03-06-2024, 02:47 AM
Bonsoir à tous,
Un audiophile « sur le cul » partage ses impressions. Incrédule, dubitatif, difficile à (se) convaincre (lui-même). Pas ingénieur, littéraire et mélomane. Passionné par la science parce qu’elle pose autant de questions qu’elle apporte de réponses…
Voilà pour le châssis qui écoute ses oreilles.
Sur les conseils avisés de PEL, lui-même nourri des avis non moins avisés d’un certain Thierry G que ceux qui le connaissent reconnaîtront, j’ai (encore un fois…) cassé ma tirelire et trouvé 2 câbles RJ45 (oui, vous m’avez bien lu, non pas un mais 2 machins d’informaticien sans saveur, souvent bleus, des machins à catégorie, « 6-7-8 », (en attendant la 9…), sexis comme des brindilles dont le gainage de simili-silicone ne provoquerait jamais la moindre envie à un banquier suisse de mourrir de plaisir sous les assauts de sa dominatrice, synonymes pour moi jusque-là de travail, de pannes… pas beaux et parfaitement inaptes, inéligibles à trouver leur place dans une quête de plaisir, fut-elle limitée à la stimulation des oreilles…: Atlas Mavros !
Le premier va de ma Livebox à mon Switch (Paul Pang Quattro). 5 mètres. Oui vous m’avez bien lu et ça me fait le même effet que vous en me relisant: encore un mec qui pense avoir décroché la timbale en changeant un câble alors que chacun sait que le numérique c’est des 0 et de 1 qui se courent après, circulez, y’a rien à entendre, « la science » est catégorique !
Le second, du Switch au lecteur réseau (Aurender W20). 1.5 mètres. Là, curieusement on est souvent moins surpris meme si ça reste des 0 et des 1 qui se courent après. Il a pour info remplacé un RJ45 plat, noir, HDG, d’une marque référence… quoi encore !?! Ah oui! Un câble qui me réjouissait depuis quelques années, au point de m’etre convaincu que j’avais trouvé le holly grail au moins sur ce petit bout, « méprisable » au fond, de mon système.
Au branchement, une excellente première impression dont nous sommes de nombreux audiophiles à avoir appris à nous méfier avec le temps: quand on cherche la différence, on la trouve, elle est flatteuse, aguicheuse mais on a tous l’expérience des lendemains difficiles, des gueules de bois, des « tu t’appelles comment déjà ?… et qu’est-ce que tu fais (encore) dans mon lit !?!… »
1h « de chauffe » pour ne plus se demander si on a fait le bon choix.
48hrs pour ne plus être en mesure de mesurer les éventuels bénéfices additionnels du rodage si il y en a encore. Jusque-là, c’est allé crescendo en pente douce. Une sorte de faux-plat mais qui te rapproche de la lumière un peu plus à chaque écoute. Parole d’aveugle.
Le rodage « physique », réel, mesurable et mesuré ou l’oreille qui s’y fait et l’envie irrépressible d’avoir trouvé une belle optim ? Le fameux « biais de confirmation », tellement rassurant quand t’as franchis le pas, cassé ta tirelire ? Sais pas ! Pas psychanalyste. M’en moque, le plaisir est là. C’est net pour ce qui le concerne.
15 jours pour rebrancher mon cat.8 bleu et le recycler dar-dar entre un PC et une imprimante pour ne pas déprimer !! Il est à sa place. J’imprime.
Je vous épargne les sempiternels « moins de bruit, plus de détail, de l’air… »! (sans vous les épargner vraiment parce qu’ils sont ce qui traduit le mieux mon expérience d’auditeur).
Je ne vous épargne en revanche pas du tout leur corolaire: de la vie, une spacialisation qui gagne en relief, des échanges plus nourris, plus précis entre les instruments, les voix.
Des attaques plus franches et surtout des fuites qu’on entend plus longtemps - elles étaient sans équivoque là, planquées dans le signal (des zéros et 1 qui se courent après…) avant Mavros, mais je ne les entendais pas comme elles se révèlent maintenant.
