04-27-2017, 03:49 PM
Salut tout le monde
En tant que jeunot audiophile je me renseigne beaucoup sur le pourquoi et le comment notre musique est dégradée tout au long du processus de création -> mastering -> distribution.
Si j'ai bien compris, en mixant avec mon expérience personnelle (enregistrement studio en tant que bassiste), lors de l'enregistrement on passe par un à deux signaux PCM par instrument hors batterie, un pour la sortie, un par le micro face aux speakers de l'ampli. On obtient les sources
Ensuite, l'ingé son fait sa première tambouille en triturant le son (en accord avec l'artiste) pour équalizer, supprimer les parasites, supprimer les "erreur" des artistes, rendre les silences silencieux, incruster des sons, et toutes les autres choses qu'il est sensé faire en enregistrement. On obtient le master original
Étape suivante, ce master original vient dans les mains d'un autre ingé son spécialisé dans la préparation à l'application d'un support, cd, sacd, vinyle etc. Il en résulte après moultes compressions et mixages un signal généralement stéréo qui sera le master final
Vient finalement l'application sur un support, qui détermine la qualité finale.
Mais voilà, je trouve que connaissant maintenant ces étapes et qui touche à quoi dans l'histoire, quelques questions ressortent, je vais essayer d'organiser tout ça:
1) Je suis musicien, je souhaite enregistrer à destination d'un public audiophile. J'ai des cartes sons permettant l'enregistrement de signaux 24/48 (avec préampli à lampe intégré, top pour les instruments à cordes), de signaux 16/96 et 24/96, et le nécessaire avec micro pour obtenir un signal 24/96.
Question concernant les sources, faut-il normaliser tous les sons? Si oui, faut-il préférer un sur-échantillonnage dans le cas de la carte à lampe, préférer la baisse de l'échantillonnage de tous les signaux au delà de 48Khz, bidouiller le son 16bits pour avoir un bon rendu 24 ou inversement?
2) En suivant les étapes, arrivé à la production du master original, faut-il privilégier le signal de l'instrument, ou le signal au niveau du speaker? Après tout demander au speaker de l'utilisateur final de restituer le signal d'un autre speaker n'est-il pas bizarre?
3) Le master final, d'après les discussions (notamment celle concernant de démastering) dans la même section, et d'après mon expérience personnelle après avoir entendu des CDs à destination de la presse sans mastering, dénature grandement les chansons originales. Certains points de cette étape sont-ils dispensables? Si l'on destine l'écoute à un public audiophile je suppose que le mieux est de l'éviter (n'hésitez pas à rectifier si vous pensez que je me fourvoie), mais si l'on veut joindre le grand public, y-a-t'il un terrain d'entente possible? Oui/non/pourquoi d'après vous?
4) L'application sur le support final me turlupine sur 3 points:
- Lorsque j'appliquerais sur CD, le CDDA j'aurais automatiquement une perte de fréquence 48000/96000->44100hz, est-flagrant écouté sur du matériel de bonne qualité?
- Lorsque j'appliquerais sur Vinyle, le signal numérique sera converti en signal analogique, mais, l'avantage du vinyle n'est-t-il pas d'avoir un signal d'origine analogique? Quelles normes suivre afin de contenter les adeptes de ce support?
- Le SACD se base sur le DSD/DXD, des signaux 1 bit permettant une plus haute fidélité sur signal d'origine que le PCM, avec l'avantage supplémentaire d'être capable de reproduire des signaux plats. Mais, le fait de convertir ce qui a été en tant que source, de multiples signaux PCM en signaux sur DSD, n'est-ce pas un peu bancal?
5) A aucun moment je n'ai parlé de la spatialisation, à quel moment doit-on s'en occuper?
6) Ai-je oublié des étapes? Et que privilégier pour obtenir une qualité qui contentra les plus exigeants?
