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Version complète : Intégré LFD NCSE MK3
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Salut
Voici le retour presse de ce mois-ci pour le NCSE MK3.

LFD NCSE MK3, Passionnément différent Sans faire de bruit, LFD a acquis une réputation enviable dans le cercle sans frontière des mélomanes en matière d’électronique. À son écoute, on comprend mieux pourquoi le NCSE MK3 est adulé par bon nombre d’amateurs ici et hors de nos frontières. Les plus expérimentés des lecteurs se souviennent que LFD avait animé les colonnes de la Nouvelle Revue du Sondans les années 1995-1996, avec les intégrés Zero, Zero LE et Mistral (dont le descendant actuel est le MK6), très épurés mais très musicaux. La marque anglaise dirigée par le Dr Richard Bews a continué patiemment son chemin, faisant évoluer infatigablement ses schémas pour arriver à cet achèvement qu’est l’intégré haut de gamme NCSE MK3. Connu bien au-delà de son pays natal et même aux États-Unis, cet appareil incarne une espèce un peu disparue aujourd’hui qu’est une électronique sans concession, aux fonctions réduites au strict essentiel, sans télécommande, mais dont le schéma est peaufiné longuement par d’innombrables années de mise au point. La recherche de perfection est ici presque obsessionnelle. UNE PHILOSOPHIE AFFIRMEE Dès ses débuts en 1987, LFD applique sa conception d’un circuit simple mais performant, sans complication inutile, axé sur la transparence et la performance sonore en régime musical plutôt que sur les chiffres de distorsion. Il a été conçu sous la direction technique du professeur Malcolm Hawksford de l’université d’Essex, qui inspira d’ailleurs le nom LFD, à la suite de son article à l’AES : Low Fuzzy Distortion. Le circuit de base s’inspire d’un schéma Hitachi Mos-Fet, avec un étage d’entrée légèrement modifié et une polarisation de l’étage de sortie par diode Zener (tension précise et faible impédance). En sortie, une paire complémentaire de tranLFD comme Low Fuzzy Distorsion. Difficile de faire plus sobre et classique, loin des écrans et autres afficheurs. Mieux vaut bien laisser chauffer le NCSE pour en obtenir toute la quintessence musicale. sistors Mos-Fet Toshiba 2ks1530/2sj201 est pilotée par les bipolaires MPSA42 (NPN). Un soin extrême est porté au routage du signal et à la masse disposée en étoile, combiné à un choix de composants passifs de la plus haute qualité, jamais vu sur un appareil de cette gamme. Exemple, le volume : il s’agit d’un potentiomètre à film carbone fait sur mesure en Extrême-Orient, avec un très bon équilibre des canaux dès les niveaux faibles, très proche musicalement du réputé Panasonic des années 1990. Cet équilibrage est ensuite mesuré et les potentiomètres sont gradés, puis attribués au NCSE, LE MKVI et Mistral. Parmi tous ceux essayés par Richard Bews, c’est l’un des meilleurs à piste carbone quel que soit le prix. Le choix des résistances est aussi crucial : bobinées de puissance, Shinkoh tantale, Vishay Bulk foil et Amtrans carbone amagnétiques! Les condensateurs de filtrage sont des Rubycon NOS réputés (marque qui créa les Black Gate) et des électrolytiques modifiés; l’alimentation stéréo de haute qualité à faible impédance utilise de multiples capacités de petite valeur pour un découplage local important. Chaque détail compte, comme le câblage pris très au sérieux, faisant partie de la mise au point. Il est fabriqué sur mesure pour ou par M. Bews, utilisant des brins argentés multi-diamètre du contacteur d’entrée au volume, un câblage en ruban PVC modifié sur les entrées, et PC-OCC du potentiomètre au PCB principal. Le câble de sortie positif est un ruban de cuivre en multibrins PC-OCC en parallèle, et le négatif est un cuivre monobrin avec une extension en série argent/cuivre, connectés directement aux bornes du haut-parleur. NEW CHASSIS SPECIAL EDITION Le look sobre est très classique, la façade anthracite texturée en aluminium massif de 20mm d’épaisseur accueille trois commandes chromées, échancrées pour une bonne préhension : à gauche, la sélection des cinq sources; au centre, l’entrée sélectionnée, le mute et le monitoring; à droite, le volume. Un switch active la mise en route, indiquée par une minuscule LED À gauche, le simple push-pull de Mos-Fet est fixé sur un dissipateur plat; au-dessus, le câblage des sorties est différent selon les polarités. La liaison filaire est préférée aux pistes PCB pour le routage du signal. La batterie de condensateurs pour le découplage local augmente la capacité du filtre, ayant une incidence sonore certaine. bleue. À l’arrière, les sept paires de RCA dont une sortie fixe pour enregistreur sont très rapprochées, rendant le raccord de gros câbles difficile, mais les borniers d’enceintes sont d’origine Mundorf. L’isolation mécanique du coffret est soignée, d’abord grâce à sa masse importante, ensuite par un bon découplage par de larges pieds, et enfin par une bande de bitume collée au fond du châssis. Les sources se limitant à l’essentiel, le NCSE MK3 se concentre exclusivement sur ce qu’il sait faire : tout pour la qualité sonore. Il sera toujours possible d’ajouter un étage phono