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Dynamic Range et amplification
Un peut de lecture j'ai trouvé ça interressant

http://www.lasemaineduson.org/IMG/pdf/LA..._2010_.pdf

Raphaël
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Bonjour,

j'ai bien lu tout le post et je tiens à préciser certaines choses.

La vidéo de départ du post est une question qui est louable si elle était générale. Mais dans sa présentation il y a une chose qui fausse un peu tout.

La dynamique de l'enregistrement de base est bonne, mais avec les dynamique d'aujourd'hui, en 2016, on a facilement le triple et justement on récupère encore plus de la dynamique réelle des graves, des ambiances et des réverbérations car l'espace dynamique d'enregistrement et de restitution est désormais décuplé par rapport au cd qui est très inférieur à ce que présente un son full bande numérique dans un cinéma actuel, ou des fichiers dsd, sacd, hd audio, dts hd, etc... actuels.

Si un ingé son fait son travail avec dans sa logique la démarche de compression pour AUTRE CHOSE que de rabotter un défaut de volume à   l a   p r i s e    d e    s o n    , il risque de ne plus bosser très longtemps, faites moi confiance là-dessus.

EN gros quand on a l'obligation d'utiliser un compresseur c'est pour un but précis qui doit rester qualitatif, on n'utilise, de plus, jamais un compresseur sur un morceau entier mais sur une zone audio à corriger.

Décrire le processus de compression autrement serait expliquer l'opération de l'appendicite sous la forme d'une amputation de la totalité des membres inférieurs.

Voilà j'interviens non pas pour dénigrer les interventions qui me semblent bonnes mais pour une énième fois (sur d'autres posts ou conversations avec des ollègues ou stagiaires) rétablir que la présentation donnée dans la vidéo initiale du post est faite au torchon et véhicule donc une compréhension qui est à l'inverse totale de ce qui est pratiqué.
Musicalement
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Hello

Cela dit dans le dernier lien que j'ai mis
l'auteur explique que malheureusement la musique est aujourd'hui de plus en plus hyper compressé
et parfois ce sont même les musiciens qui le demande pour faire un CD plus fort

en plus il met pas mal d'exemples sur l'évolution de celle ci au cour du temps
Ce que je ne peux que confirmer quand je fais une analyse audio de ma musique
concrètement à l’écoute un cd hyper compressé perd je trouve toute vie et il n'y à plus aucune scène sonore et plus de différence de niveau entre les sons fort et faible tout est fort tout le temps

Ce qui semble être confirmé par la création du dynamique range day qui milite contre ça

http://dynamicrangeday.co.uk/

Raphaël
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Alors pour identifier un cd hyper compressé, il faudrait pouvoir avoir le nom, pour vérifier cela.
Dire qu'on constate à partir d'une impression générale peut être la première étape vers une vérité, mais ce n'est qu'un point de départ qui demande vérification.
Quels cd te font vérifier cela?
SI la musique écoutée est de type volume constant, type ce qui sort de moderne en ce moment, c'est le mix qui met tout au même niveau et non un compresseur. Bien des mix sont mauvais, je ne vais pas revenir à ce débat.

Mais si on prend la musique classique par exemple, ton impression n'est pas vérifiée par ce qui se fait dans la production musicale.
Or, il y a dans la musique classique le plus fort dynamic range qu'on puisse trouver.
Surtout dans une symphonie.

Qu'un morceau de guitare avec batterie ait un niveau presque égal des deux instruments c'est un choix de mixage, pas de compression, ce n'est pas un très bon choix mais c'est ainsi que cela peut arriver malheureusement.
Si tu as un cd bien précis, je serai heureux de vérifier.

La guerre de la compression, la rvraie est celle-ci:

l'utilisation du mp3 comme d'un standard audio professionnel, c'est à dire lors de concerts, de mix, etc... en effet, le mp3 n'est rien d'autre que le signal source mais raboté aux extrémités pour prendre moins d'espace de stockage. 
Là on a un problème de "compression" réelle.

