01-16-2023, 02:46 PM
Les Pareto m'ont semblées plus "faméliques" que "transparentes".
Une de vos connaissances, je crois, avait évoqué un son de "carton". Expression qui conviendrait à l'impression que j'ai eue.
Pour étoffer mes impressions à propos des Pareto, notamment, petit CR de ma (trop) rapide expérience QDS...
QDS dispose d’un auditorium principal (à vue de nez env. 80 m2) et, m’a-t-on dit, d’un autre plus petit de l’autre côté de la rue. L’espace un peu encombré de cartons, souffre d’un côté droit pourvu de baies vitrées donnant sur la rue. Pas idéal, mais acceptable acoustiquement.
Nonobstant la quantité respectable de marques dont QDS se vante d’être distributeur sur son site, nous y avons vu principalement (exclusivement ?) les marques mises en avant dans leurs vidéos : Fezz (amplis), Cocktail Audio (streamer) et Lim / Quellis (enceintes de leurs fabrication et diffusion exclusives) ainsi que Pylon. Ce qu’il m’intéressait d’entendre, donc parfait. Mais ce manque de choix - circonstanciel, après les promotions de fin d’année ? - me semble dommageable pour une vraie écoute comparative dans une boutique dédiée a priori à un large public puisque chantre autoproclamée de la démocratisation hifiste.
Nous commençons avec les Pareto (autour de 2000 €) qui m’a-t-on dit sont proposées avec un unique filtre situé en rapport qualité/prix entre les précédents « Stage 2 » et « Stage 3 ». Pas la "first edition", je suppose.
Finition bois (chêne clair ?) correcte. Pas luxueuse, mais c’est le positionnement de la marque. Le placage (sur medium ?) est très naturel, non verni, huilé paraît-il - cf. 4'08" (https://youtu.be/YXUjOqC9Pcs). Gare aux tâches donc ! Pas de cache comme expliqué dans une vidéo. Le bébé m’a surpris par son volume (pour 27 kg), nettement supérieur à celui de mes anciennes Leedh Elfe ou actuelles MA Silver 300. Charge close oblige ? En tout cas, visuellement tout à fait correctes et rassurantes.
Quand je lisais les multiples modifications apportées (Eyeless) pour obtenir quelque chose de non décevant, je m’inquiétais. L’affinage de l’installation pour atteindre l’acmé de l’immersion époustouflante me paraît hors de portée d’un quidam non bricoleur ; un point en moins pour le « beau son pour tous ».
Partant du principe qu’en laissant le vendeur brancher les éléments qu’il connaît, le résultat sera le meilleur possible ; il s’agit de son intérêt de faire bonne impression, donc :
Amplification à Tubes Fezz (un modèle, de mémoire, à 2700 €) et streamer Cocktail Audio (2400 € ?)
La mise en appétit sur YouTube m’avait bien « allumé ». Aussi, c’est avec impatience que j’écoutai le premier morceau de test amené par mes soins sur support informatique, mélange d’acoustique et d’électro, pour tester à la fois la vérité d’instruments classiques avec un grave de fréquence plus basse que ce que peut produire un orchestre (Carl Craig - Versus). Wahououou…ou… ou ???… euh… ben non... bof, en fait. :/
Scène sonore « en retrait ».
Spatialement, d’abord : l’option de filtrage plaçant l’image assez loin en arrière des enceintes. Pourquoi pas ? Cela ouvrait l’espace derrière le mur de l’auditorium. Donc, pas mal. Latéralement, une belle largeur aussi.
Sonorement, maintenant : une sorte de maigreur, un manque d’aération. En photographie, je parlerais d’une profondeur de champ (zone de netteté) aplatie comme avec une longue focale et/ou une ouverture de diaphragme max., ou plus clairement, une confusion des voix superposées sur le même plan, un brouhaha, parfois. Impression déstabilisante d’autant que l’image semble de dimension vaste. Plutôt paradoxal. Image (2D) donc, plutôt que scène (3D). Un manque de relief. Une dynamique peu impressionnante aussi. Manque de finesse - ne pas confondre finesse (détail, définition, positionnement, tenue) et rachitisme (effacement, flou) !
Assorti d’une sensation que l’amplification se retient timidement, ou peine, voire s’étouffe. Manque de rendement de la Pareto ?