parmi les cinq fabriqués par LFD, dont le modèle LE abordable. ECOUTE Cet intégré transparent est très sensible aux câbles, aussi bien secteur que modulation. Le LFD FICHE TECHNIQUE Origine: Royaume-Uni Prix : 5900euros Dimensions (L x H x P): 430 x 100 x 380mm Poids: 14kg Puissance: 2 x 75W (8 ohms) Type: transistor classe AB Réponse en fréquence: 5Hz à 130 kHz (± 1 dB) Entrées: 5 x RCA donnera le meilleur de lui-même une fois bien mis en température. Timbres : Le NCSE MK3 est intensément au service de l’interprétation, toujours impliqué, ne donnant jamais l’impression d’écouter une électronique mais la véritable pulsation musicale. Tout le travail de mise au point minutieux, les meilleurs composants et la simplicité du circuit paient, par un équilibre réussi entre une richesse de timbre incontestable, une matière sonore vraiment palpable, et une rapidité d’action ainsi qu’un sens des nuances fines prodigieux. Certains pourraient le comparer à un amplificateur à tube mais il n’en est pas un: il en possède les qualités de luxuriance harmonique, sans coloration typique souvent rencontrée sur le tube, même celle enjôleuse de la triode. Ici les sonorités sont incarnées, dont un grave généreux, explorant avec envergure les registres inférieurs, un médium expressif et un aigu très informatif qui ravive les harmoniques supérieures. Le LFD affirme un réalisme musical hors pair pour mieux laisser s’exprimer les émotions distillées à l’écoute des œuvres. Dynamique: S’il est une électronique rapide comme l’éclair, c’est bien le LFD. Le circuit épuré à l’extrême donne libre cours à une vivacité musicale rafraîchissante et inhabituelle. Le NCSE est toujours aux aguets, prêt à bondir lors des accélérations notamment dans le grave, à la fois incisif et puissant, où la dynamique constatée montre que les 75 watts sont bien là, même sur nos PMC MB2 Se qui aiment avoir du courant pour s’exprimer. L’énergie et la fougue de Leon Parker sur le Trio Mirabassi est intégralement présente, pas de façon surfaite ou artificielle, mais aux gradations délicates sur la microdynamique, révélant la finesse incroyable dans l’aigu sur les cymbales. La respiration musicale est omniprésente, comme sur les attaques du piano de François Mardirossian sur le très beau Moondog Piano Works (Megadisc Classics), magnifiques de liberté et de pureté, sans tassement dynamique, tout en étalant un luxe chromatique rare. Le NCSE MK3 est à l’aise dans tous les univers musicaux, les faisant apprécier comme rarement. Le LFD accepte 5 entrées ligne asymétriques, plus une paire de RCA Tape In et Tape Out fixe. Les prises sont assez rapprochées, il faudra utiliser des câbles aux fiches adaptées. Les borniers sont des WBT de qualité. L’écriture manuelle de Richard Bews signe la fabrication artisanale du LFD. Scène sonore: Nous venions juste de recevoir une paire d’Harbet S-HL5 Plus 40th, qui va s’installer quelque temps à la revue, et quand on sait que les amoureux de cette marque considèrent le LFD NCSE comme une des meilleures associations qui soient, il nous tardait de découvrir le résultat. En effet, la synergie entre ces deux estimés produits anglais est assez incroyable; on ne sait plus très bien qui fait quoi, mais la cohérence d’ensemble s’avère somptueuse, idéalement installée dans l’espace, tout en restant juste et réaliste, sans les outrances hyperréalistes mais exagérées parfois rencontrées. La plénitude du NCSE joue d’équilibre avec les S-HL5 qui s’en trouvent ravivées, toujours mises en valeur par ce fastueux rendu des timbres, jamais agressif ni quelconque, où la scène sonore s‘installe dans votre salon naturellement. À l’écoute du Chœur de chambre philharmonique estonien dirigé par Paul Hillier (HM), sur «A New Joy», la variété des registres et la légèreté de la réverbération livrent un naturel émouvant. Rapport qualité/prix : Au vu des possibilités offertes plutôt réduites, on ne peut pas dire que le NCSE soit universel, mais toute sa valeur se concentre à l’intérieur et sur sa mise au point. Certains composants sont rarement vus ailleurs et très musicaux (résistances Amtrans et Shinkoh par exemple), montrant le perfectionnisme de son concepteur. Il est aussi spécial par sa fabrication artisanale, car c’est Richard Bews lui-même qui assemble chaque unité personnellement dans sa fabrique de Clacton-on-Sea, à l’est de Londres. Il n’y a pas de télécommande, incompatible avec le volume NOS (New Old Stock) spécialement réalisé et jalousement gardé pour sa sonorité. VERDICT Si la musicalité sans compromis compte par-dessus tout, mais sans sacrifier tout votre budget, alors le LFD NCSE MK3 est fait pour vous. Il déroule la longue liste de ses qualités de façon irrésistible : un caractère infiniment chantant, opulent dans les textures généreusement complexes délivrées, un grave autoritaire et un médium/aigu chatoyant, à l’aise avec la majorité des enceintes malgré ses 75 W, bref il est fait pour vous accompagner longtemps dans vos univers musicaux. C’est la énième déclinaison d’un schéma datant de 25 ans, mais on comprend mieux sa longévité après l’avoir écouté. Pourquoi changer une formule gagnante? Bruno Castelluzzo