Attention aussi à une chose, beaucoup beaucoup de  compositions ont étés analysées sous l'ère du cd pour dire que le cd c'était n'importe quoi alors que leur sortie cd provenait d'un original vinyl.
Donc la bande passante du cd ne faisait que récupérer la bande du vynil avec une perte bien souvent due à la platine et aux préamplis utilisés.
TOut remastering après n'est que récupérage.

Donc si on veut comparer le vynil, avec le cd, avec le dsd, il faut un titre vynil pour le vynil, un titre pcm full band pour le cd et un titre dsd full band pour le dsd.
Sinon le jugement ne peut être scientifiquement sincère et recevable.

Déjà, dans cette démarche, force est de reconnaître que le trois quart du monde des audiophiles s'est déjà largement étranglé, écharpé et a pris des positions définitives avant même que la moindre démarche probante ait pu avoir lieu.

Si certains mix sont sortis sous la détérioration d'un compresseur, cela est extrêmement regrettable. Mais en faire une généralité, ce serait passer à côté de nombre d'enregistrements et de mix absolument remarquables de l'ère moderne qui offre désormais des puissances de bande passante absolument à couper le souffle...
Dire que dans les années 80 les graves étaient plus présents qu'aujourd'hui parcequ'on gérait mieux la bande passante qu'aujourd'hui me fait m'étrangler bien comme il faut.
La vidéo du départ me semble d'ailleurs plus adaptée pour décrire pourquoi écouter du mp3 ou du fichier "compressé" face à un pcm de cd est une hérésie. Malheureusement, l'auteur généralise son propos au mixage et j'avoue que là je ne peux lui donner raison au vu de la pratique.

C'est réellement un débat qui existe chez les audiophiles mais qui se fait recaler en deux secondes chez Universal, Sony music, ainsi que toutes leurs filiales, etc...

Après si ça fait vendre du papier, il faut bien que la presse mange et je leur conseille bien sûr de se jeter sur cet os facile à ronger et qui ne demande pas beaucoup d'intelligence ni d'attention pour sortir quelques pages qui feront forte impression pour rayonner en société...
Musicalement
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Je voudrais apporter au débat sur "la compression et ses méfaits", quelques informations qui me paraissent pertinentes, et que je vous soumets:

1 La conclusion quasi unique de l'étude mise en PJ par Raphaël parait etre centrée quesi exclusivement sur l'interet de "l'autoproduction" ,opposée à la production de musique par les grandes firmes, les "majors".Une sorte de plaidoyer en faveur de l'individu contre la force de l'industrie. La "compression" n'apparait plus, en lisant cette conclusion, que comme un prétexte pour en arriver à cette conclusion, dont j'ai l'impression qu'elle revêt un caractère assez idéologique.

2 Le développement surprenant et imprévu des ventes de LP's,qui restent marginales mais augmentent néammoins nettement, alors que les ventes de CD's ne cessent de baisser, est à confronter avec le fait que le taux de compression des gravures LP est nettement SUPERIEUR(!) à celui appliqué dans la fabrication de CD's.(du fait quela dynamique des LP est très très inférieure à celle du 44,1/16bits qui est théoriquement de 96dB).Il semble donc que les audiophiles, premiers concernés par ce "retour en grace", ne perçoivent pas d'inconvénient majeur à une dynamique plus faible, face à d'autres avantages procurés par les LP's.

3 Ré-écoutez le CD d'Elton John 'goodbye yellow brick road', le morceau 'Funerals for a friend'. Ce morceau n'est pas compressé ou en tout cas faiblement. Il n'en est pas moins quasiment INECOUTABLE car la dynamique est tellement grande que si on règle pour entendre les fortés à niveau admissible pour les oreilles, eh bien on n'entend plus du tout les minimums de volume.
De cette expérience, on peut retirer que la compression peut être utile si elle est utilisée avec discernement.

Il me semble que la compression bien utilisée permet de remédier à certains défauts, mais, comme toujours,elle doit etre employée avec discernement lors de la phase de mastering.
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(07-27-2016, 03:58 PM)tusoli5 a écrit : Alors pour identifier un cd hyper compressé, il faudrait pouvoir avoir le nom, pour vérifier cela.
Dire qu'on constate à partir d'une impression générale peut être la première étape vers une vérité, mais ce n'est qu'un point de départ qui demande vérification.
Quels cd te font vérifier cela?
SI la musique écoutée est de type volume constant, type ce qui sort de moderne en ce moment, c'est le mix qui met tout au même niveau et non un compresseur. Bien des mix sont mauvais, je ne vais pas revenir à ce débat.

