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Chronique album
#1
Bonjour à toutes et tous,

Je souhaite apporter un complément à la rubrique "A l’écoute actuellement"

Je vous propose ici, de rédiger des chroniques fouillées d'un album.

Pour la cohérence et lisibilité de l'ensemble, si certains se sentent l'envie, je pense que respecter la mise en page pourrait être intéressant.

Nul besoin d'avoir des capacités à rédiger un texte dans les règles de l'art, simplement qu'il soit lisible et instructif, et a minima développé, pour qu'il soit instructif.

Si l'idée vous paraît intéressante, n'hésitez pas à commenter et/ou participer


J'ouvre donc le bal, avec un petit clin d’œil, à celui qui m'a motivé à m'y remettre  Wink , sévissant déjà, par le passé sur d'autres cieux.


Ted Nugent "Double Live - Gonzo"

[Image: a.jpg]


Année de sortie : 1978

Ted Nugent : Guitars - Vocals
Derek St. Holmes : Guitars - Vocals
Rob Grange : Bass
Cliff Davies : Drums - Vocals



En cette deuxième moitié des années 70, la scène dite "hard rock" de l’époque (les catégories étaient bien moins fourni qu'aujourd’hui et en pleine effervescence, ainsi que mutation.

Pour faire simple, il y avait les incontournables et dinosaure, tel que LED ZEP, et DEEP PURPLE…le premier annonçait alors déjà les prémices d’une fin qui se dessinait inexorablement, précipité par l'événement qu’il est inutile de rappeler.
Quant au second, bien que n’existant plus, sa fin récente, là aussi dans des circonstances tragiques, avait tellement marqué les esprits et surtout les bases du hard-rock, qu’il était toujours bien présent, ajouter à cela, l’arc-en-ciel de l’homme en noir, qu’il venait de mettre en orbite, vivait sa période la plus emblématique et lumineuse.

Et puis, ceux que l’on désignait de second couteau, Black Sabbath (bien que l’on puisse considérer ces derniers de premier plan) Kiss, Queen et j’en passe.
On pourrait même ajouter une troisième catégorie, qui contient des groupes à en devenir, tel qu'AC/DC qui à cette époque écume les planches lors de premières parties de QUEEN par exemple, ou du tout nouveau WHITESNAKE, emmenait par le beau David, embarquant avec lui un tiers du défunt pourpre profond, avec le destin que l’on connaît de nos jours.

Époque bénie, pour ceux qui l’on vécut, car quelle richesse, et découverte, qui apportait régulièrement son lot de nouveautés, qui plus est le plus souvent de qualité, avec une réelle innovation et talent.

1958, le jeune Ted n’a que 10 ans, quand il joue dans un groupe dénommé ‘’The Royal High Boys ", puis plus tard, fondera ‘’Amboy Dukes", celui-ci officiera entre 1965 et 1974, évoluant dans un style qui se cherche, entre rocks psychédéliques, acid rock…bref, rien de vraiment percutant et de marquant.
Dans ce groupe, Ted évolue à la guitare bien sûr, et assure les chœurs.

Nous voilà en 1975, Amboy Duke n’est plus, et Ted sort son premier album éponyme.
Libres de toute contrainte, et contrôlant désormais seul sa musique, celle-ci se révélant bien plus carré et travaillé qu’auparavant, et là on sent bien que le bougre n’était pas à son aise avec son groupe précèdent.

Ici on a droit à un titre en ouverture de plus de 8 minutes, qui naviguent entre rock et prog rock, tout le reste laisse présager de belles choses.
Ce premier essai rencontre un beau succès, sans toutefois casser la baraque comme il le souhaite.

Il enchaîne l’année suivante son second album (Free-for-All), mais déjà des querelles existent entre lui et ses musiciens, nous verrons plus tard que c’est une récurrence chez le monsieur. Du coup, l’album manque de cohérence, alignant pas moins de 3 chanteurs, dont le mythique Meat Loaf, Ted ne tenant pas encore le rôle de chanteur attitré.
Malgré tout, l’album trouve son public.

Arrive le troisième l’année suivante (Cat Scratch Fever), ou il assure seul le chant, celui qui permit enfin à l’homme de rencontrer le succès qu’il attendait tant.
En effet, cet album a, ce que les 2 précédents ne possédaient pas, à savoir un hit, en l’occurrence celui qui donne le titre à l’album ‘’Cat Scratch Fever'' titre au riff mémorisable, et qui lui permit enfin d'étendre à de plus larges horizons sa notoriété, qui peinait à démarrer jusque-là.
Très bon disque, pourtant bien inférieur au premier de mon point de vu, qui reste un bijou.

Ce long préambule, me paraissait nécessaire, avant de parler de l’album qui nous intéresse ici, afin de mieux cerner l’état d’esprit du bonhomme à ce moment-là.

