Une petite écoute chez Thierry aujourd’hui, en passant (plus de temps passé à taper du bec que faire des écoutes). J’ai profité du passage destiné à récupérer quelques bricoles et se voir pour sortir le May et le Lumin, c’eut été dommage de ne pas déplacer le bouzin même si on y passe pas la journée. Bon il a bien capté mon crane d’oeuf qui manque désormais pas mal de tignasse…
Pour faire court, ce que j’ai entendu correspond à ce que j’ai noté pour l’heure chez moi dans le bureau sur les blocs Coincident. Pas encore testé face à d’autres dac à la maison.
Une entrée usb qualitative qui ne pose pas souci et ne semble pas apporter de coloration ou de limite de résolution notable. Je n’ai essayé qu’avec un cable (Entreq) mais rien ne m’ayant gêné pour le moment à l’écoute je n’ai pas cherché. L’entrée usb me semble même un poil meilleure que l’AES (Bibacord), à voir. A voir surtout l’intérêt potentiel, ou non, d’utiliser les entrées i2s, mais là il me faudra autre chose que le Lumin (audio gd DI20HE ou autre streamer à sortie i2s).
Je préfère la présentation sonore et tonale du May à celle du Matrix (Thierry aura probablement plus de retenue que moi à ce sujet), même si cela reste soumis aux enregistrements bien sûr avec des différences parfois ténues voir absentes certainement. Mais quand l’enregistrement s’avère assez riche, le May donne une texture aux voix et instruments que je trouve très réaliste, à la fois neutre (le Tambaqui en fait un peu « trop » je pense même si pas encore comparé en face à face), incarnée, vivante mais sans projection, là où je trouve le Matrix moins entrainant, moins engagé dans l’humanité des voix, le relief des instruments. Le Holo me rappelle pour tout dire les qualités que j’avais avec l’ASR Emitter et son étage de préamplification transistorisé sur batterie, à savoir un placement en relief des instruments et voix dans l’espace, avec chaque élément bien différencié, incarné mais lié dans l’espace sonore, avec une source émissive nette mais donnant son énergie au point d’émission, jamais envoyée vers l’avant, mais pas inconsistante non plus, là où les autres ont tendance à envoyer un peu plus en avant l’information avec un peu moins de réalisme au niveau de la « zone spatiale » où se trouve l’instrument ou la voix, et ça c’est un aspect très important pojr moi. Il y a pas mal de pistes donc où je me sens pris par la musique là où elle me laisse plus à coté avec le Matrix. Peut être est ce là ce dont parle le concepteur quand il dit avoir réussi sur son étage de sortie à avoir les qualités du tube et du transistor sans les inconvénients de chacun à l’écoute…
La voix de Cecile McLorin Salvant donne toute sa magie, ses intonations, subtilité, grain, nuances, tout comme la Trompette de Chet Baker, et ce en mode NOS avec le Lumin, sans manque de résolution, rapidité ressenti face au Matrix qui me semble donner une image un peu plus ample et profonde (le point fort du sabre bien fichu mais aussi le point mis en avant comme améliorable sur un dac NOS avec HQplayer), ne manque nullement de haute résolution, mais passe un peu plus à coté sur la crédibilité des voix et instruments.
Je n’ai plus le Sonnet Pasithea sous la main donc difficile de comparer à distance temporelle…. mais cela me semble assez différent quand même au final, avec un Pasithea plus dégraissé, un peu plus dans la résolution de l’espace sonore que dans l’incarnation, là il y a un choix d’écoute. Et timbres plus naturels avec le Holo.
Bref je trouve, et cela n’engage que moi, que ce May semble placé sur la juste frontière de la neutralité, il sera moins exubérant, dans l’analyse, moins charmeur que certains de marques bien connues qui personnalisent leur production, il sera pourtant plus varié et riche que pas mal d’appareil se disant « neutres avec de bonnes mesures ». Un choix susceptible de ne pas être remis en question facilement je dirais, et qui en l’état fonctionne très bien en mode NOS. Une comparaison patiente avec le Tambaqui sera en tout cas intéressante.
Pour préciser, controle de volume par le Lumin en numérique pour l’heure (essais à venir avec préamplis). mariage correct avec Kinki moyennant de ne pas se diriger vers du cablage de modulation trop dégraissé, surtout avec les Vivid. Pas de controle de volume sur le May, le concepteur considérant que le pré Serene est le compagnon à associer au May sans autre forme de contrôle de volume envisagé.
Et non R11, le Tambaqui n’ira pas au banc des annonces, mais le May n’ira pas au retour de courrier non plus, on va faire un bout de chemin ensemble. La question qui restera alors, c’est est ce que le May a bien les moyens de squatter la place du Tambaqui, je pense que oui et ce sera deux écoutes différentes et plaisantes.
Pour faire court, ce que j’ai entendu correspond à ce que j’ai noté pour l’heure chez moi dans le bureau sur les blocs Coincident. Pas encore testé face à d’autres dac à la maison.