Caractéristiques non démenties avec du jazz, un concerto, de la voix etc.
Ce que je prends pour une image terne et plate pourrait-ce être une neutralité, une absence de coloration ? Peut-être… Positif, en fait ? Mais j’ai du mal à m’en convaincre.
Les oreilles de ces messieurs de la rue Saint André sont peut-être plus exercées et compétentes que les miennes. Possible.
Sur des petites Pylon de tarif voisin, l’effet est moins terne, plus pointu, mais pas époustouflant. Avec les mêmes électroniques, des Quellis proposées à 8000 € confirment cette impression - l’un de nous trouvait même les Pareto meilleures.
J’ai voulu remplacer l’ampli par un modèle, prétendument référencé - sur le site - que je connaissais mieux, afin de focaliser la comparaison sur les enceintes et savoir à quel élément attribuer ma déception. Impossible. Quasiment que du Fezz en vue…
Arrivé impatient, j’en suis ressorti dubitatif.
Une conclusion personnelle
Je n’ai pas pu écouter suffisamment ces produits pour juger s’ils sont bons ou non. Il faudrait passer plusieurs heures et changer un élément à la fois pour estimer chacun d’entre eux. Avant de tomber amoureux de l’ampli qui bénéficia des faveurs de mon portefeuille, j’ai additionné 4 à 5 heures d’écoute dans un vrai auditorium tenu par de « vieux singes » qui ont perdu - s’il l’ont jamais eu ! - le goût des grimaces, mais gardé celui du beau son au juste prix.
Ne pouvant chez QDS comparer ni les marques avec d’autres connues et donc « écoutables » ailleurs, ni les prix de ce distributeur dont les produits, sauf erreur, ne sont pas vendus par d'autres, l’audiophile est contraint de ne se fier qu’à ses oreilles et se souvenir que le pouvoir de persuasion d’un vendeur, même très bon, n’a rien à voir avec la qualité effective du système avec lequel il restera après l’achat.
Aussi, c'est en tentant de faire fi des polémiques de quelques doigts chagrins tapotant les pages de ce forum, que j'avais pris mes esgourdes sous le bras pour aller les nourrir au pis de QDS et me faire mon opinion sur place.
Sur une heure de test avec des morceaux produits proprement (prise de son…) et que je connais bien, je n’ai pas trouvé tout cela franchement « mauvais ».
Cependant, à tarif similaire, j’achèterais un autre système. Le mien, sensiblement équivalent budgétairement, sonne, à mes oreilles, nettement mieux. Rassuré fus-je, après avoir craint manquer l’opportunité du siècle - qu’il est persuasif le bougre youtubé !
Je reste sceptique vis à vis de la promesse martelée jusqu’à plus soif : QDS offre « plus pour moins » (Less Is More = LIM pour la marque des enceintes phares du lieu)
Fréquentant les auditoriums depuis des décennies, moins que je ne le souhaiterais - je n’ai pas les moyens financiers de mes goûts - j’ai entendu « mieux pour moins cher » et pas si rarement que cela. Ce n’est que mon humble avis. Les goûts, les couleurs, les oreilles…
Et je ne peux qu’encourager, comme tout audiophile, y compris les tenanciers de QDS - de bonne foi jusqu’à preuve du contraire -, à écouter AVANT d’acheter et de comparer méticuleusement.
Ceci dit, sur la zone géographique de chalandise de QDS, marché de niche oblige, les lieux sérieux où s’équiper avec cette exigence, sont rares ; au doigt mouillé, 4 sur Lille (et environs) qui est une métropole déjà conséquente.
Qui pour remplacer Hifi Madones chez qui je me fournissais à l’instar de nombre de sociétaires de l’Orchestre National de Lille ?!
Triste époque où la musique se consomme compressée via le web sur des gadgets sans fil aux performances parfois bluffantes mais qui ne méritent pas d’être qualifiés d’hautement fidèles !
Oublions la fantaisie de chiffres sortis du chapeau de Monsieur Van Gucht - qu’il serait préférable de servir en live au chaland pouvant se permettre d’aller écouter sur place que de les soumettre à la juste vindicte d’internautes interloqués qui ont possibilité de critiquer sur des médias accessibles à tous comme ce forum - Ahh que la sournoiserie de mon esprit (j'ai honte) apprécie la saillie d'un contributeur sur ce fil, « Un ensemble 10 fois moins cher et qui marche 4 fois mieux ... est-il 40 fois meilleur ? » !