Ce live donc, est en fait un condensé de 2 tournées effectué en 1976 et 1977, ce qui explique que peu de titre du troisième album y figure.
Ces 2 tournées, Ted les a organisés à l’économie, n’ayant pas comme évoqué plus haut, le statut pour voir grand.
Qu’à cela ne tienne, il choisit d’une part de tournée à 100 à l’heure, et d'autre part, de choisir des villes pas trop importantes et gourmandes en matière de tarifs.

Dans la set-lit, on trouve 3 morceaux de l’ancien groupe ‘’Amboy Dukes " et 2 titres ‘’Gonzo'' ainsi que ‘’Yank Me, Crank Me'' " pour lesquelles aucune version studio n’existe.

De plus Ted, prend bien soin de ne pas graver dans la cire, les titres chantés par le second guitariste Derek St Holmes, lors de la tournée marathon.
Ajoutons à cette délicieuse délicatesse, que sur la pochette aux innombrables photos, pas une seule n’est dédiée à ses acolytes… Ted veut être le maître absolu, et ne lésine pas sur les moyens.
Ses compagnons de route, claqueront la porte avec perte et fracas suite à ce manque de reconnaissance.
Ce sera du reste, le dernier témoignage en quartet.

Et la musique dans tout ça me direz-vous…comment dire ? Dantesque, jouissif, atomique sont les adjectifs qui me viennent à l’esprit.
La quintessence du rock à l’état brut, à l’écoute on se demande comment ce gars a pu ronger son frein durant toutes les années précédentes.
Un déluge de feu incandescent, de plus la guitare qu’utilise notre ami, une Gibson Byrdland participe beaucoup au style et son de Ted, guitare conçue pour jouer du jazz, mais le bonhomme l'a choisi, pour les effets qu’il peut avoir avec.
Il ne lâchera cette dernière, qu'a la fin des années 2000.
Clairement pas de virtuosité ou inspiration à la Blackmore où Page, non ici il est question de furie à l’état pur, il n’y a qu’à voir la pochette, un sauvage qui s’arrache les oreilles, pour deviner le contenu.

Et n’en douter pas, il est bien à l’image de la photo. À ce sujet, le guitariste chanteur est sourd de l’oreille gauche depuis 1965, et depuis, joue avec une protection sur celle de droite…sage précaution.
Sa citation fétiche ‘’si c'est trop fort c'est que vous êtes trop vieux " prend ici tout son sens.
À ce propos, la tournée fut émaillée de plainte des habitants environnant pour le bruit.

Ses acolytes ne sont pas en reste, et assurent sévères, permettant ainsi à leur patron de s’exprimer en toute liberté.
Malgré les doutes sur les capacités du batteur (Cliff Davies) à assurer la tournée, ce dernier étant à l’origine un batteur de jazz, et un peu à la peine en studio…durant la tournée il s’équipa de baguettes plus longues pour appuyer sa frappe, à la manière de John Bonham, la métamorphose est plus que convaincante.

Je ne vous ferais pas un titre par titre, suis par fan de l’exercice, simplement sachez que Ted regrette la version Strangehold qu’il trouve trop lente.
Pour conclure, si vous voulez du feeling, de la puissance, de la furie, foncez tête baissée…aucun risque de rester sur sa faim.
Plus de 40 ans après, cet enregistrement, n’a pas pris une seule ride.

Longtemps le gars a déclaré avec force, qu’il était le meilleur guitariste au monde, bien que beaucoup aient pris sa déclaration au sérieux, alors qu’en réalité il n’en pensait pas un mot.
Mais il est vrai que pour arriver à ce niveau, il s’est sacrément arraché les tripes en se payant durant de longues années les services d’un professeur de guitare (Joe Podorsek).
À l’écoute de ce brûlot…on se demande si finalement, ce n'est pas lui le meilleur  Big Grin

Bonne écoute...
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#2
Extreme "Waiting For The Punchline"

[Image: aa.jpg]

Année de sortie : 1995

Gary Cherone : Vocals
Nuno Bettencourt : Guitars - Backing vocals
Pat Badgers : Bass - Backing vocals
Paul Geary : Drums
Mike Mangini : Drums 


Chroniquer le quatrième album des Bostoniens sera un exercice un peu casse gueule pour moi, car je suis à contre-courant, de l’avis général, qui a rejeté en grande majorité cet album.
Pour bien appréhender celui-ci, un bref petit retour en arrière.

Le groupe sort son premier opus en 1989, totalement passé inaperçu, il est vrai que ce dernier, n’apporte pas grand-chose sur la scène rock du moment, Malgré Tout, il révèle un sacré potentiel, notamment envers le guitariste.

