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Chronique album
#81
hé...hé...après recherche, il semblerait qu'il existe une version filmé du concert en entier, de mauvaise qualité, mais elle existe Smile 

Mais que fait la police pour nous sortir ca vite fait ???
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AMPLI :  SUGDEN IA-4
CD : PIER AUDIO CD-880 SE
BLU-RAY : PIONEER BDP LX-91
PLATINE VINYLE : VPI Scout 2
PRE-PHONO : AQVOX 2CI
TUNER : Creek T43
PLATINE K7 : TEAC V 8030 S
ENCEINTE : TRIANGLE MAGELLAN CELLO & CERWIN VEGA AT-40




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#82
... je prédis ici, la prochaine chronique de BoteM ...

[Image: turningtocrime.jpg]

Ici un extrait de l'album à venir, le 26 Novembre:





L'original par le groupe Love d'Arthur Lee, cette chanson fabuleuse a déjà été repris de nombreuses fois ...



 ... et si vous ne possédez pas encore l'album Da capo dont est tiré 7 And 7 Is, volez le, parce que tout est à l'avenant ... 

[Image: R-8717624-1468364174-1305.jpeg.jpg]
Opposez-vous au transfert de vos coordonnéeshttps://www.respectemesdatas.fr/
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#83
Salut Van Der...,

Il est peu probable que cela sera ma prochaine chro, mais qui sait !?

Je suis justement en pleine réflexion pour la prochaine Wink
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#84
Dream Theater "A View From The Top Of The World"

[Image: p5i8.jpg]

Année de sortie : 2021

James Labrie - Vocals
John Petrucci - Guitar
Jordan Rudess - Keyboards
John Myung - Bass
Mike Mangini - Drums



Dans l’univers du rock au sens large, certains groupes auront marqué leur passage d’une trace indélébile. Inutile je pense de les citer, vous les aurez reconnus par vous-mêmes.
Certains par leur créativité, d’autres par leurs talents de musicien. Le théâtre de rêve lui, dès leur premier album en 1989 aura frappé un grand coup, mais le coup de massue arrivera véritablement 3 ans plus tard, avec le second album et un nouveau chanteur.
 
Ce que l’on pressentait dès le début, explose ici littéralement, vous laissant Ko par tant de dextérité et de maitrise des instruments respectifs de chaque musicien.
 
Que ce soit Petrucciani à guitare, Moore aux claviers, le fantasque Portnoy aux futs, et enfin Myung avec sa basse 5 ou 6 cordes, tous ces gars ont écœuré un sacré paquet de musicien, y compris parmi les meilleurs.
Il faut dire, qu’ils sortent tous (excepté Moore) de la prestigieuse École de musique de Boston (Berklee Collège of Music)
Chacun d’entre eux, à une telle maitrise de son instrument, qu’ils semblent être des extraterrestres.
 
Seul le chanteur Labrie (le maillon faible ?) fait débat depuis le début. Personnellement, sans dénigrer ses qualités, je le trouve sans âme, sans personnalité, en même temps, quel vocaliste pourrait se hisser au niveau de ses camarades de scène…? quoi qu’il en soit, ce chanteur m’ennuie, parfois même m’agace, y compris lors de ses prestations scéniques.
 
Dream Theater arrive à un moment ou le Rock Prog est en perte de vitesse depuis longtemps déjà.
Eux ils ne se contentent pas de le réveiller, ils le réinventent, en créant ce qu’il convient de qualifier de Progressif métal. Depuis d’autres groupes se sont engouffrés dans la brèche, avec plus ou moins de réussite et de succès.
‘’Image And Words’’ ‘’Awake’’ ‘’Falling Into Infinity’’ font désormais parti du patrimoine de ce genre musical, même si le dernier cité est controversé. Du reste, depuis Derek Sherinian, aura remplacé Moore.
 