Mais si on prend la musique classique par exemple, ton impression n'est pas vérifiée par ce qui se fait dans la production musicale.
Or, il y a dans la musique classique le plus fort dynamic range qu'on puisse trouver.
Surtout dans une symphonie.

Qu'un morceau de guitare avec batterie ait un niveau presque égal des deux instruments c'est un choix de mixage, pas de compression, ce n'est pas un très bon choix mais c'est ainsi que cela peut arriver malheureusement.
Si tu as un cd bien précis, je serai heureux de vérifier.

La guerre de la compression, la rvraie est celle-ci:

l'utilisation du mp3 comme d'un standard audio professionnel, c'est à dire lors de concerts, de mix, etc... en effet, le mp3 n'est rien d'autre que le signal source mais raboté aux extrémités pour prendre moins d'espace de stockage. 
Là on a un problème de "compression" réelle.

Attention aussi à une chose, beaucoup beaucoup de  compositions ont étés analysées sous l'ère du cd pour dire que le cd c'était n'importe quoi alors que leur sortie cd provenait d'un original vinyl.
Donc la bande passante du cd ne faisait que récupérer la bande du vynil avec une perte bien souvent due à la platine et aux préamplis utilisés.
TOut remastering après n'est que récupérage.

Donc si on veut comparer le vynil, avec le cd, avec le dsd, il faut un titre vynil pour le vynil, un titre pcm full band pour le cd et un titre dsd full band pour le dsd.
Sinon le jugement ne peut être scientifiquement sincère et recevable.

Déjà, dans cette démarche, force est de reconnaître que le trois quart du monde des audiophiles s'est déjà largement étranglé, écharpé et a pris des positions définitives avant même que la moindre démarche probante ait pu avoir lieu.

Si certains mix sont sortis sous la détérioration d'un compresseur, cela est extrêmement regrettable. Mais en faire une généralité, ce serait passer à côté de nombre d'enregistrements et de mix absolument remarquables de l'ère moderne qui offre désormais des puissances de bande passante absolument à couper le souffle...
Dire que dans les années 80 les graves étaient plus présents qu'aujourd'hui parcequ'on gérait mieux la bande passante qu'aujourd'hui me fait m'étrangler bien comme il faut.
La vidéo du départ me semble d'ailleurs plus adaptée pour décrire pourquoi écouter du mp3 ou du fichier "compressé" face à un pcm de cd est une hérésie. Malheureusement, l'auteur généralise son propos au mixage et j'avoue que là je ne peux lui donner raison au vu de la pratique.

C'est réellement un débat qui existe chez les audiophiles mais qui se fait recaler en deux secondes chez Universal, Sony music, ainsi que toutes leurs filiales, etc...

Après si ça fait vendre du papier, il faut bien que la presse mange et je leur conseille bien sûr de se jeter sur cet os facile à ronger et qui ne demande pas beaucoup d'intelligence ni d'attention pour sortir quelques pages qui feront forte impression pour rayonner en société...

Un cd qui me vient en tête tout de suite ce serait crosseyed de keith richard
autant sur un baladeur au casque ça passe bien autant sur mon système c'est de la bouilli
il à un DR à 4

Raphaël

(07-27-2016, 04:10 PM)maxitonus a écrit : 2 Le développement surprenant et imprévu des ventes de LP's,qui restent marginales mais augmentent néammoins nettement, alors que les ventes de CD's ne cessent de baisser, est à confronter avec le fait que le taux de compression des gravures LP est nettement SUPERIEUR(!) à celui appliqué dans la fabrication de CD's.(du fait quela dynamique des LP est très très inférieure à celle du 44,1/16bits qui est théoriquement de 96dB).Il semble donc que les audiophiles, premiers concernés par ce "retour en grace", ne perçoivent pas d'inconvénient majeur à une dynamique plus faible, face à d'autres avantages procurés par les LP's.