Sans que ça vire pour autant à la foire d’empoigne, au brouhaha vibratoire, indistinct, inélégant ou pire encore, à la petite mort de la note, jadis bleue, cette petite mort qui te donne envie de te retourner et de t’endormir. Cette note pourtant tenue par l’instrumentiste quand il a soufflé dans son bignou ou appuyé sur la pédale de droite pour laisser aux cordes de son piano toute la latitude pour vibrer à 340m/s et révéler toutes les dimensions, les couleurs, les aspérités de la salle, de l’atmosphère-atmosphère, ou encore la rugosité de ces doigts de contre-bassiste qui frottent les cordes entre les notes (et font « chanter la voix de papa dans le corps de maman » - copyright Francis Marmande), la toux contenue qui permet aux émotifs de s’exprimer entre deux mouvements, des verres qui s’entre-choquent parce que quand on est heureux on trinque…
Pour finir en fanfare: j’ai suivi les conseils du petit document qui arrive avec le câble, dans sa boîte. J’ai donc branché le câble secondaire qui part de la tête du câble principal - celui des 0 et de 1 - à la terre de l’ampli. Et puis, parce qu’on aime jouer tous autant qu’on est et je n’échappe pas à la règle, j’ai essayé sans, et sans, c’était mieux. Donc je l’ai remis dans la boîte pour ne pas le perdre. Pas idiot donc d’essayer avec et sans le câble de mise à terre si vous croisez le chemin de cet Atlas qui m’aura fait faire un petit pas de géant et de plaisir. Faisant le même constat que moi, un audiophile Entreq-ophile à bidouillé des câbles argent achetés chez Audiophinics pour raccorder son Atlas à son Entreq. Affaire a suivre donc. Qui relève le gant ?
Bon sur ce, dès que Manu Katché pose ses baguettes et sa Good Influence, je mets sur pause pour et je vais vais me coucher, rassasié pour ce soir mais toujours aussi incrédule. Les délices de la candeur…
Un audiophile « sur le cul » partage ses impressions. Incrédule, dubitatif, difficile à (se) convaincre (lui-même). Pas ingénieur, littéraire et mélomane. Passionné par la science parce qu’elle pose autant de questions qu’elle apporte de réponses…
Voilà pour le châssis qui écoute ses oreilles.
Sur les conseils avisés de PEL, lui-même nourri des avis non moins avisés d’un certain Thierry G que ceux qui le connaissent reconnaîtront, j’ai (encore un fois…) cassé ma tirelire et trouvé 2 câbles RJ45 (oui, vous m’avez bien lu, non pas un mais 2 machins d’informaticien sans saveur, souvent bleus, des machins à catégorie, « 6-7-8 », (en attendant la 9…), sexis comme des brindilles dont le gainage de simili-silicone ne provoquerait jamais la moindre envie à un banquier suisse de mourrir de plaisir sous les assauts de sa dominatrice, synonymes pour moi jusque-là de travail, de pannes… pas beaux et parfaitement inaptes, inéligibles à trouver leur place dans une quête de plaisir, fut-elle limitée à la stimulation des oreilles…: Atlas Mavros !
Le premier va de ma Livebox à mon Switch (Paul Pang Quattro). 5 mètres. Oui vous m’avez bien lu et ça me fait le même effet que vous en me relisant: encore un mec qui pense avoir décroché la timbale en changeant un câble alors que chacun sait que le numérique c’est des 0 et de 1 qui se courent après, circulez, y’a rien à entendre, « la science » est catégorique !
Le second, du Switch au lecteur réseau (Aurender W20). 1.5 mètres. Là, curieusement on est souvent moins surpris meme si ça reste des 0 et des 1 qui se courent après. Il a pour info remplacé un RJ45 plat, noir, HDG, d’une marque référence… quoi encore !?! Ah oui! Un câble qui me réjouissait depuis quelques années, au point de m’etre convaincu que j’avais trouvé le holly grail au moins sur ce petit bout, « méprisable » au fond, de mon système.
Au branchement, une excellente première impression dont nous sommes de nombreux audiophiles à avoir appris à nous méfier avec le temps: quand on cherche la différence, on la trouve, elle est flatteuse, aguicheuse mais on a tous l’expérience des lendemains difficiles, des gueules de bois, des « tu t’appelles comment déjà ?… et qu’est-ce que tu fais (encore) dans mon lit !?!… »
1h « de chauffe » pour ne plus se demander si on a fait le bon choix.