Il existe, c’est indéniable, des systèmes aux tarifs d’autant plus délirants que leurs performances musicales sont pitoyables. Des palais roses bâtis pour des fraîchement milliardaires loin vers le soleil levant réclament sans doute des installations sonores d’un « standing » en rapport avec quelques comptes bancaires aux montants indécents. That’s life !
N’en déplaise au chantre de QDS, les systèmes plus onéreux que les siens ne sont pas tous scandaleusement moins bons. Ses confrères d’auditorium n’ont pas tous pour monomanie obsessive de gonfler leur marge - pourquoi pensé-je à « la paille et la poutre », tout à coup ?…
Le positionnement de QDS en VPC sans autre pub que son self-made punchy sur YouTube avec son argumentaire : supprimer les marges intermédiaires pour offrir des produits avec un rapport qualité/prix plus profitable (au client !?), etc. était séduisant. Ramage n’est pas plumage ! Et à propos de « plumage »…
Cela m’a fait rêver avant que tout ce que j’ai évoqué ne me démange au point de me propulser dans cette caverne d’Ali Baba, espérant en ressortir… eh bien, « baba », précisément. L’éblouissement n’a pas eu lieu. Et j’en suis désolé parce que cette alternative à la désuétude de l’ancien modèle de distribution hi-fi sentait bon.
Après tout, QDS, pourquoi pas ?! Si LIM, Quellis, FEZZ etc. font le bonheur de quelques personnes et permettent à une boutique de compléter un marché de la hi-fi qui rétrécit comme peau de chagrin - voyons un peu l’âge des amateurs qui hantent régulièrement ces lieux : pas des "millenials" !
Si des mélomanes audiophiles, hifistes ou non, pouvaient donner leur avis argumenté, comparatif et immanquablement subjectif sur l’écoute (l’ÉC-OU-TE !!!) des produits vantés par QDS, j’aimerais les lire. Merci.
Une de vos connaissances, je crois, avait évoqué un son de "carton". Expression qui conviendrait à l'impression que j'ai eue.
Pour étoffer mes impressions à propos des Pareto, notamment, petit CR de ma (trop) rapide expérience QDS...
QDS dispose d’un auditorium principal (à vue de nez env. 80 m2) et, m’a-t-on dit, d’un autre plus petit de l’autre côté de la rue. L’espace un peu encombré de cartons, souffre d’un côté droit pourvu de baies vitrées donnant sur la rue. Pas idéal, mais acceptable acoustiquement.
Nonobstant la quantité respectable de marques dont QDS se vante d’être distributeur sur son site, nous y avons vu principalement (exclusivement ?) les marques mises en avant dans leurs vidéos : Fezz (amplis), Cocktail Audio (streamer) et Lim / Quellis (enceintes de leurs fabrication et diffusion exclusives) ainsi que Pylon. Ce qu’il m’intéressait d’entendre, donc parfait. Mais ce manque de choix - circonstanciel, après les promotions de fin d’année ? - me semble dommageable pour une vraie écoute comparative dans une boutique dédiée a priori à un large public puisque chantre autoproclamée de la démocratisation hifiste.
Nous commençons avec les Pareto (autour de 2000 €) qui m’a-t-on dit sont proposées avec un unique filtre situé en rapport qualité/prix entre les précédents « Stage 2 » et « Stage 3 ». Pas la "first edition", je suppose.
Finition bois (chêne clair ?) correcte. Pas luxueuse, mais c’est le positionnement de la marque. Le placage (sur medium ?) est très naturel, non verni, huilé paraît-il - cf. 4'08" (https://youtu.be/YXUjOqC9Pcs). Gare aux tâches donc ! Pas de cache comme expliqué dans une vidéo. Le bébé m’a surpris par son volume (pour 27 kg), nettement supérieur à celui de mes anciennes Leedh Elfe ou actuelles MA Silver 300. Charge close oblige ? En tout cas, visuellement tout à fait correctes et rassurantes.