Le statut du jeune groupe va radicalement changer avec la sortie, l’année suivante du second album ‘’Pornograffitti’’ au succès planétaire, bien que celui-ci aura lieu 1 an après sa sortie, suite à la ballade auquel personne n’a pu échapper ‘’More Than Words’’

Viens en 1992, le troisième album (III Sides To Every Story) considéré comme une œuvre d’art, l’album ultime, concept album, qui révèle l’extraordinaire talent de ces musiciens qui excellent dans l’art de manier leur instrument, et qui démontrent ici un sens artistique de haut niveau.
Qui évite qui plus est, une redite de leur effort précèdent…un grand, très grand album.


Voilà pour le décor, car maintenant tout le monde attend avec délectation la sortie du suivant, qui aura la lourde tâche de succéder aux 2 précédents, en apportant lui aussi, son lot de créativité, devenu la marque de fabrique, et l’atout majeur du groupe.
Il sortira le 19 janvier 1995, soit 3 ans d’attente interminable pour les fans maintenant très nombreux. Il sera lui aussi enregistré en analogique.


Après avoir placé la barre si haute, en proposant à chaque fois un album différend, difficile de renouveler l’exercice, et cet accueil, Extrême n’aura pas réussi à l’éviter…tout du moins de l’avis général, qui, comme dit plus haut, ne partage pas.

Le groupe refusent ostensiblement, de rééditer la même musique et de surfer sur le succès du moment, malgré l’énorme pression de la maison de disque.

Sur ce quatrième album, le groupe choisit de revenir aux fondamentaux du rock, exit les cuivres et autres arrangements fouillés, ici la musique est plus brute de décoffrage (nous sommes en pleine période du grunge)
Le bassiste Pat Badger, s’exprime bien plus, le choix d’orientation musicale, avec un Nuno qui délaisse les multi instruments utilisait sur les enregistrements précédents, lui permet de prendre plus de place.


Signe d’un malaise ? Le batteur Paul Geary, quittera le navire durant l’enregistrement, non pas dû à une mésentente entre les musiciens, celle-ci restera toujours, et encore de nos jours sans aucune ombre, pour se consacrer à une carrière de management d’artistes.

Remplacé par un jeune batteur, qui officier au sein d’un groupe de Trash métal canadien ‘’Annihilation’, son nom vous dira peut-être quelque chose…Mike Mangini.
De fait, 2 batteurs cohabitent sur cet album.

La sortie sera repoussée à de nombreuses reprises, sans que l’on en connaisse la réelle raison. Changement de batteur mais sans doute d’autres choses également. Du reste, durant cette période, les quelques interventions de Nuno lors d’interview, ne laissent pas transparaître un enthousiasme débordant.

Comme dit plus haut, cet album est plus direct, et ne laisse pas transparaître d’innovation, comme ses glorieux aînés le faisaient, beaucoup le trouvent très inégal et partant dans tous les sens.

Personnellement, je ne partage en aucun point cette analyse, je le trouve au contraire bien plus concis.
Certes, moins ambitieux a ce que le groupe nous avait habitué, il n’en reste pas moins qu’il reste bien exécuté, et offrant une musique de grande qualité, et de haut vol.

Ce n’est qu’en Grande-Bretagne qu’il se classera à son meilleur niveau, en atteignant la 10ieme place, tandis qu’aux États unis, il se glissera péniblement à la 40ieme.

À l’issue de la tournée pour promouvoir l’album, Nuno annonça qu’il quittait l’aventure pour se consacrer à une carrière solo, qui ne rencontrera du reste, qu’un succès d’estime.

Quant à Gary Cherone, il intégrera l’année suivante le mythique Van Halen, remplaçant Sammy Hagar, aventure qui là aussi tournera court.

Le groupe se reformera 13 ans plus tard, avec un nouveau batteur, et produit par Paul Geary, signe que les membres originels sont toujours restés en bon terme, pour un album, qui n’aura pas vraiment convaincu, moi le premier…

À ce jour, il semblerait qu’un nouvel enregistrement devrait voir le jour.

 
En attendant, donnez une seconde chance à cet album, il le mérite très largement.

Bonne écoute...
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#3
Al Jarreau "We Got By"

[Image: a.jpg]

Année : 1975

Vocals, Flute, Scat – Al Jarreau 
Bass – Paul Stallworth 
Drums – Joe Correro
Keyboards – Tom Canning
Keyboards [Additional] – Dave Grusin
Guitar – Arthur Adams 
Vibraphone – Larry Bunker


Ce n’est que tardivement, qu’Alwin Lopez Jarreau, plus connu sous le nom d’Al Jarreau, sort son premier album (sujet de cette chronique) en 1975 à l’âge de 35 ans.

En fait, c’est son deuxième album, car 10 ans plus tôt, il avait sorti son premier disque avec le label ‘’Baindridge’’, sortie en toute discrétion, et n’ayant pas rencontré son public.
Bien des années plus tard, une fois sa carrière bien lancée, Al intentera plusieurs procès pour empêcher la sortie de celui-ci, qui verra le jour finalement en 1982, album très rare, et qui semblerait détenir de bien belles choses…je n’en dirais pas plus, ne l’ayant jamais écouté.

