03-02-2018, 06:20 PM
(Modification du message : 03-14-2021, 04:15 PM par orfeo_monteverdi.
Raison de la modification: Correction grammaticale
)
Bonjour à tous,
La boussole "audio" de chacun s'est réglée au gré des expériences, la vie faisant.
La mienne n'est réglée que sur l'étoile Concert. Il en est de plus égarantes. À chaque concert (classique), je ne peux m'empêcher de réévaluer les résultats qu'atteignent sa reproduction par les bons systèmes d'aujourd'hui. Ça leur met évidemment la barre très haut, j'en suis conscient. Mais le concert d'instruments acoustiques a un avantage, c'est que c'est lui la pierre de touche, et non les systèmes, plus ou moins réussis, qu'on peut entendre çà et là.
Je veux que le système chante avec une incarnation, une fluidité, et une liberté totales.
Quand j'étais étudiant, je tenais la rubrique Hifi de Crescendo, revue belge de musique classique (quand elle paraissait encore au format papier). J'y avais fait une interview d'Yves-Bernard André.
Pour la revue, je me balladais aussi dans les salons ; il y avait encore moyen d'y écouter de la musique.
Sur ce point, les choses ont malheureusement beaucoup changé (et je m'attriste de m'entendre parler comme un vieux con, moi qui suis jeune encore): musiquette audiophile partout; ubiquité de chanteuses jazzy-qui-bavent-du-miel, accompagnées de 3 instruments; disques-test éculés sur lesquelles une enceinte à €2500 sonne grandiose (et bien sûr s'écroule immédiatement sur un concerto pour piano de Mozart, ou pour orchestre de Bartók; et on ne parle pas du piano de Nils Frahm). Partout, sons déséquilibrés, aigus relevés pour créer une illusion de transparence; sur-définition aguicheuse, au détriment des fondamentaux (les timbres, la dynamique, le rythme); sur-transparence irrélle, qui ne fait que de la vitesse, et sans substance. Pléthore de produits aussi coûteux que prétentieux qui passent totalement à côté de la musique (un constructeur allemand d'enceintes a même dû fabriquer sur mesure un système de €300.000 pour un groligarque russe, qui ne trouvait rien d'assez cher dans la gamme existante - authentique; et pathétique).
Bref, je vais le dire franchement: je suis assez fâché de la façon dont la hi-fi se dévoie dangereusement, et les salons m'ennuient désormais. Sans parler du look que le matériel se donne désormais, et de son prix, qui s'enflent l'un comme l'autre. Je n'ai pas de "problème" avec les matériels très chers, mais seulement lorsqu'ils sont exceptionnels.
Originellement, c'est un thread sur l'avenir du préamplificateur qui m'a fait découvrir votre forum.
Merci pour votre accueil.
Orfeo.
La boussole "audio" de chacun s'est réglée au gré des expériences, la vie faisant.
La mienne n'est réglée que sur l'étoile Concert. Il en est de plus égarantes. À chaque concert (classique), je ne peux m'empêcher de réévaluer les résultats qu'atteignent sa reproduction par les bons systèmes d'aujourd'hui. Ça leur met évidemment la barre très haut, j'en suis conscient. Mais le concert d'instruments acoustiques a un avantage, c'est que c'est lui la pierre de touche, et non les systèmes, plus ou moins réussis, qu'on peut entendre çà et là.
Je veux que le système chante avec une incarnation, une fluidité, et une liberté totales.
Quand j'étais étudiant, je tenais la rubrique Hifi de Crescendo, revue belge de musique classique (quand elle paraissait encore au format papier). J'y avais fait une interview d'Yves-Bernard André.
Pour la revue, je me balladais aussi dans les salons ; il y avait encore moyen d'y écouter de la musique.
Sur ce point, les choses ont malheureusement beaucoup changé (et je m'attriste de m'entendre parler comme un vieux con, moi qui suis jeune encore): musiquette audiophile partout; ubiquité de chanteuses jazzy-qui-bavent-du-miel, accompagnées de 3 instruments; disques-test éculés sur lesquelles une enceinte à €2500 sonne grandiose (et bien sûr s'écroule immédiatement sur un concerto pour piano de Mozart, ou pour orchestre de Bartók; et on ne parle pas du piano de Nils Frahm). Partout, sons déséquilibrés, aigus relevés pour créer une illusion de transparence; sur-définition aguicheuse, au détriment des fondamentaux (les timbres, la dynamique, le rythme); sur-transparence irrélle, qui ne fait que de la vitesse, et sans substance. Pléthore de produits aussi coûteux que prétentieux qui passent totalement à côté de la musique (un constructeur allemand d'enceintes a même dû fabriquer sur mesure un système de €300.000 pour un groligarque russe, qui ne trouvait rien d'assez cher dans la gamme existante - authentique; et pathétique).
Bref, je vais le dire franchement: je suis assez fâché de la façon dont la hi-fi se dévoie dangereusement, et les salons m'ennuient désormais. Sans parler du look que le matériel se donne désormais, et de son prix, qui s'enflent l'un comme l'autre. Je n'ai pas de "problème" avec les matériels très chers, mais seulement lorsqu'ils sont exceptionnels.
Originellement, c'est un thread sur l'avenir du préamplificateur qui m'a fait découvrir votre forum.
Merci pour votre accueil.
Orfeo.
Lecteur YBA 1 Delta double alimentation - Platine à bras tangentiel sur air Pre-Audio DE1800NG, Ortofon 2M Black - PréPhono Pro-Ject RS2 - Préamplificateur 
Aries Cerat Incito - Amplificateur YBA Signature Classic stéréo - Panneaux Analysis Audio Epsilon - Câblage modulation, YBA Diamond - HP, Nordost Flatline - Acoustique 4 panneaux diffuseurs SMT S-wing - Secteur ligne dédiée
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