Mais là ou le groupe enfonce définitivement le clou, c’est avec ‘’Metropolis'' " et ‘’six Degré Of Inner Turbulence'' ". Est-ce l’arrivée du talentueux Jordan Rudess aux claviers ? (Remplaçant de Sherinian), mais avec ces 2 albums, le groupe impose sans contestation possible, sa suprématie dans ce genre musical bien sûr, mais dans la sphère rock d’une manière générale.
Ces 2 albums, sont à écouter au moins une fois dans sa vie.
Désormais, chaque musicien est considéré comme un maitre et référence absolue.
 
En 2003 le groupe surprend tout le monde avec ‘’Train Of Throught", en effet cet album à prédominance métal, fait débat. Les uns le détestant, les autres l’adulant.
Pour ma part, au-delà de la perception de cette tournure musicale, je salue cette prise de risque, et surtout cette démarche, d’innover, et ne pas tourner en rond.
 
Par la suite, le groupe proposera un mixe entre cette orientation métal et leur style originel.
‘’Octavarium " sortie en 2005 inaugure, ce qui reste encore à ce jour, le style musicale et signature sonore de Dream Theater.
 
Depuis, chaque sortie d’albums, est suivi d’une longue tournée, ou chaque concert flirte avec les 3 heures, ainsi que la sortie en DVD de leurs prestations. Cette régularité de métronome, se ressent sur la musique proposée par le groupe. En effet, depuis ‘’Octavarium'' ", chaque album est une suite à l’album précèdent, certes, de qualité et interprété de main de maitre, mais la magie n’opère plus, pire même, pour ma part l’ennuie c’est installé à chaque sortie.
 
En 2010, une nouvelle vient frapper de plein fouet les fans du groupe, Mike Portnoy, batteur et pierre angulaire du groupe, quitte le navire.
Beaucoup redouté que le groupe ne se relève pas de cette perte majeure. Portnoy et avec Petrucciani l’âme du groupe. À cette occasion, beaucoup ont voué une grande colère envers le batteur.
Et pourtant…les raisons du départ du batteur légendaire, sont provoquées car ce dernier, sentant bien que le groupe était rentré dans un fonctionnement trop calibré, proposa aux autres membres un break, afin de retrouver une inspiration et créativité.
Cela fut une fin de non-recevoir, Portnoy quittera ses camarades et se plongera dans ses projets annexes. Le reste des musiciens, partira à la recherche (très laborieuse) d’un batteur à la hauteur, ce sera Mike Mangini qui aura avec brio, il faut bien le dire, réussi le défi.
 
"A View From The Top Of The World’’ sortie le 22 octobre de cette année, et objet de cet article, est le quinzième album de Dream Theater, hélas, mille fois hélas, ce dernier ne déroge pas à la règle maintenant immuable du groupe, depuis "Octavarium".
Oui c’est de haut vol et ça joue bien…trop bien même de mon point vu. Où est la nouveauté ? ou est l’inspiration ? ou est la prise de risque ? mais bon Dieu…à quoi sert tout ce talent, pour nous proposer depuis maintenant 15 ans le même album!!
 
Une fois de plus, ils ont enclenché le pilotage automatique, et en route pour une énième tournée, suivi de l’immuable sortie en vidéo…et bien sûr, moi comme un mouton, irais l’acheter…ben oui que voulez-vous, c’est devenu chiant, sans surprise, mais tellement bien interprété.
Sévère je suis, et j’en ai bien conscience, et je m’attends même à avoir des réactions contraires, car il est impossible de qualifier cet album de mauvais…le groupe est de toute façon, incapable de nous pondre un mauvais album.
 
Celui-ci, sera rangé à coté des autres, et écouté de temps en temps, histoire de me rappeler, qu’il n’y a rien de neuf du côté du Théâtre…heu…de rêve.

Mais je continue, entêté que je suis, à penser, qu'un jour (au retour de Portnoy ?) le théâtre me fera à nouveau...rêver 

 
Bonne écoute...
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CD : PIER AUDIO CD-880 SE
BLU-RAY : PIONEER BDP LX-91
PLATINE VINYLE : VPI Scout 2
PRE-PHONO : AQVOX 2CI
TUNER : Creek T43
PLATINE K7 : TEAC V 8030 S
ENCEINTE : TRIANGLE MAGELLAN CELLO & CERWIN VEGA AT-40




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#85
(09-08-2021, 06:28 PM)fred03 a écrit : Si , si , justement .