Le jeune Al voit le jour le 12 mars 1940 dans le Milwaukee, une région auquel il voue un véritable amour. Dès son plus jeune âge, il baigne dans la musique, son père chanteur, en dehors de ses activités ministérielles, et sa mère pianiste dans une église, à laquelle d’ailleurs dès 4 ans il participe à la chorale, et en dehors, il s’incruste dans des groupes de jazz de rue du coin.

Plus surprenant, est le parcours professionnel qu’il empruntera plus tard, en effet, malgré sa passion pour la musique, auquel je reviendrais, il s’oriente vers des études en psychologie, pour s’installer plus tard à San Francisco, et s’occuper de la réadaptation de personnes handicapées.
Cependant, début des années 60, l’amour de la musique, et plus particulièrement du jazz, le pousse à côtoyer tous les clubs du coin, et finir par y chanter régulièrement, au point d’abandonner son métier, et se consacrer uniquement à ses activités musicales, en s’installant à New York, pensant pouvoir lancer sa carrière.

Mais les choses ne se passent pas réellement comme il le souhaite, car Al est un innovateur, qui n’hésite pas à emprunter des sentiers jamais empruntés avants lui, notamment dans sa façon d’aborder le chant, et à produire des sons improbables dans la vocalisation. 
Par conséquent, son style très personnel, laisse perplexe beaucoup de professionnel, tout en reconnaissant du reste, son talent, mais selon eux trop déroutant.

Malgré tout, il réussit à obtenir un contrat, et réalise enfin son rêve, et en 1965, sortir un album.
Hélas, contre toute attente, celui-ci est un échec cuisant…trop novateur probablement.
De plus, le style du chanteur étant très étendu, il ne rentre dans aucune classification, pas vraiment du jazz, ni de la soul music, un genre qui mélange un peu les deux, brefs se positionnement bancal, refroidi les maisons de disque et autres producteurs. 

Pour autant, il refusera ostensiblement de rentrer dans le rang, considérant que la musique ne peut être restreinte à des règles strictes, et encore moins à des considérations purement mercantiles…hélas, nous verrons plus tard, qu’il reviendra à cette attitude, pour se livrer durant les années 80, à ce que je considère comme étant à oublier par-dessus tout.

Commence alors, une longue période d’errance et de désillusions, mais son amour pour la musique étant plus fort que tout, il poursuit sans illusions toutefois, à fréquenter les divers clubs et à y pousser la chansonnette, ce qui lui permet de vivre modestement certes, mais d’assouvir sa passion malgré tout.
Il est durant cette période de 10 ans tout de même, régulièrement invité par des artistes à partager la scène lors de concerts de ces derniers.
On trouve d’ailleurs parfois, son nom sur certains enregistrements, pratiquement tous en live, de divers artistes. 

1975 : Un soir, à l’issue d’un tour de chant, un certain Al Schmitt, lui demande de passez le voir le lendemain.
Contre toute attente, celui-ci lui demande s’il a des compositions à lui, pour éventuellement graver dans la cire.
Complètement pris de cours, Al appelle en urgence ces potes, et les voilà qu’ils répètent dans un studio, que je devrais plutôt appeler une cave, les titres qu’Al avait dans ses tiroirs.

Une basse, une batterie, un vibraphone pour instruments principal, un peu de claviers, du reste avec un jeune qui répond au nom de Dave Grusin, un soupçon de guitare sur un seul titre, et bien sûr…la voix et technique, tellement particulière et unique du chanteur.
Les voilà donc, sous la houlette d’Al Schmitt, dans le studio d’enregistrement, pour ce qui sera un album absolument magique, et qui s’appellera ‘’We Got By''

Que dire…du groove à l’état pur, sans fioritures, une spontanéité qui s’entend dans les moindres notes, délivrés ici, avec facilité, légèreté, insouciance même…due, à mon avis, à l'absence réelle d’enjeux, les uns venant aider un pote, lui-même n’y croyant plus vraiment.
Et surtout une voix et un chant, qui à lui seul vous fait dresser les poils…on sent que tout ce petit monde, est là, avant tout pour se faire plaisir, et clairement ils en prennent…et nous le renvoient avec une facilité, qui ne peut vous empêcher de taper du pied…imparable.

Cela commence, avec le premier titre ‘’Spirit’’ au rythme quelque peu syncopé, et d’une efficacité redoutable, suivit un peu plus loin de ‘’You Don’t See Me’’ qui montent en puissance crescendo, et qui sur scène plus tard, vous mettront le cerveau littéralement à l’envers.
Se trouvent également des titres bien plus calme, comme ‘’Susan’s Song’’ hommage appuyé et émouvant, à sa femme qui l’a toujours soutenu.