Oui et je me demande pourquoi les maisons de disque s’embête à faire 2 versions avec des taux de compression différentes
pourquoi ne pas ce caler sur le même niveau que celui appliqué au LP qui est meilleur ou supérieur ça depand comment on  voie la chose Smile

Raphaël
Répondre
On peut toujours rêver, mais il me semble que le plus simple et le plus profitable pour chaque utilisateur (qu'il soit pro, public ou privé, fixe ou nomade) serait de limiter au minimum techniquement possible la compression lors du mastering et de doter la chaîne de restitution d'un compresseur de dynamique débrayable que tout un chacun pourrait utiliser et régler à sa guise, en fonction de ses goûts et de son environnement d'écoute du moment Angel
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Ce serait effectivement pas mal
ça permettrait d'adapter l’enregistrenemt aux capacité du systeme
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(07-27-2016, 01:40 PM)tusoli5 a écrit : Bonjour,

j'ai bien lu tout le post et je tiens à préciser certaines choses.

La vidéo de départ du post est une question qui est louable si elle était générale. Mais dans sa présentation il y a une chose qui fausse un peu tout.

La dynamique de l'enregistrement de base est bonne, mais avec les dynamique d'aujourd'hui, en 2016, on a facilement le triple et justement on récupère encore plus de la dynamique réelle des graves, des ambiances et des réverbérations car l'espace dynamique d'enregistrement et de restitution est désormais décuplé par rapport au cd qui est très inférieur à ce que présente un son full bande numérique dans un cinéma actuel, ou des fichiers dsd, sacd, hd audio, dts hd, etc... actuels.

Si un ingé son fait son travail avec dans sa logique la démarche de compression pour AUTRE CHOSE que de rabotter un défaut de volume à   l a   p r i s e    d e    s o n    , il risque de ne plus bosser très longtemps, faites moi confiance là-dessus.

EN gros quand on a l'obligation d'utiliser un compresseur c'est pour un but précis qui doit rester qualitatif, on n'utilise, de plus, jamais un compresseur sur un morceau entier mais sur une zone audio à corriger.

Décrire le processus de compression autrement serait expliquer l'opération de l'appendicite sous la forme d'une amputation de la totalité des membres inférieurs.

Voilà j'interviens non pas pour dénigrer les interventions qui me semblent bonnes mais pour une énième fois (sur d'autres posts ou conversations avec des ollègues ou stagiaires) rétablir que la présentation donnée dans la vidéo initiale du post est faite au torchon et véhicule donc une compréhension qui est à l'inverse totale de ce qui est pratiqué.

Bonjour

J'avoue ne pas comprendre ce qu'il y a de torchon dans la video initiale qui n'a que pour objectif que d'expliquer et d'illustrer ce qu'est la compression dynamique.

Quel est le problème avec cette video???

Pour les fichiers "HD", je suis preneur d'une piste dont la conversion en 16/44 soit clairement différentiable de la piste DSD ou 24/X d'origine.

J'ai cru assez longtemps qu'il y a avait un certain nombre d'albums clairement meilleurs en 24/x ou DSD que le 16/44.
Après plusieurs années de conversions vers du 16/44, j'ai fait ailleurs mon mea culpa, je le refais ici sans problème, quand j'ai écrit que pour tel ou tel album le HD était meilleur que le CD, c'est que je n'ai pas été assez vigilant, et que cela ne provient que d'un mix/mastering différent.

Que 24 ou 32 bits et des échantillonnages élevés soient indispensables pour le mix/mastering, c'est clair. Mais à la reproduction...


Enfin, des exemples d'albums à dynamique ratiboisée, il y en a plus qu'il n'en faut. Dernier en date pour moi, Fanny Fériaux, Blow up my World, toutes les pistes, DR entre 5 et 8. Je ne regarde le DR que quand à l'audition, cela me parait mauvais, et non pas systématiquement.

@Raphaël
Le document que tu as mis en ligne, est excellent.
Il refait le tour des questions techniques, il donne de nombreux exemples, mais en plus, il fait une petite analyse socio-culturelle très intéressante.
Merci beaucoup pour ce document Raphaël

Amitiés
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Le problème avec cette vidéo tient dans son départ hasardeux, le morceau est pris et n'est pas comparé à un remastering de 2006 qui montrerait une compression, non , la compression est faite à la mano et je cite "if this track would have been mixed in 2006 someone would probably make it this loud".