Et ça me fait vraiment plaisir que quelqu'un enfin parle de cet album !  Wink

Idem, je trouve que c’est un des meilleurs live de led zeppelin ?
Drive  CDT 8 pro (Alim MPC source mark 4) / coaxial  QED reference digital audio 40 
DAC Hegel HD25 (alim Atlas eos  DD ) /cables RCA Esprit kappa
Ampli Exposure 3010S2D  (alim Atlas eos DD) / cables Atlas Z 3.5 hyper achromatic
Colonnes JMR cantabile jubile
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#86
Allez un peu de teasing, le choix de la prochaine chro. est fixé, reste plus qu'à l'écrire...je vais tenter de le faire cette semaine  Big Grin
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#87
Loreena Mckennitt "An Ancient Muse"

[Image: pk52.jpg]


Année de sortie : 2006

Vocals, Piano, Keyboards, Accordion, Percussion – Loreena McKennitt
Electric Guitar, Guitar Synthesizer, Acoustic Guitar [Nylon String Guitar] – Brian Hughes

Bass – Tim Landers
Acoustic Bass – Charlie Jones, Andy Pask
Drums – Clive Deamer, Manu Katché, Tal Bergman
Cello - Caroline Lavelle
Et beaucoup d'autres.....

Loreena Mc Kennitt, à l’évocation de ce nom, deux réactions, soit une méconnaissance totale, ignorance, jamais entendu, soit, une profonde admiration et grand respect.
Pas d’entre deux, les premiers cités, le grand public donc, n’a jamais entendu parlez d’elle, et encore moins sa musique.
Les seconds, font parti de son public fidèle, qui la suive, et connaissent toute son œuvre, et celle-ci est grande, tant par la quantité, que sa qualité, o combien de haut niveau.
Canadienne, ayant des origines écossaise et irlandaise, elle apprend le piano, et dans une moindre mesure le chant, dès son plus jeune âge.

Elle est attirée par la musique celtique, après avoir découvert début des années 70’ un certain… Alan Stivell, la musique de ce dernier, l’inspire grandement. Dès lors, elle se produit localement, lors de fêtes et autres festival, mais à taille réduite. Bien que participant régulièrement au festival de théâtre de Stratford (Canada) et dans plusieurs villes du Canada, elle n’a pas pour ambition de faire carrière, simplement jouer ici et là, sa musique.

Cela suffit quand même à la faire remarquer, et elle participe à la bande-son de film et autres documentaires. D’autres auraient profité de cela pour accélérer leur carrière, elle…poursuit à son rythme, tranquille, sans pression, au gré de ses envies et emploi du temps. Elle est effectivement très investie, dans diverses associations.
Cependant, les choses s’accélèrent quelque peu en 1985, en effet, afin de rester maitre de son œuvre, et garder une totale liberté de création, elle crée sa propre maison de production (Quinlan Road).

Elle enregistre à partir de ce moment, ses premiers albums, tous d’influence celtique. Bien que n’étant pas médiatisé, ceux-ci rencontreront un succès, auprès d’un public, toujours grandissant, suite aux bouche à oreille. Public qui lui restera éternellement fidèle, et la suivant de près.
La fin de cette première (que je qualifierais) période, est marqué par son album sorti en 1997 ‘’The book Of Secrets", car nous allons voir, que les choses vont évoluer par la suite.

Hélas, un drame va l’affecter au plus haut point, son compagnon, péri dans des circonstances dramatiques. Cet évènement va l’anéantir, et la plonger pour une longue période, dans une dépression, dont elle mettra beaucoup de temps à en sortir.
Bien qu’elle participe à de très rare concert, son activité est à l’arrêt, seul un enregistrement live, la fera encore exister auprès de son public.
Durant cette période sombre, elle parcourt le monde, et s'inspire des différentes cultures rencontrées au gré de ses voyages. Celles-ci, lui ouvrent de nouveaux horizons, tant artistiques que spirituels, et cela aura un impact non négligeable sur sa musique.

