Et quid de la musique symphonique ?

[tades]

Viens de réécouter Rozhdestvenski, Pekka Saraste et C Davis avec le LSO chez RCA
Très estimables toutes les 3
Les russes très rauques
LSO brillantissime et bien enregistré
Pekka Saraste un peu entre les 2

[Mélomane 31]

Je découvre le coffret Decca consacré aux enregistrements de Christoph von Dohnanyi avec l’orchestre de Cleveland. Je commence par les symphonies de Mahler 1 puis 5, passionnantes et cet orchestre rutilant est superlatif. Pourtant je disposais de la 6 qui ne m’emballait guère… je vais peut-être la redécouvrir… d’où une nouvelle interrogation… nous évoluons dans nos goûts musicaux… c’est intéressant et déstabilisant car d’une interprétation à l’autre cette évolution remet en cause nos choix initiaux avec une telle force que nous n’en avons pas fini avec tous ces enregistrements acquis au fil du temps.

[tades]

Je n'ai pas pris le coffret, mais je possède ses Dvorak et Mendelssohn.
Comme tu le dis, c'est rutilant magnifiquement capté, et pourtant il me manque un petit quelque chose, comme si cela manquait un peu d'engagement émotionnel.
Cela m'a fait reculer devant son Brahms
Cela me fait penser dans un tout autre registre à James Ehnes, violoniste au son parfait... Trop?

[tades]

Beaucoup moins idiomatiques, mais ne manquant pas d'engagement émotionnel :
https://www.crescendo-magazine.be/carlos...-tcheques/

On aime ...ou pas
Moi j'adore cette façon de faire exploser les conventions Dvorakiennes
Je dois reconnaître que la lave en fusion du Janacek dans la version du volcanique Carlos emporte toutes mes éventuelles réserves (idiomatisme, prise de son)
Son énergie emporte tout et nous embarque dans un maelstrom comme peu savent en déclencher.
Vraiment un complément idéal et auquel je ne m'attendais pas