L'emploi de "si" plus le conditionnel, plus "rpobablement" fait pas mal de paramètres qui sont de l'ordre de l'induit. Alors si cela explique bien ce qu'est une compression, cela définit aussi que probablement, maintenant, on fait du dr comme on retapisserait un appart avec des torchons...

Et déjà là, si je conviens que cela met en valeur l'explication de ce qu'est un dr, ben je ne peux accepter un départ aussi brouillon c'est tout ce que je dis, le côté en 2006 on fait de la merde partout ben non, et dire qu'un gars comme mc cartney aurait laissé un dr dégueulasse sur son mix final si un gars l'avait mixé en 2006, ben pas d'accord non plus (oui car c'est un morceau de mc cartney - figure of 8) et d'ailleurs cet album avait servi d'exemple de neutralité et de dr mettant en valeur la bande passante du cd à l'époque, ce qui avait été le souci immédiat de mc cartney.

Donc, l'approximation sur le début est trop grande, après je peux revenir sur tous les moment de cette vidéo au ton un peu "enseignant" qui figurent le même genre d'approximations sur des à prioris qui sont très personnels à l'auteur de la vidéo, mais je préfère développer un peu plus loin si cela ne pose pas trop d'inconvénients.

Je réagis parceque quand je vois 13 pages dans un forum sur ce sujet qui démarrent comme ça je me permets de préciser un peu les choses. En gors, ceux qui défendront la vidéo, tant mieux pour eux, si cela leur va c'est très bien, pour ceux qui veulent bien l'entendre, rassurez-vous, souvent le manque de dr que votre chaîne affiche n'est pas forcément ce que vous croyez.

A ce titre, la remarque de Maxitonus sur les lp's qu'on sort pour les amoureux du son naturel et des vinyls est tout à fait pertinente.

A ce titre je prends l'exemple d'une production tout à fait récente, le dernier album des daft punk  est sorti en vynil en cd et en dsd/sacd. J'ai fait une écoute comparative de cet album sur une platine vinyle du feu de dieu avec des amis ingé son, on avait la même chaîne, une partie dac cd une parti dac dsd dématérialisé et une partie vinyl avec préamp bien comme il faut le tout sur le même ampli, les mêmes enceintes, le même dac.
Un rideau noir de tissu acoustique pour ne mplus rien voir et zou on démarre.
Cet album a une dynamique moyennement grande, je veux dire que ce n'est pas du symphonique mais il y a de la dynamique et c'est important chez eux pour que cette musique fonctionne bien.
Le vinyl a été pris pour le cd à chaque fois, le cd pour le dsd (en disant qu'il y avait un petit côté froid) et le dsd pour le vynil avec extase congratulation serrage de main en "on n'a pas fait mieux depuis" à tout bout de champ.
C'était une résultat sans appel sur un vynil , un cd et un dsd qui ont tous été pressés du même master numérique...

Qu'en est-il de la fameuse odieuse compression qu'on aurait "probablement" appliquée en 2006?

Et d'ailleurs pourquoi on appliquerait de la compression quand on a maintenant des dac de fous qui délivrent la bande passante maximale du pcm (cd) la bande passante maximale d'un dsd 128 ( puissance hallucinante car je le rappelle un bit dsd contient dans son algorythme la totalité d'un 32 bit pcm...) est juste monstrueuse et on n'a pas encore le matos qu'il faut pour enregistrer de quoi la remplir ne serait-ce qu'un peu, on y fout léquivalent d'un 64 bits pcm, autant dire 1bit et demi de l'algorythme de calcul du dsd...