Album qui s’écoute très bien en ‘’écoute distraite " mais sachez que vous passerez complètement à coté de cette merveille.
Mon conseil, attendait d’être seul, glisser le disque (en vinyle serait le must) posez-vous dans votre canapé, et écouter d’une oreille attentive, je vous donne pas longtemps avant d’être absolument embarqué dans ce déluge de groove et de rythme.

La carrière du monsieur, est ce coup-ci lancée, l’année suivante sortira l’album dont on parle encore le plus ‘’Glow'' " très bon au demeurant, mais de mon point de vue qui n’atteint pas le niveau de son aîné.
Mais surtout en guise de troisième album, un live...déjà... ‘’Look To The Rainbow’’, qui transcendera encore plus les titres de ‘’We Got Be’’ album live qu’il faut absolument écouter, en lieu et place de l’indigeste autre live, sortie 8 ans (1985) plus tard ‘’In London’’, saluer par la critique (la bonne blague) et qui lui, restitue bien la voie dans lequel l’artiste c’est engouffrer durant les années 80, en alignant des albums, qui certes rempliront parfaitement bien les caisses, mais...à quel prix !?

Période guimauve à souhait, qu’il faut fuir comme la peste, à l’exception peut-être de ‘’This Time'' " sortie en 1980, ne serait-ce que pour sa version de ‘’Spain'' " écrit en collaboration avec Chick Corea.
Il faudra attendre 1994, pour retrouver le vrai artiste qu’il était, avec un album hautement recommandable ‘’Tenderness'' " live de session, qui mérite vraiment le détour…les années suivantes, seront une succession de belles choses ‘’Accentuate The Positive'' " sortie en 2004, et de déception, sans atteindre toutefois la mièvrerie des années 80.

Quoi qu’il en soit, un grand...très grand artiste que ce monsieur.
Merci à lui…et allez découvrir cet album.

Bonne écoute...
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#4
Merci pour ce fil, et l'histoire d'Al Jarreau et de cet album que je vais reecouter.
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#5
Merci à toi  Wink

Je commençais à me demander si ce lieu était visité  Big Grin
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#6
Roooooooooooooooo....mais non, pas de hs voyons  Wink

Bon quoi qu'il en soit, même si cela ne doit intéresser qu'une petite poignée de personnes...c'est gagné  Smile
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#7
Whitesnake "Restless Heart"

[Image: a.jpg]


Année de sortie : 1997

Vocals – David Coverdale
Guitar – Adrian Vandenberg
Keyboards, Backing Vocals – Brett Tuggle
Bass – Guy "Starka" Pratt
Drums, Percussion – Denny Carmassi
GUESTS :
Backing Vocals – Beth AndersonMaxine WatersTommy Funderburk
Harmonica – Elk Thunder


Étrange, vraiment étrange la manière dont est perçu cet album de la part des nombreux fans du chanteur.
En effet, les uns le considère comme un album solo de Coverdale, les autres comme un des pires Whitesnake… mais les 2 camps s’entendent pour oublier purement et simplement cet album.
Alors qu’en est-il ? Pour bien comprendre le propos qui va suivre, il est indispensable de faire un retour en arrière.

Le Deep Purple Mark IV ne s’arrête pas, comme beaucoup le pensent à la mort de Tommy Bolin, mais le soir du 15 mars 1976, lors d’un concert du groupe (le dernier de la tournée).
Ce soir-là, Tommy complètement shooté est tout juste bon à aligner quelques accords, Glenn son compagnon de défonce, bien que supportant mieux, délivre une prestation disons curieuse. Et une fois de plus, les 3 autres (Merci Jon Lord qui sauve les meubles) assurent comme ils peuvent pour sauver ce qui peut encore l’être.
À l'issue du concert les 2 beaux-frères (Jon et Ian) décident de jeter l’éponge, tout comme David.

Commence alors la véritable genèse de Whitesnake.

1977 : David encouragé par Roger Glover (pas rancunier le gars) enregistre un album, produit par ce dernier, intitulé… Whitesnake.
Mais la véritable carrière du groupe débute en 1978 avec ‘’Trouble’’ qui intègre 2 guitaristes, qui marqueront l’empreinte pour longtemps du groupe (Bernie Marsden & Micky Moody)
Jon Lord fait partie de la team, Ian Paice les rejoindra 2 ans plus tard.
Cette formation, considéré comme étant la seule et véritable incarnation de Whitesnake délivre une musique gorgée de blues musclé, tandis que le chant et la voix du beau David s’expriment comme jamais.

Le groupe sous cette formation (avec quand même quelques changements, qui deviendront plus tard la marque de fabrique du chanteur) officie jusqu’en 1984, bien que les 2 derniers albums commencent à faire sentir l’orientation que souhaite le patron, ponds des brulots comme par exemple ‘’Lovehunter’’ (pour l’anecdote la pochette figure dans mon avatar…oui bon, vous vous en foutez) et surtout un live devenu mythique ‘’Live… In The Heart Of The City''

Fin de l’acte 1 qui représente la période blues du groupe.

