CR d’écoute cet aprem’ chez Sbringer.
Stéphane est niché dans un petit village au fin fond du Gard, non loin d’Alès, dans un joli petit pavillon où les voisins sont suffisamment loin pour faire péter les Watts … !
La pièce d’écoute est la pièce à vivre, joliment agencée. Au fond d’icelle, le système média, encadrée par les belles APERTURA Atlante. Au centre, l’électronique et tout l’étage phono tip-top. On en reparlera très vite.
Pour chauffer les esgourdes, on démarre par de la démat. Très vite, il ressort une image sonore impressionnante, avec un message très précis. Pour autant, la démat offre un rendu un peu maigrelet. Ça manque de viande autour de l’os, pour faire simple. De fait, on enchaine vite sur du CD.
Alors je n’ai pas retenu tous les CDs, mais arrêtons-nous sur le ‘’Temps passé’’, de M Jonasz.
Très belle image, spectre bien détaillé. La contrebasse ne sonne pas aussi profonde que sur mes S9500, en revanche elle claque plus sec et bien plus rapide.
Maintenant un long focus sur la section phono, car là en effet, son écoute vaut le détour. Via les vinyles écoutés, on a une bonne overview de l’exceptionnelle qualité de cette section. J’avais pris la peine d’amener des 33T à la hauteur de son matériel. Que des labels de qualité
- Chris JONES ‘’No Sanctuary here’’ . Belle ligne de basse, voix bien posée
- Eddy LOUISS album ‘’Sang Mêlé’’ et son ‘’Blues for Clock’’. Alors là, ma-gique. On est transporté. Enorme scène sonore, instrument cristallin. Magique, disais-je
- Stevie Ray Vaughan et son ‘’Tin Pan Alley’’. Rien à dire, tout est en place
Après sur 2 disques Rock, c’était moins évident
Santana et son ‘’Black Magic Woman’’ ainsi que The Stooges (Iggy POP) et leurs ‘’DIRT’’, sur les passages complexes, là le signal avait tendance à se brouiller. Certes ce n’est pas la VPI et sa MC à mettre en cause, mais plutôt l’acoustique de la pièce qui n’est pas traitée, en dehors de l’ameublement en place. Et peut-être le mixage de l’époque …
Pour terminer la partie ROCK, nous avons passé Dire Straits et son ‘’No Money for nothing’’, en format maxi 45T. Alors là, sur le cul, notamment les roulements de batterie juste avant l’attaque de guitare. J’avais gardé un sentiment mitigé sur les TacT des années 2000. Mais là, c’est la claque. Les roulements sont fulgurants, comme une mitraillette. D’ailleurs, je me suis empressé de le réécouter chez moi en rentrant. Plus d’assise, mais bien moins rapide qu’avec le TacT.
On enchaîna ensuite sur la Toccata, de JS BACH. Je vais imager, pour bien comprendre la différence entre nos deux systèmes sur le rendu de l’orgue. Chez Stéphane, ça rend comme en la Basilique St Sulpice, à Paris. Très aérien, holographique. Chez moi, c’est plutôt la Cathédrale St Pierre, à Montpellier. Grosse assise !
Et pour finaliser, un disque de Jazz de la collec’ à Stéphane, dont je n’ai pas retenu le nom. Et là on comprend la philosophie de son système. Même s’il écoute de tout, c’est plutôt orienté Jazz, et son système le rend à la perfection.
Alors que retenir globalement ? Outre la section phono de folie, à des années-lumière de la nôtre, bien plus modeste, j’ai découvert un ampli TacT aux performances étonnantes. Du jus, de la rapidité dans les transitoires, de l’impact dans les graves avec ce que peut fournir les 21 des Atlante. D’ailleurs parlons-en, des Atlante. Imposantes, beau litrage. Le medium est superbe, les voix d’un naturel confondant. Le grave, malgré la taille modeste, offre de la matière grâce au volume de caisse. En revanche, j’ai été moins convaincu sur l’aigu, propre au demeurant …
Ce qui interpelle surtout, est la scène sonore. Très large, aérienne, évanescente est le qualificatif qui conviendrait le mieux. Et la qualité des timbres sur la section phono est à tomber !
Bref, pour conclure, un sacré système, très abouti.
Et pour la route du retour, j’ai eu droit à une délicieuse collation !
Merci à Stéphane et à sa compagne pour leur chaleureux accueil, j’ai passé un moment d’écoute très plaisant.