48hrs pour ne plus être en mesure de mesurer les éventuels bénéfices additionnels du rodage si il y en a encore. Jusque-là, c’est allé crescendo en pente douce. Une sorte de faux-plat mais qui te rapproche de la lumière un peu plus à chaque écoute. Parole d’aveugle.
Le rodage « physique », réel, mesurable et mesuré ou l’oreille qui s’y fait et l’envie irrépressible d’avoir trouvé une belle optim ? Le fameux « biais de confirmation », tellement rassurant quand t’as franchis le pas, cassé ta tirelire ? Sais pas ! Pas psychanalyste. M’en moque, le plaisir est là. C’est net pour ce qui le concerne.
15 jours pour rebrancher mon cat.8 bleu et le recycler dar-dar entre un PC et une imprimante pour ne pas déprimer !! Il est à sa place. J’imprime.
Je vous épargne les sempiternels « moins de bruit, plus de détail, de l’air… »! (sans vous les épargner vraiment parce qu’ils sont ce qui traduit le mieux mon expérience d’auditeur).
Je ne vous épargne en revanche pas du tout leur corolaire: de la vie, une spacialisation qui gagne en relief, des échanges plus nourris, plus précis entre les instruments, les voix.
Des attaques plus franches et surtout des fuites qu’on entend plus longtemps - elles étaient sans équivoque là, planquées dans le signal (des zéros et 1 qui se courent après…) avant Mavros, mais je ne les entendais pas comme elles se révèlent maintenant.
Sans que ça vire pour autant à la foire d’empoigne, au brouhaha vibratoire, indistinct, inélégant ou pire encore, à la petite mort de la note, jadis bleue, cette petite mort qui te donne envie de te retourner et de t’endormir. Cette note pourtant tenue par l’instrumentiste quand il a soufflé dans son bignou ou appuyé sur la pédale de droite pour laisser aux cordes de son piano toute la latitude pour vibrer à 340m/s et révéler toutes les dimensions, les couleurs, les aspérités de la salle, de l’atmosphère-atmosphère, ou encore la rugosité de ces doigts de contre-bassiste qui frottent les cordes entre les notes (et font « chanter la voix de papa dans le corps de maman » - copyright Francis Marmande), la toux contenue qui permet aux émotifs de s’exprimer entre deux mouvements, des verres qui s’entre-choquent parce que quand on est heureux on trinque…
Pour finir en fanfare: j’ai suivi les conseils du petit document qui arrive avec le câble, dans sa boîte. J’ai donc branché le câble secondaire qui part de la tête du câble principal - celui des 0 et de 1 - à la terre de l’ampli. Et puis, parce qu’on aime jouer tous autant qu’on est et je n’échappe pas à la règle, j’ai essayé sans, et sans, c’était mieux. Donc je l’ai remis dans la boîte pour ne pas le perdre. Pas idiot donc d’essayer avec et sans le câble de mise à terre si vous croisez le chemin de cet Atlas qui m’aura fait faire un petit pas de géant et de plaisir. Faisant le même constat que moi, un audiophile Entreq-ophile à bidouillé des câbles argent achetés chez Audiophinics pour raccorder son Atlas à son Entreq. Affaire a suivre donc. Qui relève le gant ?
Bon sur ce, dès que Manu Katché pose ses baguettes et sa Good Influence, je mets sur pause pour et je vais vais me coucher, rassasié pour ce soir mais toujours aussi incrédule. Les délices de la candeur…
S1: Lampizator Kraftwerk, Entreq Silver Tellus Infinity II ; démat: switch SotM, RJ45 Mavros Atlas, Aurender W20, Lampizator Horizon, Cardas Clear Beyond XLR ; phono: TW-Acustic Raven AC, My Sonic Lab Ultra Eminente, Brinkmann Edison MkII, Purist Audio Aqeous Aureus XLR ; Thrax Heros mk1, Audioquest Thunderbird zero, Peleon Signature
S2: Aurender ACS10, Lampizator Golden Gate 2, Brinkmann HiEnd Integrated Mk2, Audioquest Thunderbird Zéro, Peleon Quattro, Nordost Qb8
S2: Aurender ACS10, Lampizator Golden Gate 2, Brinkmann HiEnd Integrated Mk2, Audioquest Thunderbird Zéro, Peleon Quattro, Nordost Qb8