Acte 2 :
Coverdale veut à tout prix investir le marché américain, et pour cela, il durcit le ton aidé en cela, de jeunes guitaristes qui jouent plus vite que Lucky Luke dégaine son colt (John Sykes, et un certain Adrian Vandenberg)
‘’1987 " Sorts en…1987, et arrache tout sur son passage, le changement de cap ne fait aucun doute est radicale. Je me souviens encore de mon état lors de la première écoute.

Plus rien, mais alors plus rien à voir avec le groupe que l’on avait connu jusque-là.
Pour le plus grand malheur de la plupart des premiers fans, mais ralliant à lui un public au niveau mondial, et plus jeune il est vrai.
La fracture entre les 2 camps perdure encore, d’un côté les plus anciens ne jurant que sur la première mouture du groupe, et rejetant en bloc la suite, l’autre camp ne connaissant pas trop cette période blues.
Suivra 2 ans plus tard ‘’Slips Of The Tongue'' " avec déjà de nouveaux musiciens dont Steve Vai, dans la même veine que son prédécesseur, bien qu’un léger cran en dessous, mais clairement, on sent bien que David exploite le filon de la machine à dollars.

Les choses en sont là, et tandis que notre chanteur pense déjà au prochain, et en quête de nouveaux musiciens, à croire qu’il veut rivaliser avec l’homme en noir dans la valse de ceux-ci) bref…s’offre à lui une proposition inespéré.
Rejoindre Jimmy Page pour une association avec cet illustre guitariste que Coverdale admire.
Mais surtout, être l’égal de Robert Plant qu’il admire par-dessus tout, sans oublier de le jalouser à l’envi.
L’occasion est trop belle pour ne pas mettre le serpent, pourtant devenu une machine à sous, en hibernation.
Nous sommes en 1993
Fin de l’acte 2.

L’aventure avec Page à tournée court, l’album est loin d’avoir été le succès attendu, et la tournée qui suivit, due être écourtée par manque de vente de billets.
Ajouter à cela, des soucis familiaux et on a notre chanteur au plus mal, cette période sera pour lui extrêmement éprouvante, ne sachant plus trop quoi faire, et n’ayant plus vraiment la niaque pour réveiller le serpent.

Nous pouvons maintenant aborder l’objet de cette chronique.

1995 : David contacte Adrian Vandenberg, car le chanteur avait était fort contrarié que le guitariste, suite à une fracture du bras, ne puisse participer à l’album ‘’Slip Of The Tongue''.
Ensemble donc, ils composent ce qui sera ‘’Restless Heart ", puis l’enregistre avec divers musiciens (Dont un certain Guy Pratt).

Dans ce contexte, difficile d’associer ce disque à la discographie de Whitesnake, de l’autre ayant était écrit à 4 mains, pas vraiment non plus un album solo de Coverdale, qui d’ailleurs ne se limite qu’a un seul, sortie en 2000 (faudra que je vous en parle de celui-là d’ailleurs) quoi que, celui sortit en 1977, puisse être considéré comme tel.
De mon point de vue, ni l’un ni l’autre, mais la controverse provient probablement, que l’album est estampillé ‘’David Coverdale & Whitesnake'', il faut voir là plus une démarche marketing, associer les 2 noms permettant de ratisser large.

Mais le plus important, l’essentiel, qu’en est-il de la musique ?
Excellent ! On retrouve dans ce disque, l’ombre de ce qui a fait l’identité des premiers albums du serpent blanc. Le blues bien que teinté de rock est bien présent, le son plus actuel faisant le trait d’union avec les productions plus récentes, mais rassurez-vous, sans le côté clinquant et supersonique des derniers enregistrements.
Surtout, la voix du chanteur est intacte, et pas retouchée à l’excès comme c’est le cas depuis longtemps maintenant...

Le tout appuyé, chose nouvelle par des chœurs dédiés. Bien sûr on trouvera les sempiternelles ballades propres à la marque de fabrique de notre homme, mais de qualité, et que je trouve, contrairement à d’autres, bien intégrés à l’ensemble.
L’incontournable désormais ‘’Too Many Tears’’ dans cette version studio étant une réelle réussite.
Adrian Vandenberg ne cherche pas ici à aligner un maximum de notes à la seconde, mais reste sobre et redoutablement efficace, apportant ici une aisance et une présence bien réelle sans écraser le tout.

À chaque écoute, je prends un réel plaisir, et me dis que les premiers fans passent à côté d’un album qui pourrait sur certains aspects leur rappeler l’heure de gloire de Whitesnake.
Quant au second, il devrait se souvenir que le serpent n’a pas toujours, loin s’en faut, craché son venin au travers d’ampli survitaminé, et être un peu curieux et se pencher sur ce que je considère comme une pépite…le pont entre les 2 périodes.