Quand je lisais les multiples modifications apportées (Eyeless) pour obtenir quelque chose de non décevant, je m’inquiétais. L’affinage de l’installation pour atteindre l’acmé de l’immersion époustouflante me paraît hors de portée d’un quidam non bricoleur ; un point en moins pour le « beau son pour tous ».
Partant du principe qu’en laissant le vendeur brancher les éléments qu’il connaît, le résultat sera le meilleur possible ; il s’agit de son intérêt de faire bonne impression, donc :
Amplification à Tubes Fezz (un modèle, de mémoire, à 2700 €) et streamer Cocktail Audio (2400 € ?)
La mise en appétit sur YouTube m’avait bien « allumé ». Aussi, c’est avec impatience que j’écoutai le premier morceau de test amené par mes soins sur support informatique, mélange d’acoustique et d’électro, pour tester à la fois la vérité d’instruments classiques avec un grave de fréquence plus basse que ce que peut produire un orchestre (Carl Craig - Versus). Wahououou…ou… ou ???… euh… ben non... bof, en fait. :/
Scène sonore « en retrait ».
Spatialement, d’abord : l’option de filtrage plaçant l’image assez loin en arrière des enceintes. Pourquoi pas ? Cela ouvrait l’espace derrière le mur de l’auditorium. Donc, pas mal. Latéralement, une belle largeur aussi.
Sonorement, maintenant : une sorte de maigreur, un manque d’aération. En photographie, je parlerais d’une profondeur de champ (zone de netteté) aplatie comme avec une longue focale et/ou une ouverture de diaphragme max., ou plus clairement, une confusion des voix superposées sur le même plan, un brouhaha, parfois. Impression déstabilisante d’autant que l’image semble de dimension vaste. Plutôt paradoxal. Image (2D) donc, plutôt que scène (3D). Un manque de relief. Une dynamique peu impressionnante aussi. Manque de finesse - ne pas confondre finesse (détail, définition, positionnement, tenue) et rachitisme (effacement, flou) !
Assorti d’une sensation que l’amplification se retient timidement, ou peine, voire s’étouffe. Manque de rendement de la Pareto ?
Caractéristiques non démenties avec du jazz, un concerto, de la voix etc.
Ce que je prends pour une image terne et plate pourrait-ce être une neutralité, une absence de coloration ? Peut-être… Positif, en fait ? Mais j’ai du mal à m’en convaincre.
Les oreilles de ces messieurs de la rue Saint André sont peut-être plus exercées et compétentes que les miennes. Possible.
Sur des petites Pylon de tarif voisin, l’effet est moins terne, plus pointu, mais pas époustouflant. Avec les mêmes électroniques, des Quellis proposées à 8000 € confirment cette impression - l’un de nous trouvait même les Pareto meilleures.
J’ai voulu remplacer l’ampli par un modèle, prétendument référencé - sur le site - que je connaissais mieux, afin de focaliser la comparaison sur les enceintes et savoir à quel élément attribuer ma déception. Impossible. Quasiment que du Fezz en vue…
Arrivé impatient, j’en suis ressorti dubitatif.
Une conclusion personnelle
Je n’ai pas pu écouter suffisamment ces produits pour juger s’ils sont bons ou non. Il faudrait passer plusieurs heures et changer un élément à la fois pour estimer chacun d’entre eux. Avant de tomber amoureux de l’ampli qui bénéficia des faveurs de mon portefeuille, j’ai additionné 4 à 5 heures d’écoute dans un vrai auditorium tenu par de « vieux singes » qui ont perdu - s’il l’ont jamais eu ! - le goût des grimaces, mais gardé celui du beau son au juste prix.
Ne pouvant chez QDS comparer ni les marques avec d’autres connues et donc « écoutables » ailleurs, ni les prix de ce distributeur dont les produits, sauf erreur, ne sont pas vendus par d'autres, l’audiophile est contraint de ne se fier qu’à ses oreilles et se souvenir que le pouvoir de persuasion d’un vendeur, même très bon, n’a rien à voir avec la qualité effective du système avec lequel il restera après l’achat.
Aussi, c'est en tentant de faire fi des polémiques de quelques doigts chagrins tapotant les pages de ce forum, que j'avais pris mes esgourdes sous le bras pour aller les nourrir au pis de QDS et me faire mon opinion sur place.