Rassurons de suite, ceux réfractaires à toutes spiritualités, nul prosélytisme de sa part. À l'inverse d’un Neal Morse, touché par la grâce, et qui distille son message messianique au gré de ses enregistrements, chez elle, rien de tout cela. Tout au plus, un récit toujours joliment illustré dans les pochettes des albums (en plusieurs langues), de ses voyages, où elle relate les sentiments ressentis.
C’est dans ce contexte, qu’après 9 ans d’absence, sort l’album dont il est question ici.

Inutile de préciser que l’attente aura été longue auprès de son fidèle public, qui se demandait même, si un jour, un nouvel enregistrement verrait le jour.
Celle-ci sera récompensée, car cet album est absolument magistral. Dès les premières notes, on sent et comprend que quelque chose c’est passé. Bien sûr, la musique celtique n’est pas abandonnée, mais ces périples à travers le monde, ont ouvert et inspiré son esprit de manière inattendue et pas banal.

La Canadienne, incorpore dorénavant de la musique orientale, qu’elle mélange avec grâce à la musique celte.
Le mélange est tellement bien dosé, que la sauce prend avec une aisance et volupté insoupçonnée.
Rien ne dépasse ou dénote, tout s’imbrique avec aisance de manière remarquable, et le résultat est…divin.
Les instruments celtes, et les nombreux instruments orientaux, s’unissent avec un naturel désarmant, procurant, une ambiance, mélodie, et donnant à la musique, une profondeur qui ne peux vous laissez indifférent.

La facilité et maitrise avec laquelle tout cela est créé, interprété, et réellement impressionnante, et d’une beauté qui vous transperce.
Ce déluge de sensation qui vous envahie, fait passer presque inaperçu, un autre talent de l’artiste.
Sa voix ! Loreena est une multi-instrumentiste, elle maitrise la harpe, accordéon, piano et j’en passe.

Mais c’est aussi (et surtout ?) une chanteuse avec une voix exceptionnelle. Même sur ce point, la chanteuse et musicienne sort des sentiers battus. Ne cherchait pas d’esbroufe, ou autres performance chez elle…ici volupté, finesse, justesse, et puissance. Si par chance vous la voyait sur scène, ou si vous possédait son sublimissime DVD de son concert à l’Alhambra en Espagne, observait là bien attentivement.

Vous allez entendre une voix puissante, qui monte très très haut, avec une justesse époustouflante, et tout cela, avec une facilité déconcertante. Jamais vous ne la voyait forcer, le son sort de sa bouche, comme l’air qu’elle respire…réellement impressionnant…cette femme pourrait faire croire à un ange qui chante.

Cerise sur le gâteau, la qualité d’enregistrement est de haute tenue, avec du bon matériel, donc la plupart d’entre nous hein… Big Grin la musique aux atmosphères envoutantes, aux multiples instruments, va vous envahir et submerger.
Aider en cela, par des musiciens de haut vol, parmi lesquelles, on retrouve parfois, Tal Bergman et Manu Katché, la fidèle et sensuelle Caroline Lavelle au Cello, pour ne citer que ceux-là.

Parmi sa nombreuse discographie, si j’ai choisi de chroniquer celui-ci, c’est que bien que le considérant comme étant l’un de ses meilleurs, il résume surtout, de mon point de vue, la musique que procure cet artiste. Par conséquent, il me paraissant pertinent de vous la faire découvrir (pour ceux qui ne la connaissent pas), en commençant par celui-ci.

Son œuvre en général, et cet album en particulier, mérite d’être découvert et écouter dans de bonnes conditions, baissé la lumière, installé vous confortablement dans votre canapé…insérer l’album dans votre source de prédilection…appuyer sur ‘’Play’’…bon voyage les amis…bon voyage…

Bonne écoute...
Système Principal
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#88
C'est parti ! 
Merci BoteM 

En HR sur Qobuz, que demander de plus ? 
 Heart
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#89
(02-03-2022, 10:26 PM)BoteM a écrit : [Image: pk52.jpg]


Année de sortie : 2006

Vocals, Piano, Keyboards, Accordion, Percussion – Loreena McKennitt
Electric Guitar, Guitar Synthesizer, Acoustic Guitar [Nylon String Guitar] – Brian Hughes

Bass – Tim Landers
Acoustic Bass – Charlie Jones, Andy Pask
Drums – Clive Deamer, Manu Katché, Tal Bergman
Cello - Caroline Lavelle
Et beaucoup d'autres.....