Bonne écoute...


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#8
(12-18-2019, 02:11 AM)BoteM a écrit : [Image: a.jpg]

Année : 1975

Vocals, Flute, Scat – Al Jarreau 
Bass – Paul Stallworth 
Drums – Joe Correro
Keyboards – Tom Canning
Keyboards [Additional] – Dave Grusin
Guitar – Arthur Adams 
Vibraphone – Larry Bunker


Ce n’est que tardivement, qu’Alwin Lopez Jarreau, plus connu sous le nom d’Al Jarreau, sort son premier album (sujet de cette chronique) en 1975 à l’âge de 35 ans.

En fait, c’est son deuxième album, car 10 ans plus tôt, il avait sorti son premier disque avec le label ‘’Baindridge’’, sortie en toute discrétion, et n’ayant pas rencontré son public.
Bien des années plus tard, une fois sa carrière bien lancée, Al intentera plusieurs procès pour empêcher la sortie de celui-ci, qui verra le jour finalement en 1982, album très rare, et qui semblerait détenir de bien belles choses…je n’en dirais pas plus, ne l’ayant jamais écouté.

Le jeune Al voit le jour le 12 mars 1940 dans le Milwaukee, une région auquel il voue un véritable amour. Dès son plus jeune âge, il baigne dans la musique, son père chanteur, en dehors de ses activités ministérielles, et sa mère pianiste dans une église, à laquelle d’ailleurs dès 4 ans il participe à la chorale, et en dehors, il s’incruste dans des groupes de jazz de rue du coin.

Plus surprenant, est le parcours professionnel qu’il empruntera plus tard, en effet, malgré sa passion pour la musique, auquel je reviendrais, il s’oriente vers des études en psychologie, pour s’installer plus tard à San Francisco, et s’occuper de la réadaptation de personnes handicapées.
Cependant, début des années 60, l’amour de la musique, et plus particulièrement du jazz, le pousse à côtoyer tous les clubs du coin, et finir par y chanter régulièrement, au point d’abandonner son métier, et se consacrer uniquement à ses activités musicales, en s’installant à New York, pensant pouvoir lancer sa carrière.

Mais les choses ne se passent pas réellement comme il le souhaite, car Al est un innovateur, qui n’hésite pas à emprunter des sentiers jamais empruntés avants lui, notamment dans sa façon d’aborder le chant, et à produire des sons improbables dans la vocalisation. 
Par conséquent, son style très personnel, laisse perplexe beaucoup de professionnel, tout en reconnaissant du reste, son talent, mais selon eux trop déroutant.

Malgré tout, il réussit à obtenir un contrat, et réalise enfin son rêve, et en 1965, sortir un album.
Hélas, contre toute attente, celui-ci est un échec cuisant…trop novateur probablement.
De plus, le style du chanteur étant très étendu, il ne rentre dans aucune classification, pas vraiment du jazz, ni de la soul music, un genre qui mélange un peu les deux, brefs se positionnement bancal, refroidi les maisons de disque et autres producteurs. 

Pour autant, il refusera ostensiblement de rentrer dans le rang, considérant que la musique ne peut être restreinte à des règles strictes, et encore moins à des considérations purement mercantiles…hélas, nous verrons plus tard, qu’il reviendra à cette attitude, pour se livrer durant les années 80, à ce que je considère comme étant à oublier par-dessus tout.

Commence alors, une longue période d’errance et de désillusions, mais son amour pour la musique étant plus fort que tout, il poursuit sans illusions toutefois, à fréquenter les divers clubs et à y pousser la chansonnette, ce qui lui permet de vivre modestement certes, mais d’assouvir sa passion malgré tout.
Il est durant cette période de 10 ans tout de même, régulièrement invité par des artistes à partager la scène lors de concerts de ces derniers.
On trouve d’ailleurs parfois, son nom sur certains enregistrements, pratiquement tous en live, de divers artistes. 

1975 : Un soir, à l’issue d’un tour de chant, un certain Al Schmitt, lui demande de passez le voir le lendemain.
Contre toute attente, celui-ci lui demande s’il a des compositions à lui, pour éventuellement graver dans la cire.
Complètement pris de cours, Al appelle en urgence ces potes, et les voilà qu’ils répètent dans un studio, que je devrais plutôt appeler une cave, les titres qu’Al avait dans ses tiroirs.