Je reviens sur crosseyed de Keith Richards, 
il fait partie de ces albums qui utilisent des mix studio analogiques à l'ancienne, c'est à dire comme keith richards les aime, faits pour la bande passante du vynil et mixé bien comme il faut mais n'utilisant pas la totalité du dr numérique. Cela donne un son excellent, qu'on ne s'y trompe pas, mais sur certaines chaînes, cela ne semble pas  flatter autant qu'au casque. Ce genre de mix, comme ceux de bob dylan nécessitent des chaînes assez exceptionnelles dans leur ensemble et vont facilement mettre en valeur les défauts d'une enceinte, d'un ampli, d'un câble trop résistant car le mix est très calibré pour fonctionner sur le matos analogique du studio où il a été mixé. 
Sur la plupart des albums de U2 le son passe super bien en radio, en balladeur et dès qu'on les met sur une bonne chaîne hifi, catastrophe c'est tout plat. On vérifie leurs années 90 leurs années 2000 leurs années 2010, ben c'est pareil, c'est plat, ça ne ressort pas ou bien il faut des enceintes absolument exceptionnelles sur un ampli remarquable pour qu'on retrouve quelque chose. C'est comme ça, pas mal de mixeur de rock sont des grosses brutes, mais ce n'est pas la faute de la compression, ni d'une dynamique compressée, d'ailleurs après compression ce genre de mix sonne mieux car il a l'air moins petit dans tout l'espace de la bande passante qu'il aurait pu prendre à l'enregistrement. Ce genre de type de mix illustre l'envie de certains ingé son grands manitous dans les années 90 de donner le même niveau à chaque piste pour atteindre ce qui leur semblait plus juste. Or, tout s'embrouille dans ce genre de cas. 

Pour ce qui est des mixeur de musique classique c'est un vrai casse tête il faut tous les instrument, une dynamique de malade, de l'air autour, entendre les silences fugaces, ne jamais saturer, avoir des voix qui n'explosent pas les micros et sentir la salle... C'est dans ce genre de cas qu'on enregistre à volume beaucoup plus bas (comme toujours d'ailleurs quand c'est bien fait) pour respecter la dynamique maximale de l'interprétation afin qu'aucun micros ne saturent, puis on apporte le bon volume au mix on "développe le son" en quelque manière pour lui donner sa dynamique naturelle à l'écoute ou l'embellir encore un peu plus. Il est évident qu'utiliser une compression après ce processus n'a absolument aucun sens, cela revient juste à admettre q'un volume a été mal appliqué sur les pistes source, en gros on recommence les niveaux mais on ne va pas couper les aigus d'un violon, le coup d'une grosse caisse ou alors on ne touche plus une salle de mix.
Bien sûr, comme dans le rock, certains mixeurs font des choses bizarres, on dit qu'ils recherchent mais qu'on se le dise ce n'est pas parce qu'on les oblige à faire ainsi c'est souvent parce qu'ils entendent mieux comme cela... Tout le monde n'est en effet pas égal à l'oreille et dans le milieu du mixage les différences sont ainsi explicables parfois...
Je dis bien parfois...

Dans le genre compression, par contre si on prend un album massivement formaté pour la radio, où tout est au même niveau sonne fort et frise dans les aigus, on peut prendre le dernier album de rudimental qui va booster un peu les radios et télévisions ou matos en tout genre parcequ'il les fera jouer plus fort mais sur un bon système on entend bien de la compression, c'est commercial à fond, sorti rapidement, ça sent le sucre et le fric et cela engraisse les majors pour financer correctement ensuite leurs enregistrement artistiquement plus favoris et c'est tant mieux mais cela ne fait certainement pas loi sur le reste.
Ce qui se dit c'est qu'on s'en fout, les dj montent le sons et boostent les basses sur leurs platines de mixages et ce sera bien l'été sur la plage ou l'hiver au ski.


THierry Nk je reprends ton très bon exemple, et effectivement le mix de Blow up my world est assez ... étrange... Pour ce qui est de l'application d'une vraie compression, je serais même tenté de dire pour être plus clair que sur un bon mix, une compression ne rendra pas le son mauvais.  Ce que je veux dire est que sortir un cd entier compressé va de pair avec un mauvais mix. Et autant pas mal d'ingé son s'en sortent l'air de rien face au public, autant le public a le droit d'écrire une lettre à la production pour leur dire que le cd est bon mais que le mix est lamentable, ce qui les fera réfléchir un peu.
Car là-dedans l'artiste, l'auditeur et la profession de l'audio sont méprisés et cela mérite qu'on remette les pendules à l'heure tu as bien raison.
Musicalement
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