Son œuvre en général, et cet album en particulier, mérite d’être découvert et écoute dans de bonnes conditions, baissez la lumière, installez vous confortablement dans votre canapé…insérer l’album dans votre source de prédilection…appuyer sur ‘’Play’’…bon voyage les amis…bon voyage…

Heart
Quel magnifique voyage !  Heart
Je viens de me le refaire.

Merci BoteM pour cette chronique
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#90
(02-03-2022, 10:26 PM)BoteM a écrit : [Image: pk52.jpg]


Année de sortie : 2006

Vocals, Piano, Keyboards, Accordion, Percussion – Loreena McKennitt
Electric Guitar, Guitar Synthesizer, Acoustic Guitar [Nylon String Guitar] – Brian Hughes

Bass – Tim Landers
Acoustic Bass – Charlie Jones, Andy Pask
Drums – Clive Deamer, Manu Katché, Tal Bergman
Cello - Caroline Lavelle
Et beaucoup d'autres.....

Loreena Mc Kennitt, à l’évocation de ce nom, deux réactions, soit une méconnaissance totale, ignorance, jamais entendu, soit, une profonde admiration et grand respect.
Pas d’entre deux, les premiers cités, le grand public donc, n’a jamais entendu parlez d’elle, et encore moins sa musique.
Les seconds, font parti de son public fidèle, qui la suive, et connaissent toute son œuvre, et celle-ci est grande, tant par la quantité, que sa qualité, o combien de haut niveau.
Canadienne, ayant des origines écossaise et irlandaise, elle apprend le piano, et dans une moindre mesure le chant, dès son plus jeune âge.

Elle est attirée par la musique celtique, après avoir découvert début des années 70’ un certain… Alan Stivell, la musique de ce dernier, l’inspire grandement. Dès lors, elle se produit localement, lors de fêtes et autres festival, mais à taille réduite. Bien que participant régulièrement au festival de théâtre de Stratford (Canada) et dans plusieurs villes du Canada, elle n’a pas pour ambition de faire carrière, simplement jouer ici et là, sa musique.

Cela suffit quand même à la faire remarquer, et elle participe à la bande-son de film et autres documentaires. D’autres auraient profité de cela pour accélérer leur carrière, elle…poursuit à son rythme, tranquille, sans pression, au gré de ses envies et emploi du temps. Elle est effectivement très investie, dans diverses associations.
Cependant, les choses s’accélèrent quelque peu en 1985, en effet, afin de rester maitre de son œuvre, et garder une totale liberté de création, elle crée sa propre maison de production (Quinlan Road).

Elle enregistre à partir de ce moment, ses premiers albums, tous d’influence celtique. Bien que n’étant pas médiatisé, ceux-ci rencontreront un succès, auprès d’un public, toujours grandissant, suite aux bouche à oreille. Public qui lui restera éternellement fidèle, et la suivant de près.
La fin de cette première (que je qualifierais) période, est marqué par son album sorti en 1997 ‘’The book Of Secrets", car nous allons voir, que les choses vont évoluer par la suite.

Hélas, un drame va l’affecter au plus haut point, son compagnon, péri dans des circonstances dramatiques. Cet évènement va l’anéantir, et la plonger pour une longue période, dans une dépression, dont elle mettra beaucoup de temps à en sortir.
Bien qu’elle participe à de très rare concert, son activité est à l’arrêt, seul un enregistrement live, la fera encore exister auprès de son public.
Durant cette période sombre, elle parcourt le monde, et s'inspire des différentes cultures rencontrées au gré de ses voyages. Celles-ci, lui ouvrent de nouveaux horizons, tant artistiques que spirituels, et cela aura un impact non négligeable sur sa musique.