Une basse, une batterie, un vibraphone pour instruments principal, un peu de claviers, du reste avec un jeune qui répond au nom de Dave Grusin, un soupçon de guitare sur un seul titre, et bien sûr…la voix et technique, tellement particulière et unique du chanteur.
Les voilà donc, sous la houlette d’Al Schmitt, dans le studio d’enregistrement, pour ce qui sera un album absolument magique, et qui s’appellera ‘’We Got By''

Que dire…du groove à l’état pur, sans fioritures, une spontanéité qui s’entend dans les moindres notes, délivrés ici, avec facilité, légèreté, insouciance même…due, à mon avis, à l'absence réelle d’enjeux, les uns venant aider un pote, lui-même n’y croyant plus vraiment.
Et surtout une voix et un chant, qui à lui seul vous fait dresser les poils…on sent que tout ce petit monde, est là, avant tout pour se faire plaisir, et clairement ils en prennent…et nous le renvoient avec une facilité, qui ne peut vous empêcher de taper du pied…imparable.

Cela commence, avec le premier titre ‘’Spirit’’ au rythme quelque peu syncopé, et d’une efficacité redoutable, suivit un peu plus loin de ‘’You Don’t See Me’’ qui montent en puissance crescendo, et qui sur scène plus tard, vous mettront le cerveau littéralement à l’envers.
Se trouvent également des titres bien plus calme, comme ‘’Susan’s Song’’ hommage appuyé et émouvant, à sa femme qui l’a toujours soutenu.

Album qui s’écoute très bien en ‘’écoute distraite " mais sachez que vous passerez complètement à coté de cette merveille.
Mon conseil, attendait d’être seul, glisser le disque (en vinyle serait le must) posez-vous dans votre canapé, et écouter d’une oreille attentive, je vous donne pas longtemps avant d’être absolument embarqué dans ce déluge de groove et de rythme.

La carrière du monsieur, est ce coup-ci lancée, l’année suivante sortira l’album dont on parle encore le plus ‘’Glow'' " très bon au demeurant, mais de mon point de vue qui n’atteint pas le niveau de son aîné.
Mais surtout en guise de troisième album, un live...déjà... ‘’Look To The Rainbow’’, qui transcendera encore plus les titres de ‘’We Got Be’’ album live qu’il faut absolument écouter, en lieu et place de l’indigeste autre live, sortie 8 ans (1985) plus tard ‘’In London’’, saluer par la critique (la bonne blague) et qui lui, restitue bien la voie dans lequel l’artiste c’est engouffrer durant les années 80, en alignant des albums, qui certes rempliront parfaitement bien les caisses, mais...à quel prix !?

Période guimauve à souhait, qu’il faut fuir comme la peste, à l’exception peut-être de ‘’This Time'' " sortie en 1980, ne serait-ce que pour sa version de ‘’Spain'' " écrit en collaboration avec Chick Corea.
Il faudra attendre 1994, pour retrouver le vrai artiste qu’il était, avec un album hautement recommandable ‘’Tenderness'' " live de session, qui mérite vraiment le détour…les années suivantes, seront une succession de belles choses ‘’Accentuate The Positive'' " sortie en 2004, et de déception, sans atteindre toutefois la mièvrerie des années 80.

Quoi qu’il en soit, un grand...très grand artiste que ce monsieur.
Merci à lui…et allez découvrir cet album.

Bonne écoute...

hello,
j'ai fait comme tu as dis,je me suis posé et mis le vinyle sur la platine...ça faisait bien 20 ans que je ne l'avais pas écouté celui là ! toujours aussi bon,et il aura eu en plus le mérite de me faire voyager dans le temps,je me souviens,d'une après midi dans ma chambre de lycéen,j'étais en terminale et j'avais mis cet album sur la platine dual de l'époque,avec en tète l'idée de faire écouter cet artiste a ma copine de l'époque,artiste qui,je n'en doutais pas ,grâce a ses vocalises a faire dresser les poils favoriserait un rapprochement...disons, corporel...
et bien ,je remercie ,35 ans plus tard,Al Jarreau,de m'avoir fait passr un après midi des plus sympathiques,et toi de m'avoir fait remonter ce souvenir très agréable...cool  Wink
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#9
Salut l'ami,

Heureux d'avoir ravivé des souvenirs...il est vrai que cela ne nous rajeuni pas  Big Grin
Système Principal
AMPLI :  SUGDEN IA-4
CD : PIER AUDIO CD-880 SE
BLU-RAY : PANASONIC DP-UB9004
PLATINE VINYLE : VPI Scout 2
PRE-PHONO : AQVOX 2CI
TUNER : C. T43
PLATINE K7 : TEAC V 8030 S
ENCEINTE : TRIANGLE MAGELLAN CELLO & CERWIN VEGA AT-40




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#10
j'ai auparavant écouté whitesnake..
mais j'ai toujours eu du mal...j'ai l'impression qu'il ne s'est jamais fait une place entre Ian Gillian et Robert Plant...manque d'identité peut-etre...ce n'est que mon avis,faudrait que je rrécoute,
j 'ai celui-ci en vinyle

[Image: t-l-chargement.jpg]
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