Quelles sont les meilleures bibliothèques que vous avez écouté?

[Chrisman]

Et pour amplifier comme il se doit les Apertura Kalibrator, que doit-on mettre derrière pour les faire chanter au mieux ?

[moramora]

Bonjour,
Les Cabasse Baltic ou Riga sont-elles considérées comme des bibliothèques ?
Quels sont vos retours à propos de cette marque qui n’est que rarement citée.
Merci et bonne journée.

[Amoulsolo]

(12-09-2020, 08:28 AM)padcost a écrit : C'est quoi une « écoute monitoring » exactement ?...

Excellente question.

Dans l'imaginaire audiophile, on a l'impression qu'une écoute monitoring, c'est froid analytique, contenu, numérique, rugueux, fatigant, pas classe, pas classe du tout.

Une bonne enceinte de "monitoring", c'est sutout bien équilibré, dynamique, au plus près de la "réalité" acoustique.

Un autre modèle de moniteur ré-écouté dernièrement, les KS Digital C8 reference.
Très agréables aussi avec un certain soyeux mélangé à la nervosité du HR.
Au swwet spot, un régal.

[claude]

Les Rogers ls3/5a restent un must dans la série enceintes bibliothèques
Il suffit de leur adjoindre un bon subwoofer et elles deviennent incontournables.
En occasion autour de 1000 euros suivant l'état.

[Staevin34]

(01-07-2021, 11:57 PM)Amoulsolo a écrit :

(12-09-2020, 08:28 AM)padcost a écrit : C'est quoi une « écoute monitoring » exactement ?...

Excellente question.

Dans l'imaginaire audiophile, on a l'impression qu'une écoute monitoring, c'est froid analytique, contenu, numérique, rugueux, fatigant, pas classe, pas classe du tout.

Une bonne enceinte de "monitoring", c'est sutout bien équilibré, dynamique, au plus près de la "réalité" acoustique.

Un autre modèle de moniteur ré-écouté dernièrement, les KS Digital C8 reference.
Très agréables aussi avec un certain soyeux mélangé à la nervosité du HR.
Au swwet spot, un régal.

Oui en effet. On a tendance à utiliser le terme monitoring de façon péjorative.
Sans aller jusque là (froid analytique, contenu, numérique, rugueux, fatigant, pas classe, pas classe du tout), je dirais plutôt une écoute juste mais sans charme car zéro coloration.

J'avoue que c'est ce que j'ai pensé des mes SHL5+ dans un premier temps lorsqu'elles ont remplacé mes vieilles Mulidine Allegretto. Au bout de quelques mois, lorsque j'ai accepté ce qu'elle étaient je n'arrivais plus à écouter les Mulidine tellement elles sonnaient faux à côté...

Et aussi, il faut rajouter qu'une écoute monitoring se fait à proximité comme dans les conditions studio. Sinon, on perd tout l'intérêt.
C'est la raison pour laquelle ceux qui ont oublié ce paramètre sont déçus et en parle comme Amoulsolo le souligne.

[Nicoben]

C’est d’ailleurs pour moi la seule définition d’une écoute de type monitoring: une écoute de proximité. Aucun rapport avec l’aspect plus péjoratif de « manque de plaisir d’écoute possible » de certains monitors pro ou pas d’ailleurs, qui est la un souci qualitatif produit, qui en effet pourrait être accentué par le fait que l’écoute elle, est de proximité. L’écoute de proximité demande simplement des qualités potentiellement un peu différentes ou plus marquées qu’une enceinte écoutée à plus grande distance de l’auditeur: ne pas projeter ce qui impose des hp de grande qualité y compris en terme de dynamique micro et macro, garder une image sonore dans les 3 dimensions malgré la faible distance à l’auditeur (souvent la force des meilleurs enceintes bibliothèque mais pas toutes...).

[simonrgd]

Hello Chrisman ton projet/choix avancé?
Je ne sais plus si j’en ai parlé sur ce fil mais je ne peux pas manquer de rajouter les M.Monitors d’André à la liste.
Je suis fan de biblios et elles sont vraiment magiques!
A ta dispo si tu souhaites plus d’infos sur ces produits assez confidentiels
Bye

https://m-monitors.fr/index.php/histoire/

[landbourne]

Bonjour,

J'aimerais savoir ce que vous appelez Ecoute de proximité chez soi.
Dans un studio d'enregistrement je comprends.
Qu'elle est pour vous la distance maximale d'une écoute de proximité?
Je réfléchi actuellement à un changement d'enceintes pour l'année 2021 d'où ma question naïve.