Rassurons de suite, ceux réfractaires à toutes spiritualités, nul prosélytisme de sa part. À l'inverse d’un Neal Morse, touché par la grâce, et qui distille son message messianique au gré de ses enregistrements, chez elle, rien de tout cela. Tout au plus, un récit toujours joliment illustré dans les pochettes des albums (en plusieurs langues), de ses voyages, où elle relate les sentiments ressentis.
C’est dans ce contexte, qu’après 9 ans d’absence, sort l’album dont il est question ici.

Inutile de préciser que l’attente aura été longue auprès de son fidèle public, qui se demandait même, si un jour, un nouvel enregistrement verrait le jour.
Celle-ci sera récompensée, car cet album est absolument magistral. Dès les premières notes, on sent et comprend que quelque chose c’est passé. Bien sûr, la musique celtique n’est pas abandonnée, mais ces périples à travers le monde, ont ouvert et inspiré son esprit de manière inattendue et pas banal.

La Canadienne, incorpore dorénavant de la musique orientale, qu’elle mélange avec grâce à la musique celte.
Le mélange est tellement bien dosé, que la sauce prend avec une aisance et volupté insoupçonnée.
Rien ne dépasse ou dénote, tout s’imbrique avec aisance de manière remarquable, et le résultat est…divin.
Les instruments celtes, et les nombreux instruments orientaux, s’unissent avec un naturel désarmant, procurant, une ambiance, mélodie, et donnant à la musique, une profondeur qui ne peux vous laissez indifférent.

La facilité et maitrise avec laquelle tout cela est créé, interprété, et réellement impressionnante, et d’une beauté qui vous transperce.
Ce déluge de sensation qui vous envahie, fait passer presque inaperçu, un autre talent de l’artiste.
Sa voix ! Loreena est une multi-instrumentiste, elle maitrise la harpe, accordéon, piano et j’en passe.

Mais c’est aussi (et surtout ?) une chanteuse avec une voix exceptionnelle. Même sur ce point, la chanteuse et musicienne sort des sentiers battus. Ne cherchait pas d’esbroufe, ou autres performance chez elle…ici volupté, finesse, justesse, et puissance. Si par chance vous la voyait sur scène, ou si vous possédait son sublimissime DVD de son concert à l’Alhambra en Espagne, observait là bien attentivement.

Vous allez entendre une voix puissante, qui monte très très haut, avec une justesse époustouflante, et tout cela, avec une facilité déconcertante. Jamais vous ne la voyait forcer, le son sort de sa bouche, comme l’air qu’elle respire…réellement impressionnant…cette femme pourrait faire croire à un ange qui chante.

Cerise sur le gâteau, la qualité d’enregistrement est de haute tenue, avec du bon matériel, donc la plupart d’entre nous hein… Big Grin la musique aux atmosphères envoutantes, aux multiples instruments, va vous envahir et submerger.
Aider en cela, par des musiciens de haut vol, parmi lesquelles, on retrouve parfois, Tal Bergman et Manu Katché, la fidèle et sensuelle Caroline Lavelle au Cello, pour ne citer que ceux-là.

Parmi sa nombreuse discographie, si j’ai choisi de chroniquer celui-ci, c’est que bien que le considérant comme étant l’un de ses meilleurs, il résume surtout, de mon point de vue, la musique que procure cet artiste. Par conséquent, il me paraissant pertinent de vous la faire découvrir (pour ceux qui ne la connaissent pas), en commençant par celui-ci.

Son œuvre en général, et cet album en particulier, mérite d’être découvert et écouter dans de bonnes conditions, baissé la lumière, installé vous confortablement dans votre canapé…insérer l’album dans votre source de prédilection…appuyer sur ‘’Play’’…bon voyage les amis…bon voyage…

Bonne écoute...
Ah oui inconditionnel depuis tellement d’année, il ne faut vraiment pas hésiter une seconde pour passer du temps avec elle, et tout est sur Qobuz

Dans le même genre et tout aussi passionnant Sinead o Connor, Amanda Marshall, Lily Kershaw, Katie Melula…
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