vinylique et entre temps plein de technologies nouvelles sont passées à la trappe de l'oubli mais le vinyle, lui reste toujours d'actualité en 2023
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02-07-2023, 01:48 PM
(Modification du message : 02-07-2023, 03:20 PM par Van Der Graaf Generator.)
Tout à fait, il existe même des vinyles fait à partir de fichiers MP3, j'en ai été le témoin ...
P.S. On repart sur de bonne base, merci !
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02-17-2023, 01:09 PM
(Modification du message : 02-17-2023, 01:09 PM par itofa.)
En parlant de vinyle , une info venant d'un fou de galettes :
''Pour info, Mobile Fidelity est attaqué en justice pour tromperie sur la marchandise, cause numérisation systématique de leurs sorties de disques depuis un moment déjà, et le bruit court qu'ils ne vont pas s'en sortir... ça sent le dépôt de bilan pour eux....
C'est uniquement le marketing et la rentabilité maximum au prix de revient le moins cher possible juste pour le côté "fétichisme" de la manipulation ! Et effectivement, la bonne sonorité n'est pas au RV à l'arrivée car on nous roule bien dans la farine!
Proposer ensuite des albums à 200 euros l'unité c'est ensuite devenu inacceptable car on nous fait payer le tarif d'un produit de luxe dans la fourberie la plus totale!! ''
Fin de citation
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Quand je dis que le numérique a parfois du bon
Ni vu ni connu je vous embrouille !
Il m'arrive rarement d'admettre des choses sans les comprendre totalement ..
Mais cela m'arrive !
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