Yves

[Nicoben]

Je ne suis pas sûr qu’il y ait une distance réglementaire pour définir cela. C’est sûr que chez soi l’on est rarement en écoute extrêmement proche comme l’on pouvait avoir pour les LS3/5A dans les camions de broadcasting de la BBC, enceinte posée sur le bureau en face de l’où on est assis, sur la console, j’imagine une distance d’un mètre ou un mètre cinquante comme sur les consoles de studio.

Une distance de 2m environ me semble encore représenter une écoute de proximité, avec deux variantes:
- on est à deux mètres dans une pièce petite de type bureau (acoustique plutot fermée avec murs proches)
- on est à deux mètres par choix pour mettre les enceintes au milieu d’une grande pièce et créer une image sonore de grande ampleur avec quand même la proximité à l’auditeur (chose qui fonctionne très bien avec des SHL5 Harbeth par exemple à mon humble avis, en son temps avec les petites Proac Tablette qui sont facilement agressives dans un espace trop restreint malgré leur petite taille....)

Personnellement je m’estime en écoute de type monitoring dans mon bureau, enceintes biblio à 2 mètres du point d’écoute dans une douzaine de m2, et plutot en écoute full range dans le salon avec une piéce ouverte sur salle à manger, mezzanine et des enceintes plus grosses avec 3.5m environ entre le point d’écoute et les enceintes, plus d’espace autour des enceintes. A tort ou à raison car cela n’établit pas de règle toute faite, à part qu’aucune colonne ou enceinte trop exubérante y compris en biblio, n’a jamais été vraiment cohérente dans le bureau, alors que les plus petites même si elles font preuve d’une grande cohérence et qualité d’image dans la grande pièce, ne peuvent prétendre à offrir une « grande » écoute, alors que l’illusion de la grande écoute arrive assez bien à s’établir dans la petite pièce en écoute plus proche.

J’ai bien apprécié par exemple la visite de l’atelier Klinger Favre, l’homme réalisant aussi du traitement acoustique passif, et disposant de deux pièces d’écoute de taille très différente, montrant que la plus grande et la plus petite des enceintes de la marque peuvent sonner quasi de façon identique dans la petite pièce avec un bon traitement passif, en écoute assez proche. L’expressivité et l’ampleur dans la pièce la plus grande mettent alors plus en valeur les enceintes les plus grandes, toujours avec du traitement passif mais cette fois moins destiné à rendre une petite pièce apte à recevoir toutes ses enceintes en écoute de proximité.

[Staevin34]

(01-08-2021, 03:19 PM)Nicoben a écrit : Je ne suis pas sûr qu’il y ait une distance réglementaire pour définir cela. C’est sûr que chez soi l’on est rarement en écoute extrêmement proche comme l’on pouvait avoir pour les LS3/5A dans les camions de broadcasting de la BBC, enceinte posée sur le bureau en face de l’où on est assis, sur la console, j’imagine une distance d’un mètre ou un mètre cinquante comme sur les consoles de studio.

Une distance de 2m environ me semble encore représenter une écoute de proximité, avec deux variantes:
- on est à deux mètres dans une pièce petite de type bureau (acoustique plutot fermée avec murs proches)
- on est à deux mètres par choix pour mettre les enceintes au milieu d’une grande pièce et créer une image sonore de grande ampleur avec quand même la proximité à l’auditeur (chose qui fonctionne très bien avec des SHL5 Harbeth par exemple à mon humble avis, en son temps avec les petites Proac Tablette qui sont facilement agressives dans un espace trop restreint malgré leur petite taille....)

On ne peut mieux résumer.

Personnellement je suis à 2,5m des enceintes dans ma pièce d’écoute de 29m2, c’est cohérent.

Autre exemple : il y a quelques années j’avais une grande pièce d’écoute de 70m2. Malgré cela, j’avais fait un choix assumé de prendre des petites bibliothèques monitors (KEF LS50) partant du principe que sonoriser correctement cette immense pièce (avec 3m HSP) était mission impossible dans un budget qui était le mien.
Je rapprochais alors les petites KEF à 1,5m/2m du point d’écoute lorsque je devais écouter la musique et j’étais au nirvana.
Évidemment, si je les reculais trop, je n’avais plus rien d'interessant.