Tout le monde (ou presque) a fini par parvenir à accepter que le contenu des câbles de liaison influe sur le résultat.
Bien qu’il reste encore une tranche de population qui reste butée sur les câbles pour liaisons USB....
Mais globalement il devient difficile de nier les effets.
Pour le secteur effectivement il faut pardonner aux sceptiques, car l’idée d’effets sur le résultat sonore semble une aberration.
De plus il faut monter plus haut en gamme pour croiser des produits qui ne se contentent pas de flatter un peu.
L’intelligence se manifeste par la capacité à évoluer.
On peut être diplômé en électronique, y avoir fait sa carrière, et comme pour tout domaine de formation avoir conscience que le diplôme n’est pas un aboutissement mais un commencement, un bagage minimum qui toute la vie sera modelé par l’expérimentation.
La révision des contenus d’apprentissage technique est la révélation s’il en était besoin que les sommités de la technique et ceux qui sont censés la diffuser et l’enseigner savent que c’est la pratique et les cas particuliers qui font revenir sur les acquis.
La science est un univers en expansion.
Il y a un an j’ai entamé un dialogue avec un ingénieur en électronique, expérimenté, y compris dans le domaine de l’aéronautique particulièrement pointu, et qui travaille l’application à l’audio depuis plusieurs décennies maintenant, et la maîtrise. Sa première réaction a été, et je le comprends, de dire que les matériels bien conçus ne sont pas sujets à variation de résultat suivant les câbles secteur, et que si la section inadaptée peut faire varier l’équilibre, le reste des critères ne pouvait être amélioré par un câble secteur.
Aujourd’hui son point de vue a évolué, la démonstration est imparable.
Quant à savoir immédiatement pourquoi........
Les meilleurs techniciens sont aussi les plus humbles : ils savent que la somme des connaissances est incomplète, et que même en une vie de recherche on ne sait pas encore tout. Parce que le savoir est un puits sans fond.
Les lois établies sont des bases, la pratique démontre que ce ne sont que des fondements que l’expérience chahute. Il y a les formules, les théories, et ce que l’on en fait.
Le véritable savoir commence là.
Le talent est ensuite de savoir quoi faire avec tout ce que l’on acquiert.
Il y a comme dans tout domaine des gens qui sont d’excellents pratiquants, ils savent appliquer la bonne règle au bon contexte, et ne s’y perdent jamais.
Et puis il y a le cran au-dessus, où l’intelligence guide une interprétation plus fine des concepts et lois de base.
Si cette vivacité d’esprit se double d’inspiration, cela conduit à de talentueuses créations.
Et c’est ce qui fait toute la différence.
Le talent ose, le talent flirte avec l’impossible.
L’esprit étriqué reste prudemment dans ses connaissances, s’y accroche de peur d’être déstabilisé.
Je ne m’inclus pas dans ce schéma, n’ayant rien eu à braver puisque partie sans bagages.
....Mais l’esprit dégagé des a priori. C’était peut-être là une chance.
Aujourd’hui je vais vers un partenariat où la connaissance technique vient m’épauler, et c’est un complément judicieux. Et il est agréable de rassembler les morceaux du puzzle des connaissances.
Je ne peux qu’inviter toute personne disant savoir à identifier les morceaux de puzzle manquants.
Comprendre est un plaisir, exploiter les connaissances un engouement.