Stéphane est niché dans un petit village au fin fond du Gard, non loin d’Alès, dans un joli petit pavillon où les voisins sont suffisamment loin pour faire péter les Watts … !
La pièce d’écoute est la pièce à vivre, joliment agencée. Au fond d’icelle, le système média, encadrée par les belles APERTURA Atlante. Au centre, l’électronique et tout l’étage phono tip-top. On en reparlera très vite.
Pour chauffer les esgourdes, on démarre par de la démat. Très vite, il ressort une image sonore impressionnante, avec un message très précis. Pour autant, la démat offre un rendu un peu maigrelet. Ça manque de viande autour de l’os, pour faire simple. De fait, on enchaine vite sur du CD.
Alors je n’ai pas retenu tous les CDs, mais arrêtons-nous sur le ‘’Temps passé’’, de M Jonasz.
Très belle image, spectre bien détaillé. La contrebasse ne sonne pas aussi profonde que sur mes S9500, en revanche elle claque plus sec et bien plus rapide.
Maintenant un long focus sur la section phono, car là en effet, son écoute vaut le détour. Via les vinyles écoutés, on a une bonne overview de l’exceptionnelle qualité de cette section. J’avais pris la peine d’amener des 33T à la hauteur de son matériel. Que des labels de qualité
- Chris JONES ‘’No Sanctuary here’’ . Belle ligne de basse, voix bien posée
- Eddy LOUISS album ‘’Sang Mêlé’’ et son ‘’Blues for Clock’’. Alors là, ma-gique. On est transporté. Enorme scène sonore, instrument cristallin. Magique, disais-je
- Stevie Ray Vaughan et son ‘’Tin Pan Alley’’. Rien à dire, tout est en place
Après sur 2 disques Rock, c’était moins évident
Santana et son ‘’Black Magic Woman’’ ainsi que The Stooges (Iggy POP) et leurs ‘’DIRT’’, sur les passages complexes, là le signal avait tendance à se brouiller. Certes ce n’est pas la VPI et sa MC à mettre en cause, mais plutôt l’acoustique de la pièce qui n’est pas traitée, en dehors de l’ameublement en place. Et peut-être le mixage de l’époque …
Pour terminer la partie ROCK, nous avons passé Dire Straits et son ‘’No Money for nothing’’, en format maxi 45T. Alors là, sur le cul, notamment les roulements de batterie juste avant l’attaque de guitare. J’avais gardé un sentiment mitigé sur les TacT des années 2000. Mais là, c’est la claque. Les roulements sont fulgurants, comme une mitraillette. D’ailleurs, je me suis empressé de le réécouter chez moi en rentrant. Plus d’assise, mais bien moins rapide qu’avec le TacT.
On enchaîna ensuite sur la Toccata, de JS BACH. Je vais imager, pour bien comprendre la différence entre nos deux systèmes sur le rendu de l’orgue. Chez Stéphane, ça rend comme en la Basilique St Sulpice, à Paris. Très aérien, holographique. Chez moi, c’est plutôt la Cathédrale St Pierre, à Montpellier. Grosse assise !
Et pour finaliser, un disque de Jazz de la collec’ à Stéphane, dont je n’ai pas retenu le nom. Et là on comprend la philosophie de son système. Même s’il écoute de tout, c’est plutôt orienté Jazz, et son système le rend à la perfection.
Alors que retenir globalement ? Outre la section phono de folie, à des années-lumière de la nôtre, bien plus modeste, j’ai découvert un ampli TacT aux performances étonnantes. Du jus, de la rapidité dans les transitoires, de l’impact dans les graves avec ce que peut fournir les 21 des Atlante. D’ailleurs parlons-en, des Atlante. Imposantes, beau litrage. Le medium est superbe, les voix d’un naturel confondant. Le grave, malgré la taille modeste, offre de la matière grâce au volume de caisse. En revanche, j’ai été moins convaincu sur l’aigu, propre au demeurant …
Ce qui interpelle surtout, est la scène sonore. Très large, aérienne, évanescente est le qualificatif qui conviendrait le mieux. Et la qualité des timbres sur la section phono est à tomber !
Bref, pour conclure, un sacré système, très abouti.
Et pour la route du retour, j’ai eu droit à une délicieuse collation !
Merci à Stéphane et à sa compagne pour leur chaleureux accueil, j’ai passé un moment d’écoute très plaisant.