Il y a 4 heures
Diretta : j’ai tout testé. J’ai tout réglé. Et maintenant… je m’assois.
Salut à tous,
Je viens de relire ce fil depuis le début.
Pascal64 en 2020 : « Visiblement ces gars sont en train de faire avancer la démat… »
On a ri. On a cliqué. On a pensé : « Encore un truc qui va nous faire dépenser 2 000 € pour entendre un violon un peu plus… présent. »
Puis on a plongé.
On a compilé des noyaux comme d’autres tricotent des chaussettes.
On a appris que Rafiazebulito n’était pas un mot de passe pour accéder au paradis audio, mais un paramètre de buffer.
On a mis des Mundorf dans nos câbles internes, parce que « si le signal ne respire pas, il ne chante pas ».
On a testé Diretta avec Roon, Audirvana, Foobar, HQPlayer, et même un vieux PC sous Windows 98 qu’on a relancé pour le fun (et parce qu’on croyait que ça allait mieux… non, ça n’a pas mieux marché).
On a cru.
On a entendu.
On a pensé :« C’est ça. L’ultime. »
Et puis… on s’est rendu compte qu’on passait plus de temps à configurer le système qu’à écouter la musique.
J’ai ajusté le clocking.
J’ai changé de switch.
J’ai testé trois kernels différents en une semaine.
J’ai même vérifié si mon réseau était “synchronisé” à 0,000001 ms près…
Et au final ?
La voix de Chet Baker n’était pas plus belle.
Elle était juste… là.
Diretta ? C’est une technologie brillante.
Yu, ce gars au Japon, qui bosse dans son coin, sans pub, sans boîtier en carbone, sans campagne Instagram, juste avec des quartz militaires et une patience de moine zen… il mérite une médaille.
Mais cette technologie ne doit pas rester un rituel de geek.
Elle doit devenir un standard Intégré.
Plug and play.
Sans manuel.
Sans script.
Sans besoin de savoir ce que signifie « DSD256 en I2S » pour apprécier un disque.
Le DIY ? Il a été magnifique.
Il m’a appris. Il m’a passionné. Il m’a fait croire qu’on pouvait contrôler l’émotion.
Mais la musique, elle, ne demande pas de calibration.
Elle demande juste d’être entendue.
Alors, je laisse la balle à ceux qui veulent encore compiler, ajuster, optimiser.
À ceux qui trouvent du bonheur dans le timing nanoseconde.
À ceux qui pensent que le prochain noyau sera le bon.
Moi ?
Je vais mettre un disque.
Je vais allumer mon DAC.
Et je vais… écouter.
Sans rien toucher.
Sans rien optimiser.
Juste… là.
Merci à tous ceux qui ont fait avancer cette aventure.
Merci, Yu.
Continue.
On te suit.
Et quand Diretta sera vraiment accessible à tous — quand un ami qui n’a jamais allumé un PC pourra l’activer d’un clic — je reviendrai.
Je passerai par là.
Avec un verre de vin.
Et sans mon fer à souder.
Car la musique, elle, n’a jamais demandé de driver.
Elle a juste demandé qu’on s’assoit… et qu’on l’écoute.
Salut à tous,
Je viens de relire ce fil depuis le début.
Pascal64 en 2020 : « Visiblement ces gars sont en train de faire avancer la démat… »
On a ri. On a cliqué. On a pensé : « Encore un truc qui va nous faire dépenser 2 000 € pour entendre un violon un peu plus… présent. »
Puis on a plongé.
On a compilé des noyaux comme d’autres tricotent des chaussettes.
On a appris que Rafiazebulito n’était pas un mot de passe pour accéder au paradis audio, mais un paramètre de buffer.
On a mis des Mundorf dans nos câbles internes, parce que « si le signal ne respire pas, il ne chante pas ».
On a testé Diretta avec Roon, Audirvana, Foobar, HQPlayer, et même un vieux PC sous Windows 98 qu’on a relancé pour le fun (et parce qu’on croyait que ça allait mieux… non, ça n’a pas mieux marché).
On a cru.
On a entendu.
On a pensé :« C’est ça. L’ultime. »
Et puis… on s’est rendu compte qu’on passait plus de temps à configurer le système qu’à écouter la musique.
J’ai ajusté le clocking.
J’ai changé de switch.
J’ai testé trois kernels différents en une semaine.
J’ai même vérifié si mon réseau était “synchronisé” à 0,000001 ms près…
Et au final ?
La voix de Chet Baker n’était pas plus belle.
Elle était juste… là.
Diretta ? C’est une technologie brillante.
Yu, ce gars au Japon, qui bosse dans son coin, sans pub, sans boîtier en carbone, sans campagne Instagram, juste avec des quartz militaires et une patience de moine zen… il mérite une médaille.
Mais cette technologie ne doit pas rester un rituel de geek.
Elle doit devenir un standard Intégré.
Plug and play.
Sans manuel.
Sans script.
Sans besoin de savoir ce que signifie « DSD256 en I2S » pour apprécier un disque.
Le DIY ? Il a été magnifique.
Il m’a appris. Il m’a passionné. Il m’a fait croire qu’on pouvait contrôler l’émotion.
Mais la musique, elle, ne demande pas de calibration.
Elle demande juste d’être entendue.
Alors, je laisse la balle à ceux qui veulent encore compiler, ajuster, optimiser.
À ceux qui trouvent du bonheur dans le timing nanoseconde.
À ceux qui pensent que le prochain noyau sera le bon.
Moi ?
Je vais mettre un disque.
Je vais allumer mon DAC.
Et je vais… écouter.
Sans rien toucher.
Sans rien optimiser.
Juste… là.
Merci à tous ceux qui ont fait avancer cette aventure.
Merci, Yu.
Continue.
On te suit.
Et quand Diretta sera vraiment accessible à tous — quand un ami qui n’a jamais allumé un PC pourra l’activer d’un clic — je reviendrai.
Je passerai par là.
Avec un verre de vin.
Et sans mon fer à souder.
Car la musique, elle, n’a jamais demandé de driver.
Elle a juste demandé qu’on s’assoit… et qu’on l’écoute.
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