Une entrée usb qualitative qui ne pose pas souci et ne semble pas apporter de coloration ou de limite de résolution notable. Je n’ai essayé qu’avec un cable (Entreq) mais rien ne m’ayant gêné pour le moment à l’écoute je n’ai pas cherché. L’entrée usb me semble même un poil meilleure que l’AES (Bibacord), à voir. A voir surtout l’intérêt potentiel, ou non, d’utiliser les entrées i2s, mais là il me faudra autre chose que le Lumin (audio gd DI20HE ou autre streamer à sortie i2s).
Je préfère la présentation sonore et tonale du May à celle du Matrix (Thierry aura probablement plus de retenue que moi à ce sujet), même si cela reste soumis aux enregistrements bien sûr avec des différences parfois ténues voir absentes certainement. Mais quand l’enregistrement s’avère assez riche, le May donne une texture aux voix et instruments que je trouve très réaliste, à la fois neutre (le Tambaqui en fait un peu « trop » je pense même si pas encore comparé en face à face), incarnée, vivante mais sans projection, là où je trouve le Matrix moins entrainant, moins engagé dans l’humanité des voix, le relief des instruments. Le Holo me rappelle pour tout dire les qualités que j’avais avec l’ASR Emitter et son étage de préamplification transistorisé sur batterie, à savoir un placement en relief des instruments et voix dans l’espace, avec chaque élément bien différencié, incarné mais lié dans l’espace sonore, avec une source émissive nette mais donnant son énergie au point d’émission, jamais envoyée vers l’avant, mais pas inconsistante non plus, là où les autres ont tendance à envoyer un peu plus en avant l’information avec un peu moins de réalisme au niveau de la « zone spatiale » où se trouve l’instrument ou la voix, et ça c’est un aspect très important pojr moi. Il y a pas mal de pistes donc où je me sens pris par la musique là où elle me laisse plus à coté avec le Matrix. Peut être est ce là ce dont parle le concepteur quand il dit avoir réussi sur son étage de sortie à avoir les qualités du tube et du transistor sans les inconvénients de chacun à l’écoute…
La voix de Cecile McLorin Salvant donne toute sa magie, ses intonations, subtilité, grain, nuances, tout comme la Trompette de Chet Baker, et ce en mode NOS avec le Lumin, sans manque de résolution, rapidité ressenti face au Matrix qui me semble donner une image un peu plus ample et profonde (le point fort du sabre bien fichu mais aussi le point mis en avant comme améliorable sur un dac NOS avec HQplayer), ne manque nullement de haute résolution, mais passe un peu plus à coté sur la crédibilité des voix et instruments.
Je n’ai plus le Sonnet Pasithea sous la main donc difficile de comparer à distance temporelle…. mais cela me semble assez différent quand même au final, avec un Pasithea plus dégraissé, un peu plus dans la résolution de l’espace sonore que dans l’incarnation, là il y a un choix d’écoute. Et timbres plus naturels avec le Holo.
Bref je trouve, et cela n’engage que moi, que ce May semble placé sur la juste frontière de la neutralité, il sera moins exubérant, dans l’analyse, moins charmeur que certains de marques bien connues qui personnalisent leur production, il sera pourtant plus varié et riche que pas mal d’appareil se disant « neutres avec de bonnes mesures ». Un choix susceptible de ne pas être remis en question facilement je dirais, et qui en l’état fonctionne très bien en mode NOS. Une comparaison patiente avec le Tambaqui sera en tout cas intéressante.
Pour préciser, controle de volume par le Lumin en numérique pour l’heure (essais à venir avec préamplis). mariage correct avec Kinki moyennant de ne pas se diriger vers du cablage de modulation trop dégraissé, surtout avec les Vivid. Pas de controle de volume sur le May, le concepteur considérant que le pré Serene est le compagnon à associer au May sans autre forme de contrôle de volume envisagé.
Et non R11, le Tambaqui n’ira pas au banc des annonces, mais le May n’ira pas au retour de courrier non plus, on va faire un bout de chemin ensemble. La question qui restera alors, c’est est ce que le May a bien les moyens de squatter la place du Tambaqui, je pense que oui et ce sera deux écoutes différentes et plaisantes.
Du transistor, du tube, de l’hybride…. Des petites, des grosses…. Tout démat.
Ventes à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): panneaux acoustiques GIK, Modulation RCA 1877Phono Silverdart, Cables HP Coincident Statement bicablage 3m, Enceintes Scanspeak Maxima, Ayon Odin, Holo Serene et May KTE, Diretta DST + accessoires.
Ventes à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): panneaux acoustiques GIK, Modulation RCA 1877Phono Silverdart, Cables HP Coincident Statement bicablage 3m, Enceintes Scanspeak Maxima, Ayon Odin, Holo Serene et May KTE, Diretta DST + accessoires.