Beaucoup de questions donc, merci d'avance pour votre avis et/ou retour d'expérience
En tant que jeunot audiophile je me renseigne beaucoup sur le pourquoi et le comment notre musique est dégradée tout au long du processus de création -> mastering -> distribution.
Si j'ai bien compris, en mixant avec mon expérience personnelle (enregistrement studio en tant que bassiste), lors de l'enregistrement on passe par un à deux signaux PCM par instrument hors batterie, un pour la sortie, un par le micro face aux speakers de l'ampli. On obtient les sources
Ensuite, l'ingé son fait sa première tambouille en triturant le son (en accord avec l'artiste) pour équalizer, supprimer les parasites, supprimer les "erreur" des artistes, rendre les silences silencieux, incruster des sons, et toutes les autres choses qu'il est sensé faire en enregistrement. On obtient le master original
Étape suivante, ce master original vient dans les mains d'un autre ingé son spécialisé dans la préparation à l'application d'un support, cd, sacd, vinyle etc. Il en résulte après moultes compressions et mixages un signal généralement stéréo qui sera le master final
Vient finalement l'application sur un support, qui détermine la qualité finale.
Mais voilà, je trouve que connaissant maintenant ces étapes et qui touche à quoi dans l'histoire, quelques questions ressortent, je vais essayer d'organiser tout ça:
1) Je suis musicien, je souhaite enregistrer à destination d'un public audiophile. J'ai des cartes sons permettant l'enregistrement de signaux 24/48 (avec préampli à lampe intégré, top pour les instruments à cordes), de signaux 16/96 et 24/96, et le nécessaire avec micro pour obtenir un signal 24/96.
Question concernant les sources, faut-il normaliser tous les sons? Si oui, faut-il préférer un sur-échantillonnage dans le cas de la carte à lampe, préférer la baisse de l'échantillonnage de tous les signaux au delà de 48Khz, bidouiller le son 16bits pour avoir un bon rendu 24 ou inversement?
2) En suivant les étapes, arrivé à la production du master original, faut-il privilégier le signal de l'instrument, ou le signal au niveau du speaker? Après tout demander au speaker de l'utilisateur final de restituer le signal d'un autre speaker n'est-il pas bizarre?
3) Le master final, d'après les discussions (notamment celle concernant de démastering) dans la même section, et d'après mon expérience personnelle après avoir entendu des CDs à destination de la presse sans mastering, dénature grandement les chansons originales. Certains points de cette étape sont-ils dispensables? Si l'on destine l'écoute à un public audiophile je suppose que le mieux est de l'éviter (n'hésitez pas à rectifier si vous pensez que je me fourvoie), mais si l'on veut joindre le grand public, y-a-t'il un terrain d'entente possible? Oui/non/pourquoi d'après vous?
4) L'application sur le support final me turlupine sur 3 points:
- Lorsque j'appliquerais sur CD, le CDDA j'aurais automatiquement une perte de fréquence 48000/96000->44100hz, est-flagrant écouté sur du matériel de bonne qualité?
- Lorsque j'appliquerais sur Vinyle, le signal numérique sera converti en signal analogique, mais, l'avantage du vinyle n'est-t-il pas d'avoir un signal d'origine analogique? Quelles normes suivre afin de contenter les adeptes de ce support?
- Le SACD se base sur le DSD/DXD, des signaux 1 bit permettant une plus haute fidélité sur signal d'origine que le PCM, avec l'avantage supplémentaire d'être capable de reproduire des signaux plats. Mais, le fait de convertir ce qui a été en tant que source, de multiples signaux PCM en signaux sur DSD, n'est-ce pas un peu bancal?
5) A aucun moment je n'ai parlé de la spatialisation, à quel moment doit-on s'en occuper?
6) Ai-je oublié des étapes? Et que privilégier pour obtenir une qualité qui contentra les plus exigeants?
Beaucoup de questions donc, merci d'avance pour votre avis et/ou retour d'expérience