(07-26-2018, 09:22 PM)MeloMan a écrit : Poésie qui ne manque pas d'humour ni de ressorts .
Et bien le Mélo c'est le dernier album d'alela Diane que j'aime bcp
Cups .. un retour vers le meilleur de ce qu'elle a déjà produit ..
D'autant plus qu'elle a eu le bon goût d'ajouter les paroles dans le livret ..Sinon avec son fort accent du Nevada et son style de chant trainant le Mélo y pigerait que dalle
Celui ci????
Née à Nevada City en Californie, Alela Diane reçoit son amour de la musique de ses parents. Très jeune, elle commence donc à jouer et à composer. Après un bref passage à l'université, elle arrête ses études pour se consacrer à la chanson. Elle s'oriente rapidement vers un style folk, voire psyché-folk, où l'on sent l'influence d'artistes comme Nick Drake et Vashti Bunyan.
En 2004, elle autoproduit son premier album,
The Pirate's Gospel. Son succès lui permet de le ressortir deux ans plus tard : la critique comme le public sont au rendez-vous. Vient alors
To Be Still en 2006 (dont le morceau
Take Us Back apparaît dans le dernier épisode du jeu vidéo
The Walking Dead!). En 2008, elle participe avec les Headless Heroes à la réalisation d'un album de reprises folk intitulé
The Silence Of Love, qui la fait sortir de son cadre instrumental habituel, sur lequel elle revisite notamment des titres de Jesus & Mary Chain, Daniel Johnston, Nick Cave et Vashty Bunyan. En 2011 sort
Alela Diane & Wild Devine. En 2013, c'est un vrai comeback qu'opère Alela Diane en restant fidèle à ses premières amours, la maturité en plus, avec l'album
About Farewell.
En 2018, la songwriteuse troque sa guitare acoustique pour un grand piano sur lequel sont nées les chansons de
Cusp, cinquième album d’une femme décidée à faire un bilan tant personnel qu’artistique... Son rapport à la féminité mais aussi son regard sur la maternité (sur
Song For Sandy, Alela Diane rend hommage à Sandy Denny, grande déesse du folk britannique des sixties au sein de Fairport Convention qui mourut à seulement 31 ans peu de temps après être justement devenue mère) ou sur ses contemporains (
Emigré sur la crise des migrants) nourrissent un disque d’une rare densité littéraire. Musicalement, son habituelle sensibilité mélodique et son approche épurée du folk se mêlent à un instrumentarium plus sophistiqué qu’à l’accoutumée. De quoi évoquer Carole King, Joni Mitchell et les grands noms de la scène de Laurel Canyon. De charismatiques influences qui ne bâillonnent pas pour autant l’originalité du style d’une Alela Diane plus maîtresse de son art que jamais... © CM/Qobuz
En 2007,
The Pirate's Gospel imposa son folk drogué à l'âme du gospel. Son premier album, Alela Diane le portait de sa voix renversante. Les fans de Cat Power et de Karen Dalton apprécièrent… Une décennie plus tard, la Californienne installée à Portland s’est isolée dans une maison, en pleine forêt, histoire sans doute de se ressourcer après avoir mis au monde sa fille deux ans plus tôt… Là, la songwriter a troqué sa guitare acoustique pour un grand piano sur lequel sont nées les chansons de
Cusp, cinquième album d’une femme décidée à faire un bilan tant personnel qu’artistique.
Son rapport à la féminité mais aussi son regard sur la maternité (sur
Song for Sandy, Alela Diane rend hommage à Sandy Denny (grande prêtresse du folk britannique des sixties au sein de Fairport Convention, qui mourut à seulement 31 ans peu de temps après être justement devenue mère) ou sur ses contemporains (
Emigré sur la crise des migrants) nourrissent un disque d’une rare densité littéraire. Musicalement, son habituelle sensibilité mélodique et son approche épurée du folk se mêlent à un instrumentarium plus sophistiqué qu’à l’accoutumée. De quoi évoquer Carole King, Joni Mitchell et les grands noms de la scène de Laurel Canyon. De charismatiques influences qui ne bâillonnent pas pour autant l’originalité du style d’une Alela Diane plus maîtresse de son art que jamais. © MD/Qobuz