Sur une heure de test avec des morceaux produits proprement (prise de son…) et que je connais bien, je n’ai pas trouvé tout cela franchement « mauvais ».
Cependant, à tarif similaire, j’achèterais un autre système. Le mien, sensiblement équivalent budgétairement, sonne, à mes oreilles, nettement mieux. Rassuré fus-je, après avoir craint manquer l’opportunité du siècle - qu’il est persuasif le bougre youtubé !
Je reste sceptique vis à vis de la promesse martelée jusqu’à plus soif : QDS offre « plus pour moins » (Less Is More = LIM pour la marque des enceintes phares du lieu)
Fréquentant les auditoriums depuis des décennies, moins que je ne le souhaiterais - je n’ai pas les moyens financiers de mes goûts - j’ai entendu « mieux pour moins cher » et pas si rarement que cela. Ce n’est que mon humble avis. Les goûts, les couleurs, les oreilles…
Et je ne peux qu’encourager, comme tout audiophile, y compris les tenanciers de QDS - de bonne foi jusqu’à preuve du contraire -, à écouter AVANT d’acheter et de comparer méticuleusement.
Ceci dit, sur la zone géographique de chalandise de QDS, marché de niche oblige, les lieux sérieux où s’équiper avec cette exigence, sont rares ; au doigt mouillé, 4 sur Lille (et environs) qui est une métropole déjà conséquente.
Qui pour remplacer Hifi Madones chez qui je me fournissais à l’instar de nombre de sociétaires de l’Orchestre National de Lille ?!
Triste époque où la musique se consomme compressée via le web sur des gadgets sans fil aux performances parfois bluffantes mais qui ne méritent pas d’être qualifiés d’hautement fidèles !
Oublions la fantaisie de chiffres sortis du chapeau de Monsieur Van Gucht - qu’il serait préférable de servir en live au chaland pouvant se permettre d’aller écouter sur place que de les soumettre à la juste vindicte d’internautes interloqués qui ont possibilité de critiquer sur des médias accessibles à tous comme ce forum - Ahh que la sournoiserie de mon esprit (j'ai honte) apprécie la saillie d'un contributeur sur ce fil, « Un ensemble 10 fois moins cher et qui marche 4 fois mieux ... est-il 40 fois meilleur ? » !
Il existe, c’est indéniable, des systèmes aux tarifs d’autant plus délirants que leurs performances musicales sont pitoyables. Des palais roses bâtis pour des fraîchement milliardaires loin vers le soleil levant réclament sans doute des installations sonores d’un « standing » en rapport avec quelques comptes bancaires aux montants indécents. That’s life !
N’en déplaise au chantre de QDS, les systèmes plus onéreux que les siens ne sont pas tous scandaleusement moins bons. Ses confrères d’auditorium n’ont pas tous pour monomanie obsessive de gonfler leur marge - pourquoi pensé-je à « la paille et la poutre », tout à coup ?…
Le positionnement de QDS en VPC sans autre pub que son self-made punchy sur YouTube avec son argumentaire : supprimer les marges intermédiaires pour offrir des produits avec un rapport qualité/prix plus profitable (au client !?), etc. était séduisant. Ramage n’est pas plumage ! Et à propos de « plumage »…
Cela m’a fait rêver avant que tout ce que j’ai évoqué ne me démange au point de me propulser dans cette caverne d’Ali Baba, espérant en ressortir… eh bien, « baba », précisément. L’éblouissement n’a pas eu lieu. Et j’en suis désolé parce que cette alternative à la désuétude de l’ancien modèle de distribution hi-fi sentait bon.
Après tout, QDS, pourquoi pas ?! Si LIM, Quellis, FEZZ etc. font le bonheur de quelques personnes et permettent à une boutique de compléter un marché de la hi-fi qui rétrécit comme peau de chagrin - voyons un peu l’âge des amateurs qui hantent régulièrement ces lieux : pas des "millenials" !
Si des mélomanes audiophiles, hifistes ou non, pouvaient donner leur avis argumenté, comparatif et immanquablement subjectif sur l’écoute (l’ÉC-OU-TE !!!) des produits vantés par QDS, j’aimerais les lire. Merci.