Les switchs audiophiles + ponts optiques

[Nard]

(12-13-2019, 10:05 PM)patatras a écrit :

(12-13-2019, 09:03 PM)Nard a écrit : Je partage complètement et j'ai le même pb pour la musique symphonique. Il n'y a que les enregistrements récents qui passent bien. Pourquoi ? Mystère

As-tu déjà écouté des CD Mercury "Living Presence" enregistrés avec seulement 2 ou 3 micros dans les années 60 ?
A part les limies des micros de l'époque, c'est étonnant.

Pierre

Non, je ne connais pas. J'en ai trouvé quatre à streamer chez Qobuz... Je vous tiens au courant. Merci beaucoup pour cette info

[Phil7]

Pour te répondre Bigga ,
Par exemple la frappe de la paume de la main sur la peau d’un tambour .... c’est réel !!!! Pas seulement un son ...
Le pincement d’une corde de guitare , le frottement de l’archer sur le de corde d’un violoncelle .... idem .... plus c’est réel plus la vibration te prend aux tripes
Je suis musicien donc pour moi c’est important

[Bigga]

(12-13-2019, 11:19 PM)Phil7 a écrit : Pour te répondre Bigga ,
Par exemple la frappe de la paume de la main sur la peau d’un tambour .... c’est réel !!!! Pas seulement un son ...
Le pincement d’une corde de guitare , le frottement de l’archer sur le de corde d’un violoncelle .... idem .... plus c’est réel plus la vibration te prend aux tripes
Je suis musicien donc pour moi c’est important

Non mais on a tous des sensations à l’ecoute, plus ou moins réelles et reproductibles. Je réagissais juste par rapport à une terminologie qui ne veut pas dire grand chose dans l’absolu.
Après, bien entendu, il y a des rendus plus réalistes que d’autres, et il m’arrive de pouvoir en juger assez précisément puisque je joue moi même du violoncelle. Mais je ne crois pas que la « dureté » ressentie parfois soit uniquement liée au numérique. Certes il doit y avoir des histoires d’harmoniques plus ou moins présentes, mais je pense qu’on peut obtenir cela en numérique, pour peu que les fabricants le souhaitent. C’est, à mon sens, avant tout, un choix de constructeur à ce niveau. Et dans le rendu sonore, l’entegistrement importe plus que tout. D’ailleurs le son des vinyles contemporains, même lus sur une platine de bonne qualité, ne m’a pas paru particulièrement « chaud » comme sur les anciens vinyles. Le support analogique ou non n’est pas si déterminan, aujourd’hui que le numérique a atteint une certaine maturité (ça fait un moment). L’enregisterment, en revanche, est primordial, tant au niveau du placement des micros que de leur nature, et bien sûr le traitement qui est fait derrière pour la conversion.

[totololo]

(12-13-2019, 09:03 PM)Nard a écrit : Je partage complètement et j'ai le même pb pour la musique symphonique. Il n'y a que les enregistrements récents qui passent bien. Pourquoi ? Mystère

Alors là, je suis carrément étonné !!!

Il y a légion d'enregistrements de la fin des années 50 et des années 60, dont une partie en SACD (transfert de bandes), enregistrés avec peu de micros donc écoute "concert" et pas la tête dans les instruments, qui sont DANTESQUES !!!

Tu ne cherches pas du bon côté, c'est certain !!!

---

Chez Living, écoute par exemple Les Rhapsodies Hondroises de Liszt dirigées par Stokowski, en SACD, et tu vas comprendre...

Je ne pense pas que les DSD Living soient accessibles sur Qobuz. C'est la grosse limite du truc...

[super22]

Bonjour à tous, 
Je viens tout juste de commander le bonn 8, je devrais le recevoir la semaine prochaine je vous tiens au courant. 
Je vais rester sur l'alimentation d'origine pour le moment. 
A+

[Vincent.]

Hello,
je serai très intéressé par ton retour.
A+

[mélaudiophile]

(12-13-2019, 09:03 PM)Nard a écrit : Je partage complètement et j'ai le même pb pour la musique symphonique. Il n'y a que les enregistrements récents qui passent bien. Pourquoi ? Mystère

Salut,
je hasarderais une hypothèse, peut-être à côté de la plaque : ton système est réglé sur des enregistrements récents, souvent plus généreux en aigus et hyper définis, très propres, ce qui rend les enregistrements plus "normaux", moins spectaculaires, plats et sans vie.

Régulièrement, je lis dans les messages des audiophiles qu'ils essaient de progresser vers une restitution dite "analogique", fluide, privilégiant parfois l'image sonore comme critère de progrès, souvent avec des câbles audio, secteur, usb, réseau, des alims, des switchs,etc... . Peut-être sont-ils en train de lisser le son, de supprimer toutes les aspérités qui font partie de la musique réelle. 
L'obsession du nettoyage des impuretés et pollutions peut conduire au nettoyage de la musique....

jean

[Lazar]

@melaudiophile

C'est vrai, et ce n'est pas qu'une hypothèse.

Un son trop "pur" fatigue.

De même avec l'habitude d'une dynamique quasi nulle à niveau de gravure élevé, les chaînes récentes sont "déphasées" face à un DR normal.

Mais nous sommes dans l'époque du son adapté au smartphone dont l'utilisateur est le client principal des sites de streaming.

[rastabill]

+1
ça se passe dans la transparence du bas medium-medium
J'avais cité cet enregistrement qui appartenait à ma mère



les années 50, jai mis du temps à découvrir le jeux des cordes et le jeux deliczt de Lily Krauss... je trouvais cela brouillon... maintenant cest limpide.. la faute au multibrins

[Nard]

Merci Mélau (et aux autres) de te pencher sur ce cas, l'hypothèse est intéressante mais il y aurait beaucoup à dire !

Tout d'abord, nettoyer le signal numérique entraîne, me semble-t-il, l'opposé d'un nettoyage de la musique. Bien au contraire, elle ressort avec beaucoup plus de détails et de naturel. La bande passante est élargie des deux côtés.

Par contre, il n'en est pas de même sur la partie analogique où je recherche effectivement, un équilibre légèrement descendant mais sans excès.

Pour autant, est-ce bien la raison profonde du phénomène ? Je viens d'écouter une partie de l'album Ravel-Debussy chez Mercury Living Présence que m'avait indiqué Patatras. Il y a effectivement beaucoup de présence malgré le manque de détail et le son malgré tout un peu confus. On peut toutefois l'écouter avec grand plaisir car l'interprétation est bonne, à l'ancienne, avec beaucoup de classe.

Je crois toutefois que l'explication tient plutôt à l'accoutumance que nous avons aux standards audiophiles actuels. Même si nos chaînes ne parviennent toujours pas à restituer la qualité des timbres et l'ambiance d'un concert en auditorium, les électroniques ont fait d'énormes progrès et les moyens déployés pour les enregistrements sont sans commune mesure avec ce qui se faisait auparavant. J'''ai pu observer des prises de son en concert symphonique avec un micro pour trois ou quatre instruments. L'écoute en est transformée, de sorte que l'on perçoit dans son canapé des détails inouïs.... Difficile après de revenir en arrière sauf pour les interprétations de légende ou le plaisir du concert à l'ancienne, quitte à en rabattre sur ces exigences audiophiles.

Le rude combat, qui ne devrait pas exister, entre le mélomane passionné et l'audiophile psychopathe