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Oui, il ne faut pas jitter le cédé avec l'eau du bain !

Ok, je sors... :-)
@ Thierry NK.
C'est tout à fait ça pour ceuses qui suivent.
Relire tranquillement son dernier POST. Le schéma est explicite (quoique modélisé binaire... les fronts électriques ne sont pas si verticaux).

C'est le syndrome des portes électroniques qui doivent définir si c'est un "0" ou un "1" avec un niveau électrique (en TP, on prend une base qu'au dessus de 2V, c'est un niveau "1"), et un front qui n'est pas vertical, NI vers le haut, NI en redescente vers le 0V. 
 
Ensuite, le transfert DANS un composant (porte, bascule), l'équivalent du transistor, n'est que de quelques nano-secondes. Mais combien de 'portes' le signal va franchir ?
Donc, qualité des fronts et latence des composants importent.

L'horloge elle même n'est rien d'autre qu'un générateur, précis temporellement, d'un signal électrique (0-5v)... avec ses fronts plus ou moins correctement générés, plus ou moins correctement détectés, et qui a la lourde tache de définir à quelle instant on 'valide' le contenu de ce qui est en cours de transit. On minimise l'erreur multiple en utilisant une MASTER CLOCK pour l'ensemble de la chaine de transfert. Exemple : En studio, la console aussi est sous Master Clock.

La musique est une application informatique "temps réel", contrairement à une comptabilité ou un fichier Word !
Mais... compte tenu de ce qui précède, du jitter, il y en aura toujours...
Le travail des fondeurs de chips convertisseurs et autres produits du chemin du signal, est de le réduire et de le rendre discret vs le 'bon' signal. Le travail de l'audiophile est d'éviter d'en rajouter !

Il importe donc aussi, ce qui est rare en informatique pure, d'avoir des alim. et des régulations courant-TENSION parfaites, sans parasites, et une bonne tenue en température variable, pour éviter des dérives en tension, influençant donc la qualité des fronts.
Les vibrations mécaniques ont aussi un effet... De même que toute pollution de type électro-magnétique pouvant influer sur la qualité des fronts.... Un p'tit test du LOA sticker peut être Wink  !

Bon, y'a donc plus qu'à retourner à ses vinyles Cool .
(08-21-2016, 03:48 PM)Chet a écrit : [ -> ]Bon, y'a donc plus qu'à retourner à ses vinyles Cool .

Même pas, les imperfections de la rotation du moteur va entrainer un phenomène comparable au jitter Wink
(08-21-2016, 04:00 PM)Bkg2k a écrit : [ -> ]
(08-21-2016, 03:48 PM)Chet a écrit : [ -> ]Bon, y'a donc plus qu'à retourner à ses vinyles Cool .

Même pas, les imperfections de la rotation du moteur va entrainer un phenomène comparable au jitter Wink

Oui, c'est pour ça que la vitesse est régulée. 

Par exemple (parmi d'autres) chez Helius Designs il y a un capteur et la vitesse est corrigée... 270 fois la SECONDE.
Ce n'est pas une faute de frappe. 

Résultat tu peux passer une brosse sur le disque pendant qu'il joue, rien ne se remarque, tu peux même pour rire pincer l'axe entre les doigts pour le freiner, on ne remarque rien non plus.......

Donc tout compte fait...
(08-21-2016, 03:48 PM)Chet a écrit : [ -> ]@ Thierry NK.

...
Un p'tit test du LOA sticker peut être Wink  !

+10000000000000000  Cool
Huh Pourquoi le jitter m'est sensible par une crispation, une dureté dans le haut medium ?

L'ami Shannon a pondu son théorème lorsque nos grands parents saluaient la reconstruction post guerre 1945 en écoutant du bakélite mono !
Mais fait suer ce gars... 2,2 fois la fréquence la plus haute à reproduire, et HOP, Cool c'est dans la boite.
On se demande même à quoi ça a pu servir à l'époque ! (enfin si, mais c'est une autre histoire...)

D'autant qu'il n'est pas le seul a avoir bossé sur le sujet... Quelques décennies avant, durant 14-18, un anglais avait déjà bossé l'approche mathématique.
 Y'a des mecs comme ça... Les guerres, se foutre sur la gueule, ça les inspire (on connait ça ailleurs Wink ) !

Revenons à Shannon (au fait, qq'un connait son prénom ?) : Lui, travaillant chez Bell, a su formaliser la chose avec son pote Harry Nyquist. Pour arroser ça, sont même allés au Mc Do  Tongue.

Bref... Je diverge... (non, c'est pas vulgaire, mais présomptueux dirait ma concierge !).

Considérons donc que plus une fréquence est aigue, plus elle sera représentée dans les successions d'échantillons à 44kHz ou + à l'entrée des circuits (puisque échantillons à 2,2 fois la plus haute fréquence, c'est pas pour rien...).
Donc, les fréquences aigues (et les harmoniques au dessus) seront, par cumulation, encore plus sensibles au jitter et à sa conséquence audible...
D'où crispation, dureté dans le haut medium (et harmoniques), par un développement temporel sujet au jitter.
Ce que j'ai nommé "distorsion temporelle".
Pis c'est là que l'oreille humaine est naturellement la plus sensible... Pour entendre ta compagne dire "à table" ou encore "qui qu'a pissé en dernier à côté et laissé la lunette ouverte".

CQFD Sleepy ou bien ?
Je crains que ce soit «ou bien» Chet...

La fréquence d'échantillonnage PCM à 44.1 KHz, ce n'est PAS une fréquence «sonore», c'est la «fréquence» à laquelle on échantillone, c'est à dire que l'intervalle de temps entre 2 échantillons est 1/44100 s. 

Pour l'échantillonnage, le terme de fréquence ne désigne que l'inverse d'un temps entre 2 échantillons.

II y a un lien avec la représentation des frequences sonores comme tu l'as rappelé avec Nyquist Shannon. 

Si on est plus sensible au haut medium et à l'aigu, c'est du côté physiologique qu'il faut chercher.

Sinon, article intéressant, avec de quoi tester.

http://ethanwiner.com/audibility.html
Édition , Thierry NK est passé entre deux....Wink
La fréquence d'échantillonnage PCM à 44.1 KHz, ce n'est PAS une fréquence «sonore», c'est la «fréquence» à laquelle on échantillone, c'est à dire que l'intervalle de temps entre 2 échantillons est 1/44.1s. 
On est d'accord sur ce point.
Je ne pense pas avoir dit le contraire, même si mon expression n'est pas des plus limpides.
Je dis que possiblement (?) une fréquence aigu sera codifiée durant plus d'échantillon. Chaque échantillon étant bien évidement fixe dans sa période.
D'où, sur ces fréquences sonores, un cumul du syndrome jitter, par cumul d'échantillons contenant les infos des niveaux, codés sur 16, 24 ou xx bits.

PS : Quand j'écris 44kHz ou +, le +, c'est pour intégrer les appareils qui font 48 ou 96 etc... Pas pour dire qu'on fait du Shannon "sur-mesure" selon la fréquence qui se présente !
Oui mais ce sont des hauteurs qu'on perçoit sans les entendre.

Si tu entends très nettement un haut médium qui vrille......
C'est peut-être plutôt une typologie de matériel.

Tu as identifié précisément des matériels qui posent problème ?

PS
Vous le situez dans quelle fourchette le haut médium ??