Voilà fin du retour presse "haute fidélité" de ce mois-ci.
Bonjour,

(06-14-2020, 09:40 AM)philaudio68 a écrit : [ -> ]Pour information, je viens de changer le fusible par un Synergistic Research Orange et je peux vous affirmer que vous gagnez de partout. Belle musicalité vraiment.

Pour les câblo septique faites l’essai et vous entendrez immédiatement la différence audible.

Après la longue mise au point (mk6) et a u prix auquel ils sont vendus ce devrait être d'origine.
(08-05-2021, 06:36 PM)Gilles 34 a écrit : [ -> ]Bonjour,

(06-14-2020, 09:40 AM)philaudio68 a écrit : [ -> ]Pour information, je viens de changer le fusible par un Synergistic Research Orange et je peux vous affirmer que vous gagnez de partout. Belle musicalité vraiment.

Pour les câblo septique faites l’essai et vous entendrez immédiatement la différence audible.

Après la longue mise au point (mk6) et a u prix auquel ils sont vendus ce devrait être d'origine.

Dans ce cas, ton raisonnement est valable pour tous les amplis !!! Mais pour les LFD pas encore assez chère.
Bonjour,

J’ai lu avec attention l’article du magazine Haute Fidélité consacré à l’essai du LFD NCSE.

Sans vraiment connaître cet intégré, je reconnais des points communs avec le LFD LE MK6. Les commentaires sont très fidèles à mes ressentis d’écoute de mon LFD.

Sans fioritures ni gadgets, LFD se met au service de la musique, dans le plus grand respect des œuvres et des artistes.
C’est assez rare pour être souligné.
Quelqu'un sait sur quel schéma les LFD sont basés ?
extrait de l'article dessus :

Le circuit de base s’inspire d’un schéma Hitachi Mos-Fet, avec un étage d’entrée légèrement modifié et une polarisation de l’étage de sortie par diode Zener (tension précise et faible impédance). En sortie, une paire complémentaire de tranLFD comme Low Fuzzy Distorsion. Difficile de faire plus sobre et classique, loin des écrans et autres afficheurs. Mieux vaut bien laisser chauffer le NCSE pour en obtenir toute la quintessence musicale. sistors Mos-Fet Toshiba 2ks1530/2sj201 est pilotée par les bipolaires MPSA42 (NPN).
Je viens de voir le test du NCSE dans le Haut Fidélité du mois d'aout, voici la conclusion :

"VERDICT Si la musicalité sans compromis compte par-dessus tout, mais sans sacrifier tout votre budget, alors le LFD NCSE MK3 est fait pour vous. Il déroule la longue liste de ses qualités de façon irrésistible : un caractère infiniment chantant, opulent dans les textures généreusement complexes délivrées, un grave autoritaire et un médium/aigu chatoyant, à l’aise avec la majorité des enceintes malgré ses 75 W, bref il est fait pour vous accompagner longtemps dans vos univers musicaux. C’est la énième déclinaison d’un schéma datant de 25 ans, mais on comprend mieux sa longévité après l’avoir écouté. Pourquoi changer une formule gagnante?"

La totalité du test est ici https://drive.google.com/file/d/16HM3pju...sp=sharing

Je suis déjà très heureux avec mon Mk V, je me demande comment le NCSE pourrait sonner sur mon système (en fait je crois que je ne veux savoir, sinon la tentation risque d'être grande...)
Bonjour, est ce que quelqu'un a pu comparer le NCSE Mk3 avec un Sugden ANV50 ?
Merci de vos réponses
"Il n’y a pas de télécommande, incompatible avec le volume NOS " ...
alors cet ampli est non compatible avec l'écoute de sa musique, quand on voit l'extraordinaire disparité dans les niveaux de reproduction d'un support à l'autre ... ce serait assis, debout, volume, retour , assis, debout ...inadapté avec une écoute sereine.
J'ai un ampli sans télécommande cela ne m'empêche pas d'écouter de la musique sereinement !
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